Hachette Couverture Illustrée à Rabat Paris 1969 collection génies et réalités - 289 pages en format 15 - 23 cm - gravures et photographies
Reference : 054515
Très Bon État
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Henry Charlier
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Paris, Tresse, éditeur, 8, 9, 10, 11 galerie du Théâtre-Français Palais Royal, 1884 1 vol. (125 x 190 mm) de 1, [2] ff. et 374 pp. Demi-toile brune, pièce de titre de basane noire, titre et fleuron dorés, date en pied. Edition originale. Envoi signé : "À Alphonse Daudet très insaisissable et très mal saisi / Son maladroit photographe, Louis Desprez".
Recueil critique consacré aux écrivains naturalistes. En plus de ceux indiqués sur le titre, l'auteur évoque Sully Prudhomme, François Coppée, Maupassant, Bourget, Richepin, Rollinat, Becque, Erckmann-Chatrian, etc. Jeune écrivain, il débute tout juste sa carrière quant il fait l'objet de poursuites judiciaires à la publication d'Autour d'un clocher (1884) par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers. Son procès soulèvera de nombreuses contestations et indignations de la part d'écrivains et notamment d'Émile Zola qui rédigera un article sur cette affaire. Le procès de Louis Desprez pris une ampleur considérable au xixe siècle où la question de la morale et de la liberté d'expression ont été remises en cause de nombreuses fois. Mais c'est surtout la mort tragique de cet écrivain, suite à son incarcération en prison, qui fit polémique à l'époque et qui valut cette inoubliable phrase de Zola : Ceux qui ont tué cet enfant sont des misérables ! L'une des rencontre les plus importante dans la vie de Louis Desprez reste sans conteste celle avec Émile Zola. Très admiratif de celui qui est considéré comme le père du Naturalisme, Louis Desprez se dit lui-même appartenir à cette école. C'est d'ailleurs à cette occasion que Louis Desprez rencontre Emile Zola pour la première fois. Ayant en tête d'écrire un ouvrage sur le naturalisme, il vient demander les conseils de l'écrivain afin d'être sûr d'écrire une critique juste et fiable sur ce mouvement littéraire. Dans une lettre datée du 7 juin 1882, il lui demande donc un entretien qui lui est accordé le 14 juin 1882. À partir de ce moment, Louis Desprez et Emile Zola entretiendront une longue correspondance puisque l'élève n'aura de cesse de demander les conseils du maître. En 1882, Louis Desprez rédige alors une étude critique sur le naturalisme intitulée L'Évolution Naturaliste . Après un premier refus de l'éditeur Charpentier qui explique que « la critique ne se vend pas », cette étude sera publiée par Pierre-Victor Stock. Cet ouvrage ne sera qu'un « demi-succès » pour Louis Desprez qui reçoit de très bonnes critiques, notamment de la part de Zola. Le roman est officiellement terminé le 9 octobre 1883 et Autour d'un clocher est publié en mai 1884 par l'éditeur belge Henry Kistemaeckers (père). Il présente une étude des moeurs rurales avec un personnage central dénommé l'abbé Chalindre et autour duquel se déroule l'action. Dans le village de Vicq-les-deux-Églises, l'abbé et les autres personnages sont mis en scène. Le roman présente en partie la liaison illégitime entre l'abbé et une institutrice laïque, Irma Delafosse, arrivée depuis peu au village pour remplacer deux religieuses précédemment révoquées. À peine un mois après la publication de l'ouvrage, Louis Desprez et Fèvre sont poursuivis. Le style cru du roman choque, ce qui n'est pas une surprise pour Louis Desprez qui s'attendait déjà à créer la polémique avec ce roman. Lors de sa demande de publication à Stock, il