Librairie Arthème Fayard Paris 1935 442 pages en format 11 - 18 cm - reliure rigide en cuir au dos avec titre en dorure Exemplaire de bibliothèque
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Reference : 021694
(1998)
ISBN : 2850880728
Paris 1998 CITADELLES et Mazenod Hardcover Fine
L'art italien, 2 volumes : du IVe siècle à la renaissance. de la Renaissance à 1905 deux volumes dans un étui, reliure toile blanche avec jaquette, 320 x 255 mm, volume 1 : du IVe siècle à la renaissance : 615 pg volume 2 : de la Renaissance à 1905 : 640 pg avec illustrations en couleur, en très bon état
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«La plus importante des trois éditions données par Kerver de la première traduction par Jean Martin, du plus beau et du plus célèbre livre italien de la Renaissance, publié en 1499 à Venise par Alde.» (Pierre Berès). Paris, Jacques Kerver à la Licorne, 1561. In-folio de (6) ff., 157 et (1) f. pour la marque de Kerver. Infime déchirure ds. l’angle inf. f. 49, mouillure marginale sans gravité sur qq. ff. plus prononcée sur les 5 derniers ff. Pleine basane marbrée, encadrement d’un triple filet à froid, dos à nerfs orné, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle. 333 x 220 mm.
«La plus importante des trois éditions données par Kerver de la première traduction par Jean Martin, du plus beau et du plus célèbre livre italien de la Renaissance, publié en 1499 à Venise par Alde.» (Pierre Berès). Brunet, IV, 779; Harvard, French, n°147; Jean Martin, Un traducteur au temps de François Ier et de Henri II (Cahiers V.-L, Saulnier, 16), Paris, 1999; D. Cordellier, Luca Penni, un disciple de Raphael à Fontainebleau, Paris, 2012, pp. 111-113. Elle est ornée de 181 gravures sur bois dont 13 à pleine page. Le dessin du beau titre gravé aux termes-satyres a récemment été attribué par Dominique Cordellier à Luca Penni. Les figures reprennent certains des bois de l’édition aldine en les adaptant. «C’est donc un livre un peu autre que l’original qui est ainsi proposé au public… Qui s’intéresse à l’Antiquité, à l’architecture, aux palais et aux jardins… Oubliant que le Poliphile est une narration romanesque, la plupart des lecteurs du XVIe siècle y cherchera des modèles d’architecture». (Martine Furno, notice du CESR) Cet extraordinaire roman d’amour est l’un des plus marquants de la littérature de la Renaissance. L'ouvrage est dédié au comte de Nanteuil de Hardouyn, Henri de Lenoncourt, gouverneur de Valois par le traducteur Jean Martin. Le livre est ainsi devenu spécifiquement français, le traducteur indiquant lui-même qu'il a œuvré à partir d'un « langage italien meslé de grec et de latin». Le texte, devenu surtout célèbre par la très belle édition imprimée par les Alde en 1499, est d'un intérêt capital et peut être regardé, à juste titre, comme l'une des têtes d'école du roman de fiction. Magnifiquement imprimée par Marin Masselin cette édition est la dernière et la plus importante des trois données par Kerver. Ce sont les mêmes figures que dans la première édition française donnée par le même éditeur en 1546; seule une figure a été modifiée : celle, à pleine page, du feuillet B6 v°, représentant une porte antique à colonnes munies de chapiteaux dérivés de l'ordre dorique et tendant vers le composite. On voit ainsi se manifester une préoccupation architecturale clairement exprimée. Dans l'édition française de 1546, comme dans l'aldine de 1499, cette gravure, ne montrait pas les chapiteaux des colonnes et reproduisait un dessin assez informe, encombré de commentaires rapportés en reproduction d'écriture et avec des chiffres. « Cette édition présente, comme celle de 1554 qui l'a précédée, une très intéressante variante par