Editions J Duculot broché Bristol illustré Gembloux 1991 171 pages en format 15 - 24 cm 2-8011-1001-9
Reference : 042564
ISBN : 2801110019
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S.n., Paris 27 Juin 1982, 13,5x21cm, une feuille.
Lettre autographe datée et signée d'une page de Georges Dumézil adressée à Thierry Maulnier (13 lignes à l'encre noire sur un feuillet à en-tête du Collège de France). Pliures centrales inhérentes à la mise sous pli, tampon imprimé "Fonds archives privées Maulnier" en angle inférieur gauche de la missive. L'Immortel Georges Dumézil remercie son confrère académicien Thierry Maulnier pour l'envoi de son Introduction à la poésie française, dont il fait une critique mitigée : "Votre Introduction à la poésie française, que je ne connaissais que de renom, m'a donné les jouissances et irritations attendues." en précisant sa pensée: "... il suffit de s'entendre sur les mots, et d'abord sur "poésie". [...] Mais quand votre tondeuse est passée, mon vieux mauvais goût relève quelques têtes (je n'ose pas dire de nom. Si j'adore Chantecler)." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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4 pages autographes de 49 vers signés sur 2 feuillets in-4 (avec deux repentirs), avec mention à l'encre, d'une autre main, en bas de la dernière page : "Paris Bd Saint Germain 1902" : Nous en livrons une transcription partielle : [ Manuscrit autographe signé ] Page d'Histoire : [ Il évoque la mort du dauphin Louis puis continue ... ] "Et le peuple affranchi déjà de son tyran / Se souvint tout à coup des Comtes émigrants, / Douta de voir jamais leur race anéantie / Et n'osa point trouver la Liberté grandie / Avec sous son pied rouge un cadavre nouveau, / Ce cadavre d'enfant et non de tyranneau. / Or, comme un meurtrier poursuivi par son crime / Voit toujours devant lui les traits de sa victime / O France qui ne fut méchante qu'une fois / Tu devrais le revoir ce fils blond de tes Rois / Et quand des imposteurs t'ont dit chacun : "Regarde!" / "Je suis Louis dix-sept ! " tu répondis, hagarde : / "Tous mes Rois sont morts, tous !" Et tu devais souffrir, / Car tu connaissais bien comme ils savaient mourir !" / 'Et c'était tout le temps et l'angoisse et la gêne / Dans cette liberté que tu goûtais à peine ! / Sans cesse on l'habillait de régimes nouveaux / Aussitôt rejetés, n'étant pas aussi beaux; / Tel un amant jaloux qui cherche avec ivresse / Les plus brillants joyaux pour parer sa maîtresse / Et n'en juge pas un digne de sa beauté, / Tel, le peuple, voulant orner la Liberté / Lui mit le Consulat après le Directoire / Et trouvant tour à tour chaque robe trop noire, / Chaque gouvernement trop étroit ou trop laid, / Enfin croyant trouver celui-là qu'il fallait / La força d'embrasser un vêtement, le pire / Et lui meurtrit le cou dans ce carcan : l'Empire / Mais nul ne supposa que son avènement / Sonnait pour nos aïeux l'heure du châtiment. / [ ... ] "Et la France partit dans la gloire au trépas ! / Et la France mourut ne s'apercevant pas / Qu'elle payait ainsi quelque dette divine, / Qu'un sabre châtiait alors la guillotine / Et que livrant à l'Aigle un par un tous ses fils / L'Aigle en les dévorant vengeait la fleur de Lys".
Beau poème autographe signé de Maurice Renard (1875-1939), l'écrivain à succès de nombreux romans fantastiques et de science-fiction, parmi lesquels le célèbre ouvrage "Les Mains d'Orlac". Dans le présent poème manuscrit, il évoque la mort tragique du dauphin Louis-Charles de France (1785-1795), connut comme "Louis XVII", et le poids de ce crime sur la conscience de la Nation... Bon tat (petites fentes en pliures)
Quelques annotations au crayon à papier, PM-DX2-C41, Paul Faynel Imprimeur, 1982
Assez bon