écrit : « [...] je compte sur le scandale abominable qu' Autour d'un clocher va produire, peut-être une intervention policière, pour faire vendre l' Evolution naturalisteà deux mille. Il est inutile de vous dire après ça que je tiens à conserver toutes les crudités, toutes les violences de style dont le roman est semé. Je ne vous cache pas que vous risquez une saisie : si cela vous arrête, dites-le-moi franchement, j'aurai recours, à mon regret, à la Belgique ». Le 21 juin 1884, un réquisitoire introductif est délivré par Eugène Duval et tous les exemplaires de l'ouvrage sont saisis. L'origine des poursuites reste encore inconnue à ce jour. Maupassant relativisent cette notion de morale : « C'est un tableau de moeurs, brutal il est vrai, mais écrit avec conviction par un auteur très jeune, trop jeune, mais qui promet » À la demande de l'avocat général et par opposition à la volonté de Louis Desprez, le procès se déroule en huis-clos avec pour seuls auditeurs les jurés qualifiés de « douze têtes de pipes »par le jeune écrivain. La sélection de ces jurés va notamment être la cause d'une critique de la part de l'écrivain qui ne conçoit pas que de simples artisans puissent juger une oeuvre littéraire : « [i]l est absurde de faire résoudre une question d'art par un jury français composé de pharmaciens et de marchands de bonnets de coton » Louis Desprez défend ses idées jusqu'au bout. Il n'aura de cesse d'utiliser le « nous » pour parler au nom de l'école naturaliste, très critiquée à cette époque, notamment pour son souci du détail dans la description 38. Il tente également de justifier le style cru et grossier utilisé dans son roman et termine son plaidoyer par une lettre d'Émile Zola portée à l'égard du roman de Louis Desprez. L'écrivain et son éditeur sont reconnus coupable du délit d'outrage aux bonnes moeurs par sept jurés contre cinq et sont condamnés à un mois de prison et 1000 francs d'amende. Malgré tout, Louis Desprez décide de purger sa peine et entre à la prison de Sainte-Pélagie le 12 février 1885. Pensant être débarrassé au plus vite de cette affaire, les choses vont néanmoins prendre une tournure davantage dramatique. L'indignation des amis de Louis Desprez va perdurer. Pour cause, une malencontreuse erreur de placement. Dès l'arrivée du jeune naturaliste en prison, celui-ci se trouve, en effet, emprisonné au milieu des voleurs dans le quartier des droits communs. Il bénéficie d'un traitement jugé alors scandaleux par son entourage et ne tarde pas à contracter une bronchite qui va dès lors l'affaiblir considérablement. Après être resté à l'infirmerie durant une bonne partie de sa peine et grâce à l'acharnement de ses amis (Daudet, Laguerre, Zola) Louis Desprez sort de prison le 10 mars et rentre chez lui. La mort de Louis Desprez va inévitablement provoquer un tollé général dans la presse. Considéré comme la victime d'une erreur judiciaire, certains journalistes et écrivains ne vont pas cacher leur mépris vis-à-vis des circonstances de cette affaire qui ont provoqué un tel drame. Edmond de Goncourt ne cache pas sa colère et accuse l'État du sort de cet écrivain : « Desprez, cet enfant, cet écrivain de 23 ans, vient de mourir de son enfermement avec des voleurs, des escarpes, de par le bon plaisir de ce gouvernement républicain, - lui, un condamné littéraire !"
Abraham Pierre (directeur) ; Gamarra Pierre (Rédacteur en Chef)
Reference : 118168
(1968)
Europe, Les Éditeurs Français Réunis 1968 In-8 broché 21,5 cm sur 14. 501 pages + catalogue in fine. Cahiers d’illustrations en noir et blanc. Pliures au dos et 4 ème de couverture sinon bon état d’occasion.