rapport à la première française de 1546. Remplaçant le privilège du 8 mars 1543 de l'édition de 1546, le verso du titre contient un feuillet liminaire, curieusement rédigé en latin, signé, de Jacques Gohory, 1520-1576, d'ancienne origine familiale toscane. Proche de la Pléiade et du cercle d'Antoine de Baïf, Gohory se consacra aux études de poésie, musique, alchimie, histoire naturelle, philosophie, médecine, après avoir été chargé de missions en Flandres, en Angleterre et à Rome. On lui doit la création d'une académie privée, le Lyceum philosophal, qui rivalisait avec l'Académie royale de poésie de Baïf, fondée deux ans plus tôt, ainsi que la traduction française de nombreux textes latins, italiens ou espagnols. Cette note, parue pour la première fois dans l'édition de 1554 publiée au lendemain de la mort de Jean Martin et que l'on retrouve dans toutes les éditions ultérieures, confirme l'indication donnée par Martin dans son introduction de l'acrostiche formé par les lettres initiales de chacun des chapitres donnant la clef de la paternité de l'œuvre : Poliam prater franciscus columna peramavit (Frère François Colonna brûla d'amour pour Polia). Dans sa dédicace à Henri de Lenoncourt, son protecteur, et dans son avis aux lecteurs, Jean Martin indique qu'une traduction par un gentilhomme vertueux lui fut donnée par un ami pour être revue ; il ajoute qu'à son regret le texte italien n'a pas été traduit directement par Nicolas Herberey. Dans sa note, Jacques Gohory s'identifie comme l'ami qui transmit l'ouvrage à Jean Martin après qu'un certain chevalier de Malte en eut tracé une esquisse, on a cru voir en ce dernier le frère du dédicataire, le cardinal Robert de Lenoncourt, dont Martin fut quelque temps le secrétaire ». «Un des ouvrages illustrés les plus célèbres du XVIe siècle. Il a exercé une influence considérable, non seulement sur l’esthétique du livre à cette époque mais aussi dans les multiples applications de l’art décoratif.» (Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, p. 156). Les initiales en arabesques contenant le célèbre acrostiche avec le nom de l’auteur, qui faisaient leur première apparition à Paris, ont été spécialement dessinées pour ce livre. Leur aspect est amélioré par rapport à celui de leur première utilisation dans les deux autres éditions par Kerver de l'Hypnerotomachie puisqu'elles ne sont plus entourées d'un filet comme dans l'édition de 1546 et présentent de ce fait toute l'élégance de leur construction. On trouve à la suite de la dédicace un poème liminaire français au verso duquel est imprimé un sonnet italien où l'on observe des variantes avec le texte publié en 1546, aussi bien dans l'original italien que dans la traduction française donnée en vers au-dessous : les initiales gpm qui dans l'édition de 1546 précédaient le sonnet italien ont disparu, et la devise italienne qui le suivait est remplacée par cette devise latine : Coelum, non solum (Le ciel, non la terre). Les beaux exemplaires en reliure ancienne sont rares: Christie's London adjugeait il y a 17 ans un exemplaire sans âme relié au XXe siècle par Sangorski et Sutcliffe, pour 20000 € (Christie's, July 11, 2000, lot 154). Un second exemplaire en parchemin usagé, était vendu 27500 € il y a 22 ans à Paris. (Pierre Berès – Livres et manuscrits significatifs, Paris, 1995, n°15). Quelques années plus tard, en 2010, la Librairie P. Sourget cataloguait et vendait 35000 € un exemplaire relié en vélin du XVIIe siècle mesurant 25 mm de moins que le présent exemplaire. Précieux exemplaire complet, à très belles marges (hauteur: 333 mm), conservé dans sa reliure du XVIIIesiècle, de l’une des œuvres les plus marquantes de la littérature illustrée de la Renaissance.
