Editions De La Paix Broché Bruxelles 1947 384 pages en format 14 - 20 cm
Reference : 043462
Bon État
Librairie Internet Antoine
Henry Charlier
0032476413494
accepte paiement par : PAYPAL Virements Européens Envois : Poste et MONDIAL RELAY
Édition originale de la meilleure description de la ville d’Edo (l’actuelle Tokyo) au milieu du XIXe siècle, ornée de plus de 600 gravures sur bois. Précieux exemplaire conservé dans ses élégantes brochures japonaises d’origine. Tokyo, 1834-1836. Tokyo, Suwaraya Ihachi, Tenpo 5- Tenpo 7, [1834-1836].20 volumes in-4 sur papier japonais de riz ou de mûrier. Conservés dans leurs brochures d’origine bleues à motifs gaufrés de branches de pins, pièce de titre sur le plat supérieur de chaque volume, sutures probablement renouvelées. Deux étuis modernes de toile beige. Reliure de l’époque. 258 x 170 mm.
Édition originale de la meilleure description de la ville d’Edo (l’actuelle Tokyo), la plus grande ville du monde au milieu du XIXe siècle. H. Kerlen, Catalogue of Pre-Meiji Japanese Books and Maps in Public Collections in the Netherlands, Amsterdam, 1996, n 224; V. Béranger, Recueils Illustrés des Lieux Célèbres, Ebisu, Tokyo, 2002, pp. 81-113; T. Screech, The Western Scientific Gaze and Popular Imagery in Later Edo Japan, Cambridge Univ. Press, 1996. “Le genre des Meisho-zue nait au Japon a la fin du XVIIIe siècle. Gravures et texte concourent au recensement de l’histoire locale et du patrimoine des villes traversées par les voyageurs. Destinés à vulgariser l’histoire des lieux, à faciliter l’appropriation topographique et intellectuelle de la géographie du pays, ils connurent un large succès.”(V. Béranger, La réception des Meisho-zu dans la France du XIXe siècle.) « Meisho-zue : dénomination des livres illustrés qui décrivent les paysages et présentent l’histoire des lieux célèbres de Kyôto, Edo et quelques provinces. Ils furent publiés vers la fin de l’époque d’Edo. L’origine de ce genre d’ouvrage remonte aux guides des lieux célèbres (meisho-ki) écrits au début de l’époque d’Edo. Si on compare le meisho-zue au meisho-ki, on remarque que les images y sont plus nombreuses et ont plus d’importance que les descriptions verbales. Les illustrations sont réalistes et ont subi l’empreinte de la peinture de genre… Les Meisho Zue les plus connus sont le ‘Yamato Meisho Zue’, ‘l’Ise Sangu Meisho zue’ et ‘l’Edo Meisho zue’ sur Edo (1836). » (Seiichi Iwao, Dictionnaire historique du Japon, II, 115). Pendant 40 ans, trois membres de la famille Saito qui faisaient partie du gouvernement d’Edo, se sont succédé afin de rassembler les informations nécessaires à la description de la capitale shogunale. Les lieux célèbres d’Edo ne voient vraiment le jour qu’après le terrible incendie qui détruisit la ville antérieure en 1657 car après cette date la ville fut entièrement reconstruite. Saitō Yukio Nagaaki (1737–1799) initia le projet en 1791 mais mourut avant de l’avoir terminé. Son beau-fils, Saitō Yukitaka Agatamaro (1772–1818), entreprit de nouvelles recherches dans la région d’Edo et continua son œuvre. Il mourut aussi avant de terminer le projet. Son fils, Saitō Yukinari Gesshin (1804–1878), rédigera le projet final, une géographie humaine très détaillée, qu’il rendra public en 1834. Le succès de l’ouvrage fut considérable et il devint rapidement un best-seller au Japon. Le texte mélange le chinois et le japonais. L’abondante illustration se compose de plus de 600 gravures sur bois, la plupart sur double page, réalisées par Hasegawa Settan (1778-1843). Ce dernier excelle dans l’illustration de temples, ruines, monuments, foires, festivals populaires, la vie des paysans, négociants de saké, théâtres, lieux de divertissements, maisons closes... Les illustrations, très vivantes sont empruntées à la littérature, à des évènements historiques ou légendaires, et à des scènes de mœurs contemporaines. L’une des illustrations du volume 7 montre la grande statue du Buddha Amida dans son environnement de l’époque. Très bel exemplaire de toute pureté conserve dans ses élégantes brochures japonaises d’origine.