Sommaire : Colloque Zola / Zola et son temps Zola et la critique - Zola et les communards - Zola et la démocratie parlementaire - Zola et les intellectuels - Zola et les magasins de nouveautés - L'argent - Zola, acquéreur de biens - Zola et la haine / Etude littéraire de l'oeuvre La personnalité du romancier - Le supplice de Florent - Le bestiaire d'Emile Zola - Le thème du souterrain - Religion et réalité dans Zola - Zola et la religion - Les trois villes - Zola évangéliste - Zola et le mystère - Aux sources de La fortune des Rougon - Le sens de l'oeuvre - Le réel et l'imaginaire dans Germinal - Le regard d'Emile Zola - Des poèmes lyriques de Zola - Zola conteur - Zola en Bohême - L'actualité de Zola en R.D.A. - Bibliographie en R.D.A. - La curée dans une classe de Ière / Le naturalisme Zola et Courbet - Zola critique d'art - Zola chez un public d'aujourd'hui - La formation des idées littéraires - Balzac et Zola - Diderot et Zola - Zola et le Wagnérisme - Vallès et Zola - Zola critique de son oeuvre - Zola écrivain du 20e siècle - Zola et le lecteur d'aujourd'hui / Soirée de cloture Présentation de la partie musicale - Zola, romancier de la transparence - Lire Zola - Zola et les arts - Zola et les images - Filmographie - Zola, j'y crois - Histoire naturelle et sociale - Itinéraire des logis de Zola - Notes biographiques - La maison des vagabonds (Roman, IV) / Chroniques 17e parallèle - Jaurès et son assassin - Le théâtre - Le cinéma - Les arts - Hommage à Léon Bazalgette - Les amis de Jean-Richard Bloch. Bon état d’occasion
L’ensemble unique de la correspondance manuscrite, en grande partie inédite, d’Antoine Guillemet à Émile Zola, écrite entre 1867 et 1901. 1867-1901. 121 lettres manuscrites autographes, la plupart en cahiers de 4 pages, soit 334 pages au total. Écrites à l’encre marron ou noir.
[playlist type="video" ids="16286"] Ensemble unique regroupant les 121 lettres manuscrites autographes envoyées par Antoine Guillemet à Emile Zola entre 1867 et 1901, dont 111 sont encore inédites. « C’est par l’intermédiaire de Paul Cézanne que Zola fit la connaissance de Guillemet le 7 mai 1866. Une amitié qui ne devait s’achever qu’avec la mort de Zola en 1902, commençait… Zola possédait plusieurs toiles de Guillemet : ‘Marine, Temps gris’ de 1872 et la ‘Campagne d’Aix’ (1866) dédicacée à Zola… Dès ses premières lettres à Zola, Guillemet déborde d’enthousiasme pour les jeunes artistes de la nouvelle école. Il admire Cézanne et présente avec bonheur la mise en œuvre de tableaux restés célèbres… Guillemet évoque Pissarro, Cézanne, Baille, Marion dans la première lettre (2 novembre 1866) si intéressante pour la biographie de jeunes hommes qui étaient inconnus à l’époque et qui sont devenus de nos jours des hommes célèbres… Evidemment, Guillemet, peintre paysagiste, voyage à la recherche éternelle du motif inspirateur. Isolé, il réclame des nouvelles de ses amis à Zola… Il arrive souvent que Guillemet exprime son enthousiasme pour les romans de Zola, en particulier pour ‘Madeleine Férat’… La plupart du temps, Zola et Guillemet, séparés pendant les mois d’été, ne s’écrivent que pendant cette saison… Qu’il est regrettable que les lettres de Zola à Guillemet écrites à cette époque aient été perdues. Les dernières lettres de 1869-1870 sont datées de Saint-Raphaël. On sent Guillemet proche de l’impressionnisme dans son admiration des belles couleurs méditerranéennes : il fait des études, des ébauches. Il ne quitte pas de vue les œuvres de ses amis Pissarro, Manet, Monet, Cézanne… En bref, Guillemet s’est ému pour les gens de cette époque, narguant des célèbres et aimant des obscurs qui ne le restèrent pas indéfiniment. Il y apporta parfois une discrimination pas toujours heureuse, mais, avec beaucoup d’esprit, il sut déguiser les sentiments que lui inspirait l’infériorité de son art, ou plus exactement une certaine impuissance créatrice… N’empêche que, jusqu’en 1870, sa correspondance avec Zola nous révèle le caractère spontané d’un homme de goût. » (Renée Baligand) Paul Alexis, ami intime d’émile Zola rappelle le contexte de cette rencontre : ”Une belle année d'ailleurs, pour Zola, que cette année 1866-67. De la jeunesse, de l'enthousiasme, et les premières douceurs du succès ! Toutes les difficultés