Bel exemplaire des bibliothèques du duc de La Valliere et de William Beckford. Francfort, Johann Feyrabend for Theodor de Bry, 1597-1598-1600-1602 6 parties reliées en 2 volumes in-folio de: I/ (8) ff. dont 2 portraits à pleine page de Boissard et de Bry, 1 carte dépliante de l’Italie, 161 pp. ch. 163, (1) f.bl., (3) ff. dont 2 portraits à pleine page, 211 pp., 13 pp. d’index ch. 9, (1) f., (11) ff., 42 pp., 4 planches sur double page, 2 cartes dépliantes et 141 planches à pleine page; II/ (2) ff., (4) ff., 47 pp., (1) f., (9) ff., 375 planches à pleine page, 5 planches inédites reliées à la fin. Chaque partie comporte un frontispice gravé. La 5e partie a été reliée par erreur après la partie 6: ses planches viennent immédiatement après celles de la IVe partie, son titre-frontispice a été inséré entre le texte et les planches de la 6e partie, et ses 10 ff. de pièces liminaires placés tout à la fin du volume, quelques rousseurs dans la VIe partie. Maroquin rouge, triple filet doré en encadrement, dos à nerfs à fleurettes, fleurons et annelets dorés, tranches dorées. Reliure du XVIIIe siècle. 310 x 195 mm.
[video width="1842" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/BOISSARD-1.mp4"][/video] Edition originale de l’un des grands livres sur Rome. Adams, B, 2331-32-36-38-39-41; Cicognara 3626 ; Graesse I, p. 475 ; Brunet I, 1069 ; Kissner 54; Schudt 715; Rossetti II, 1160. L’ouvrage eut une influence considérable parmi les historiens. Winckelman l’appréciait encore comme source d’information. Le troisième plan, celui de la Rome « moderne », gravé par de Bry en 1597, dérive du plan Brambilla-Vanaest de 1590, avec une présentation différente de la basilique Saint-Pierre. Les figures ont été dessinées par le poète et antiquaire bisontin J.-J. Boissard (1528-1602) qui avait passé sa vie à étudier les chefs-d’œuvre de l’ancienne Italie. Elles ont été gravées par son ami Théodore de Bry. Quelques planches de la deuxième partie sont dues au buriniste français Jacques Granthomme, dont la signature figure sur sept d’entre-elles ainsi qu’au frontispice (cf. Inventaire du Fonds Français XVIe, I, p. 452-454, nos 26-33). The Antiquitates romanae were intended to offer scholars and visitors to Rome a guidebook of the city’s ancient monuments while also highlighting its Renaissance glory with information on its spectacular archeological collections. Boissard stayed in Rome between 1556 and 1559, sketching drawings of the Eternal City’s numerous antiquities, and taking precious notes on the collections of antique statues, steles, bas-reliefs, and inscriptions displayed by cardinals, princes and aristocrats in their Roman palaces and gardens. His monumental work is therefore considered not only a valuable primary source, but also the most influential travel guide of Renaissance Rome, since Part I offers an itinerary for a four-day tour around the city. Further, the work testifies to the vastness of Boissard’s readings, as he frequently makes use of accounts and inventories compiled by other authors including Flavio Biondo, Pomponio Leto, Bartolomeo Marliani, Onofrio Panvinio, Fulvio Orsini, and Ulisse Aldrovandi. Illustration : 521 gravures à l’eau-forte, 6 frontispices, une carte d’Italie, 3 plans dépliants de Rome, deux portraits répétés quatre fois de de Bry et Boissard. «Les six grands volumes d'Antiquitates Romanae urbis de Boissard sont l'œuvre d'un artiste et d'un savant. L'artiste a le souci du trait, des physionomies et du positionnement du regard par rapport aux objets...» (Alain Cullière, Bibliothèque lorraine de la Renaissance, catalogue d'exposition, Metz, 2000, n° 100). Pièces jointes : 5 gravures : la première reproduit le tableau de Raphaël dans l’église Saint-Augustin de Rome, les deux suivantes des sculptures antiques et les deux dernières deux molosses en marbre du palais du cardinal Vitellio, découverts en 1558 près du Tibre, via Vitellia. Bel exemplaire des bibliothèques du duc de La Valliere et de William Beckford. Exemplaire du duc de La Vallière, puis de Beckford, revêtu, probablement par Derome, de reliures en maroquin rouge, caractéristiques de la bibliothèque ducale. L’illustration inédite comportant dans le second volume cinq planches supplémentaires a sans doute été insérée par le relieur à l’instigation du duc de La Vallière. Provenance : Louis-César de La Baume Le Blanc, duc de La Vallière (Paris, 1783, n° 5484, acquis par Née de la Rochelle), William Thomas Beckford (Londres, 1882, I, n° 1027 : 24 £ pour Ellis & White).