Parfumeries de France. 1951. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 68 pages - nombreuses photos en noir et blanc dans le texte - quelques dessins en couleurs dans le texte - couverture jaunie, rousseurs.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Paris ville de lumière, d'optimisme et de gaieté - Paris ma grande ville a 2000 ans - collections de printemps-été - être belle dans la journée et le soir - la haute coiffure française présente ses modèles - impressions des Etats-Unis - Cécile Aubry ou l'art pour l'art - il était une fois - les mouchoirs parfumés - Daumier et les parfums - soins de printemps - connaissance des parfums - la science au service de la beauté - le roman de la rose - dernières créations. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1749 A Paris, Chez De Bure, l'aîné, Libraire - 1749 (Première édition) - Avec Approbation et Privilège du Roi - In-12 (10x16,5cm environ), reliure pleine peau, 5 nerfs, fleurons, filets et pièce de titre dorés au dos, tranches rouge - 277 pages + Table des matières et approbation - Cul-de-lampe
Bon état intérieur (rares rousseurs), malgré cuir légèrement érodé et éraflé - Petit manque de matière à la coiffe inférieure - Trou probablement dû à bibliophage au dos (sans report) - Seconde charnière à nue, dû à déchirure du papier recouvrant les gardes (réparation possible) - Etiquette du propriétaire sur le second plat
Actes Sud, 2003. In-12 broché, couverture à rabats.
"J'ai compris que chacun avait apporté dans cette grande ville ce qu'il avait: l'un, l'ombre du prince d'Elseneur, l'autre, la longue silhouette du chevalier espagnol; le troisième, le profil du séminariste de Dublin, cet immortel ; le quatrième, un rêve, une idée, une mélodie. La chaleur torride d'une vallée, le souvenir d'une tombe ensevelie sous la neige ; une formule mathématique, divine dans sa grandeur, ou le tintement des cordes d'une guitare... Tout cela s'est fondu dans cette ville, sur ce cap, formant cette vie à laquelle je m'apprête à participer." * La librairie la Bergerie est sur le point de déménager - c'est la raison pour laquelle nous vous proposons jusqu'à la fin de l'année une remise de 10% sur tout le stock (pour les ouvrages encore en rayons) et de 20% sur ceux qui, déjà mis dans les cartons de déménagement, ne pourront être livrés qu'en début d'année prochaine. La remise sera déduite des prix affichés *
In-12 de (2) ff., 153, (1) de table pp., (1) f. de privilège - 64 pp., demi-basane lavallière mouchetée, dos lisse, titre doré, tranches mouchetées bleues (reliure de l'époque).
"Réunion de deux essais, à la veille de la Révolution, sur la question des établissements hospitaliers parisiens, en éditions originales. Dès 1765, dans le tome VIII de l'Encyclopédie, Diderot dressait un réquisitoire sans appel de l'Hôtel-Dieu, plus important établissement de soins à Paris. Porte-parole des penseurs de Lumières, il dénonçait les conditions d'hygiène désastreuses réservées aux malades entassés et mêlés en dehors de la plus élémentaire prophylaxie. À la suite d'un incendie qui, en 1772, détruit une partie des bâtiments, un long débat public s'engage autour de l'Hôtel-Dieu. En 1785, Louis XVI interroge l'Académie des Sciences : propositions et mémoires se multiplient. C'est dans ce contexte qu'en 1786, Dupont de Nemours publie ses Idées sur les secours à donner aux pauvres malades dans une grande ville. Le physiocrate se prononce pour la dissolution de l'Hôtel-Dieu et en faveur des soins à domicile. Il encourage parallèlement la multiplication de petits hospices pour accueillir les malades indigents sans domicile, ainsi que l'instauration de maisons de santé recueillant les malades entretenus par la charité privée. Les Idées de Dupont suivent la publication, en 1785, du projet des architectes Coquéau et Poyet, Mémoire sur la nécessité de transférer et de reconstruire l'Hôtel-Dieu de Paris, qui propose d'élever sur l'île des Cygnes un bâtiment avec des salles en étoiles autour d'une vaste cour circulaire. Dans son Essai sur l'Établissement des Hôpitaux dans les Grandes Villes, Coquéau entreprend de répondre à Dupont de Nemours : ""n'auroit-il pas trop écouté des idées de sagesse & d'économie qui, toutes louables qu'elles soient, pourroient servir de prétexte à des vues directement contraires à celles de la bienfaisance & de l'humanité […] c'est d'un besoin public, c'est d'un des premiers besoins de l'État. […] La grande erreur de l'Auteur, ainsi que de la plupart des partisans du système des Hospices, est de donner trop à la confiance, est de trop compter sur l'influence des vertus privées."" Bel exemplaire. De la bibliothèque Mouchy avec ex-libris et numéro d'inventaire : 387. I.N.E.D., 1191 (Dupont) et 1607 (Coquéau). - C. Cheminade, ""Architecture et médecine à la fin du XVIIIe siècle : la ventilation des hôpitaux, de l'Encyclopédie au débat sur l'Hôtel-Dieu de Paris"", Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, n°14, 1993. pp. 85-109."