d'une vie jusque-là si difficile, subitement aplanies ! De la liberté, plus de travail de bureau le tenant à l'attache ! Et, avec cela, de l'argent plus qu'il n'en avait jamais eu ! L'été venu, il put s'offrir une débauche de verdure, aux bords de la Seine, à Bennecourt. Là, pendant quelques semaines, les amis de Provence, Baille, Cézanne, Marius Roux, Valabrègue, vinrent tour à tour ; et je vous laisse à deviner les parties de canot, coupées de discussions artistiques qui faisaient soudain s'envoler les martinets de la berge. A Paris, tout en restant beaucoup chez lui et en noircissant déjà pas mal de papier, Zola avait fait de nouvelles connaissances, surtout dans le monde des peintres. Avec Cézanne, qui venait alors de rencontrer Guillemet, il fit le tour des ateliers, surtout des ateliers de l'école dite « des Batignolles, » qui fut le berceau des impressionnistes d'aujourd'hui.” La carrière de Guillemet débute en 1859, lorsqu'on lui passe commande d'une copie de la célèbre toile de Géricault, Le Radeau de la Méduse. En 1861, le jeune Guillemet est présenté à Jean-Baptiste Camille Corot par Berthe Morisot. Cette rencontre lui fournit l'occasion de côtoyer de nombreux peintres de l'avant-garde, tels qu'Édouard Manet, Camille Pissarro, Claude Monet et Gustave Courbet. Impressionniste, il est tenté, à partir de 1872, par le naturalisme influencé en cela par sa longue amitié avec Zola, qui espérait en lui « le génie attendu ». L'écrivain s'en inspire pour écrire L'Œuvre. Il va d’ailleurs demander à Guillemet de le documenter sur la peinture en 1885. Ce dernier devient une source essentielle de renseignements, d’anecdotes sur le jury des Salons et ses intrigues. Critique d’art et amateur de peinture paysagiste, Zola exprime en ces termes son intérêt pour Guillemet à l’occasion du Salon de 1875: “Un autre élève de Corot, Guillemet, se distingue par une remarquable élégance… Il aime les larges horizons et les rend avec un luxe de détails qui ne nuit pas à la splendeur de l’ensemble”. A l’occasion du Salon de 1876, Zola écrivait encore à propos de son ami : « Au nombre des jeunes paysagistes en passe de devenir à leur tour des maîtres, je nommerai Guillemet, dont les toiles furent très remarquées lors du dernier Salon. Cette année son tableau appelé ‘Villerville’ m’a paru encore meilleur. C’est tout simplement un rivage de mer à marée basse, des éboulis et des falaises à droite, la mer à gauche, une ligne verte à l’horizon. Cela donne une pression sombre et sublime : une brise saline venant de la mer vous souffle au visage ; le soleil se couche, l’ombre approche des immensités lointaines. Ce qui constitue l’originalité de Guillemet, c’est qu’il garde un pinceau vigoureux tout en poussant à l’extrême l’étude des détails. Il appartenait autrefois à un groupe de jeunes artistes révolutionnaires qui se piquaient de n’exécuter que des esquisses ; plus le côté technique était maladroit et plus bruyamment on vantait le tableau. Guillemet a eu le bon sens de se séparer du groupe et il lui a suffi de soigner davantage ses toiles pour connaitre le succès. Il est devenu peu à peu un personnage connu, tout en gardant, je l’espère, ses convictions premières. Sa technique s’est perfectionnée et son amour de la vérité est resté le même ». Toutes ces lettres sont écrites et envoyées par Guillemet depuis les divers endroits dans lesquels il réside à la recherche de l’inspiration : Aix-en-Provence, Paris, Bennecourt, Saint-Raphaël, Jersey, Villerville, les Sablons, … Parmi les 121 lettres manuscrites de cette correspondance, la seconde, datée du 2 novembre 1867 comporte en plus du message de Guillemet toute une page autographe de la main de Cézanne également adressée à Zola, alors que les deux amis peintres passent quelques semaines à peindre à Aix-en-Provence. Ces 121 lettres adressées par le peintre à l’écrivain entre 1867 et 1901 constituent un témoignage unique et extrêmement précieux sur cette époque. Description des us et coutumes du milieu artistique, anecdotes concernant des peintres depuis devenus incontournables, peinture des paysages français de l’époque, ces lettres sont surtout riches des échanges d’idées entre les deux hommes et la preuve d’une sincère et fidèle amitié mêlée d’une admiration réciproque.