Un brillant témoignage sur les fêtes de la Renaissance, imprimé à Paris en 1597. De la bibliothèque Horace de Landau, avec ex-libris. S. l., 1597.In-4 de 24 planches gravées numérotées y compris le titre frontispice. Les planches 19 et 22 sont coupées au cadre et remontées. Ainsi complet. Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs avec le titre et la date de publication frappés or. Reliure du XIXe siècle.289 x 193 mm.
Édition originale fort rare illustrant les mascarades de la Renaissance, œuvre de Robert Boissard, dessinateur et graveur au burin né à Valence en 1570.Lipperheide, 3167 ; Brunet, I, 1070 ; Rahir, 331 ; Colas, 368 ; Cicognara, 1594 ; Graesse, Trésor de Livres rares, I, 475.Parent de Jean-Jacques Boissard, il a gravé d’après les dessins de celui-ci plusieurs des figures illustrant les Icones vivorum illustrium (Francfort, 1597). On lui doit, en outre, un portrait de Ronsard et un portrait d’Henri IV.Entièrement gravé, l’ouvrage est orné d’un titre dans un encadrement architectural, et de 23 planches dessinées par Jean-Jacques Boissard et gravées par Robert Boissard. La plupart ont été à l’époque rehaussées de couleur jaune.Le volume fut imprimé à l’époque de la grande vogue des mascarades.Généralement données dans les résidences royales, ces divertissements étaient essentiellement chorégraphiques.Ils avaient lieu dans une salle ayant la forme d’un « carré long », garnie sur les côtés de fauteuils ou de gradins, dans lesquels prenaient place le roi, sa famille et, selon leur rang, des courtisans. Une troupe de danseurs, conduite par un prince ou une princesse, accompagnée de quelques figurants, chanteurs et instrumentistes, paraissait au cours d’un bal, après avoir convenu d’un thème en rapport avec leurs déguisements et les entrées qu’ils exécutaient.Spectacles assez brefs, sans intrigue, ils pouvaient néanmoins comporter quelques décorations et même des machines. Mais généralement les représentations n’avaient lieu qu’avec des costumes auxquels on accordait le plus grand soin en dépensant pour eux des sommes aussi importantes que pour ceux des opéras.Les mascarades étaient organisées pendant le carnaval, au mois de janvier, février et mars, avant le carême, période de l’année durant laquelle s’exprimaient, selon des habitudes séculaires, plus de liberté et de fantaisie.Cette suite des mascarades qui a rendu célèbre le nom du graveur Robert boissard, n’est pas un simple recueil de « grotesques ». Ces couples maniérés aux visages caricaturaux sont accompagnés de légendes moralisatrices qui mettent ces inventions à mi-chemin entre les recueils de devises et d’emblèmes, si en vogue à l’époque, et ceux des proverbes, plus populaires, dans le genre de ceux de Lagniet (vers 1650).Bel exemplaire à grandes marges. Un brillant témoignage sur les fêtes de la Renaissance, imprimé à Paris en 1597.Provenance : de la bibliothèque Horace de Landau (1824-1903) avec son ex libris sur le contre-plat.
Pontoise, Paris, 1886 in-4, 102 pp., frontispice, 2 planches, broché. Petits manques à la couverture.
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