Superbe ensemble de 3 photographies originales prises par Zola à la fin de sa vie, représentant sa fille Denise alors âgée de 11 à 13 ans. Entre 1897 et 1902. 3 photographies originales, tirages argentiques d’époque. 230 x 167 mm.
Superbe ensemble de 3 photographies originales prises par Emile Zola entre 1897 et 1902, présentant des portraits de sa fille Denise alors âgée de 11 à 13 ans. Les 3 portraits regroupés ici sont les suivants : -Denise de trois quarts profil, tête appuyée sur ses mains jointes, en robe fleurie. (1900-1902). -Denise de trois quarts profil, assise dans un fauteuil, col de dentelle blanche. (1900-1902). -Denise de face, le visage tourné vers la gauche, en bonnet de dentelle (1897-1902). Emile Zola (1840-1902) est un photographe méconnu. Ce n’est qu’à partir de 1895 qu’il s’est mis à la photographie : il a achevé le cycle des Rougon-Macquart et est l’écrivain le plus célèbre de l’époque. C’est avec passion qu’il devient photographe, après avoir acheté dix appareils et installé chez lui un laboratoire. Il pratique la photo en toutes circonstances : en famille et dans les rues de Paris, mais aussi lors de l’exil à Londres consécutif à l’affaire Dreyfus, ou encore, peu avant sa mort, à l’occasion de l’exposition universelle de 1900. Jusqu’à sa mort, il prendra environ 6000 clichés pour la plupart disparus ou inédits, c’est dire l’intensité du travail photographique de l’écrivain et de l’énergie qu’il y déploya. L'œuvre photographique d'Emile Zola, révélée en 1979 par l'étude que lui consacra François-Emile Zola, puis par diverses expositions, montre l'acuité du regard que l'écrivain porta sur la ville et le monde contemporain. La photographie de famille tient une place importante dans la production photographique de Zola. Les photos d’Emile Zola sont très rares sur le marché. La majorité d’entre elles sont conservées au Musée d’Orsay et au Musée de Médan. Le Musée d'Orsay a fait l'acquisition de vingt-six portraits de Denise, la fille que l'écrivain eut de Jeanne Rozerot ; ceux-ci ont été réalisés entre 1898 et 1902, date de la mort de l'écrivain. Ces portraits témoignent de l'attachement sensible qu'il portait à sa fille. Zola opère ici en artiste, faisant adopter à Denise de nombreuses attitudes méditatives et gracieuses, avec la conscience d'un photographe professionnel. Ces pièces illustrent l’immense passion que Zola eut pour la photographie. « Zola est photographe comme il est écrivain : à la recherche de la vérité, il écarte les accessoires, refuse les poses théâtrales alors à la mode, ne pratique aucune retouche. Sa recherche concerne avant tout le cadrage ou la perspective, et il explore tous les formats, utilise tantôt les plaques, tantôt la pellicule qui vient de faire son apparition. » Denise Le Blond-Zola (1889-1942), la fille de Zola et de Jeanne Rozerot, lingère et maitresse de l’écrivain, garda de son père un impérissable souvenir. Après la mort du romancier, Alexandrine Zola, l’épouse légitime du romancier, s'occupa de son éducation et lui fit connaître tous les habitués des jeudis de la rue de Bruxelles. Elle épousa à l'âge de 19 ans, un des plus fervents admirateurs de Zola, Maurice Le Blond, et eut trois enfants, Aline (1909), Françoise (1911) et Jean-Claude (1914). Dotée d'un réel talent littéraire, elle publia dans la célèbre collection de la Bibliothèque rose, sous le pseudonyme de Denise Aubert, plusieurs romans pour enfants, dont La Villa dans les dunes (1921) et La Maison forestière (1925). Après avoir collaboré, avec son mari, à la documentation de l'édition Bernouard des Oeuvres complètes de Zola, elle fit paraître, en tête du premier volume, une étude biographique de son père; ce travail, développé, devint en 1931 Emile Zola raconté par sa fille. Elle fit partie, avec Judith Cladel et Lucie Delarue-Mardrus, d'une académie féminine des lettres, et participa à la préparation d'une anthologie des femmes françaises, qui demeura inédite. La même dévotion pour Émile Zola unissait la maîtresse et la femme légitime. Ainsi cette dernière fit reconnaître les enfants, après la mort de Zola qui, dès 1906, purent porter le nom de leur célèbre père. Précieux ensemble de trois tirages originaux faits par Zola lui-même, dans un état de conservation exceptionnel. Provenance : Famille Zola, avec authentification des tirages.
EUROPE. AVRIL-MAI 1968. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 501 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Colloque Zola .ZOLA ET SON TEMPSMadeleine REBÉRIOUX: Zola et la critique ..Roger RIPOLL:Zola et les Communards ...Daniel DELAS:Zola et la démocratie parlementaire ...DISCUSSION: Robert RICATTE, Madeleine REBÉRIOUX,Aimé GUEDJ, Daniel BAGGIONI, Daniel DELAS .André DASPRE:ZolaetlesIntellectuels ...DISCUSSION: Pierre ABRAHAM, André DASPRE, Robert RICATTE .Maurice BOUVIER-AJAM: Zola et les magasins de nouveautés ...Jean BOUVIER:L’Argent J.-Cl. LEBLOND-ZOLA: Zola, acquéreur de biens ...DISCUSSION : André WURMSER, Maurice BOUVIER-AJAM Jean BOUVIER, A.-J. SALVAN, Robert RICATTE, Rita SCHOBER, Elliott GRANT, Aimé GUEDJ, Daniel BAGGIONI André WURMSERZolaetlahaineÉTUDE LITTÉRAIRE DE L’ŒUVREJa. KULGZYCKA-SALONI: La personnalité du romancier .David BAGULEY:LesupplicedeFlorent.DISCUSSION : Philippe BONNEFIS, David BAGULEYPhilippe BONNEFIS:Lebestiaired’Emile Zola .DISCUSSION : Rita SCHOBER, Ph. BONNEFIS, P. ABRAHAM.Auguste DEZALAY:Le thème du Souterrain ...DISCUSSION : Roger RIPOLL, Auguste DEZALAY, JacquesDUBOIS, Roger RICATTE ...A.-A. GREAVES:Religion et réalité dans Zola.F.W.J. HEMMINGS:Zola et la religion.Jean BOULIER:Les Trois Villes Pierre COGNY:Zola évangéliste...Pierre PARAF:Zola et le mystère DISCUSSION : Armand LANOUX, Aimé GUEDJ, Rita SCHOBER, Pierre PARAFMaurice AGULHONAux sources de « La Fortune des Rougon »DISCUSSION : Roger RIPOLL, Maurice AGULHON Henri GUILLEMIN:Lesensdel’œuvreHenriette PSICHARI:Le réel et l’imaginaire dansGerminalHenri MITTERAND:Le regard d’Emile Zola ...DISCUSSION : Fr. ROBERT, R. RICATTE, H. MITTERAND, J. DUBOIS, P. ABRAHAM, A. GUEDJ, un Auditeur, A.-J. SALVAN.Frédéric ROBERT:Despoèmes lyriques de Zola .DISCUSSION : Pierre ABRAHAM, Frédéric ROBERT .Robert RICATTE:Zolaconteur.DISCUSSION : Henri MITTERAND, Daniel BAGGIONI ..Karel LIVANSKY:Zola en Bohême Rita SCHOBER:L’actualitédeZolaenR.D.A... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues