Hatier broché Bristol illustré Paris 1969 connaissance des lettres - 174 pages en format 12 - 16 cm - gravures hors texte
Reference : 030193
Bon État
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Et Arouet devint Voltaire VOLTAIRE (François-Marie Arouet de).
Reference : 9050
(1719)
A Paris, chez Pierre Ribou, Pierre Huet, Jean Mazuel, Antoine-Urbain Coustelier, 1719. In-8 de (8)-131 pp., vélin souple (reliure de l'époque).
Edition originale rare du premier livre imprimé de Voltaire.Après une tragédie de collège Amulius et Numitor, dont seuls quelques fragments sont conservés, Voltaire avait commencé dès l'âge de dix-huit ans la tragédie d'Oedipe. Acceptée en janvier 1717 (Voltaire a alors 24 ans), la pièce ne fut jouée qu'après un séjour à la Bastille de Voltaire, suivi de son exil à Chatenay, les comédiens ayant longtemps manifesté de la répugnance à jouer une pièce déjà traitée par Corneille. Représenté le 18 novembre 1718, Oedipe eut un tel succès qu'il eut, fait rare pour l'époque, quarante-cinq représentations consécutives et se maintint longtemps au répertoire. La pièce est suivie de six Lettres écrites par l'auteur, qui contiennent la critique de l'Oedipe de Sophocle, de celui de Corneille et du sien.Ex-libris manuscrits sur la garde supérieure : Mahée, Bonvigny 1884 ; Arthur Mayer estime et reconnaissance 1902. Vélin fripé et légèrement noirci mais bon exemplaire.Bengesco 2 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 1260.
A Berlin, , 1784. In-12 de 108 pp., portrait, cartonnage muet (reliure de l'époque).
Tirage à la date de l'originale non décrit par Bengesco des mémoires de Voltaire sur la Cour de Prusse orné du profil de Frédéric II gravé par Ciasp en frontispice - qui reproduit l'édition en 106 pages publiée la même année avec les deux notes de Saint-Lambert sur Mme de Boufflers (p.59). Composés en 1759, et à plusieurs reprises, ainsi qu'on le voit par les dates, Voltaire brûla le manuscrit originel après avoir demandé deux copies à son secrétaire Wagnière dont une fut envoyée à Catherine II et la seconde dérobée par La Harpe à Ferney. En 1783, la copie volée fut restituée sans avoir été publiée conformément aux voeux de Voltaire mort en 1778 de ne pas la voir imprimée avant la mort du roi de Prusse (survenue en 1786) ; La Harpe qui avait établi sa propre copie, la donna néanmoins à l'impression en 1784 et plusieurs éditions furent publiées cette année-là. Étiquette sur le premier contreplat du "Cabinet de lecture de G. Dufour et Co., Libraires sur le Rokin, n°139 à Amsterdam", cabinet de livres français et anglais fondé sous le règne (1806-1810) de Louis Bonaparte, roi de Hollande. Petites rousseurs. Ne figure pas au catalogue de la BNF. L'Oeuvre de Voltaire à la BN, 4382 (pour l'édition originale).
Kehl, De l'Imprimerie de la Société littéraire-typographique, 1784-1789. 70 volumes in-8, demi-veau vert, dos lisses très ornés de fleurons, palmes et palettes, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Exemplaire sur grand papier vélin fin.Belle illustration comprenant un titre-frontispice avec le buste de Voltaire par Moreau, une dédicace avec le portrait de Frédéric-Guillaume par Moreau, gravée par Dambrun, 93 jolies figures gravées par Baquoy, Dambrun, Delaunay, Duclos, Halbou, Lemire, Lingée, Masquelier, Patas, Tardieu… d'après les dessins de Moreau le jeune, 15 portraits, dont deux additionnels, « Cette suite est un des chefs-d'oeuvre de Moreau et se soutient sans une défaillance d'un bout à l'autre pendant près d'une centaine de compositions ».Célèbre édition connue sous le nom de « Voltaire de Kehl », donnée par Beaumarchais qui fonda à Kehl une imprimerie destinée à mener à bien ce grand ouvrage. Beaumarchaisl racheta à Panckoucke les manuscrits et autres écrits déjà rassemblés, puis le matériel typographique à la veuve de John Baskerville, un des plus célèbres typographes anglais du XVIIIe siècle, avant d'installer son atelier dans le fort de Kehl sur les terres du Margrave de Bade, ce qui lui permettait d'échapper à la censure Royale. Pour financer cette oeuvre monumentale, une souscription fût lancée et l'impression pût débuter en juin 1781. Les 30 premiers volumes de l'édition in-8 et les 37 de l'édition in-12 furent livrés aux souscripteurs à la toute fin de 1784, ainsi que la totalité de l'édition illustrée par Moreau le Jeune, qui n'avait pas été initialement prévue. Les livraisons se succédèrent jusqu'en 1787 et Condorcet y ajouta sa « Vie de Voltaire » en 1789. Il semble que le projet, s'il fût un succès d'édition, finît par coûter plus à Beaumarchais qu'il ne lui rapporta.Bel exemplaire dans une reliure attribuable à Jean-Claude Bozérian ; quelques rousseurs.Cohen-De Ricci, 1042 ; Bengesco, 2138, 2173.
A Genève, chez Jean Mokpap, 1723. In-8 de VIII-231 pp., veau havane, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Publiée clandestinement à Rouen par Abraham Viret, cette première version de La Henriade comprend neuf chants avec quelques lacunes. Son grand succès entraîna des contrefaçons, et l'on dit qu'il fut à l'origine de la fortune de Voltaire. Peu s'en est fallu pourtant que le manuscrit ne pérît dans les flammes où Voltaire l'avait jeté un soir de découragement ; c'est le président Hénault qui l'arracha au foyer en y brûlant ses manchettes. A Partir de 1724, l'oeuvre fut connue sous le nom de Henriade. Ce n'est qu'en 1728, qu'apparaîtra pour la première le titre définitif imprimé.Ex-libris manuscrit : Bourdon du Vauguérard.L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 1670 ; Bengesco, 360.
A Berlin, Chez Etienne Bourdeaux, 1752. In-12 de (2)-106 pp., percaline beige, pièce de titre en long, monogramme doré MH , frappé en coin sur le premier plat (reliure du XIXe siècle).
Première édition, non autorisée. Le titre porte en épigraphe la citation défectueuse d'un vers de Virgile : « Vincit [sic pour Vincet] amor Patriae. En 1752 Voltaire séjournait encore à Berlin, invité du roi de Prusse, et remania plusieurs fois le texte de sa pièce. La tragédie fut représentée pour la première fois au Théâtre-Français le 24 février 1752 ; Frédéric II ayant désiré la voir jouée, les princes et princesses de la famille royale y jouèrent les rôles.La deuxième édition fut imprimée à la suite de Supplément au Siècle de Louis quatorze (Dresde, 1753), précédée d'une préface et d'un avis au lecteur dans lequel Voltaire se plaint de deux éditions de 1752 : « Cette pièce est fort différente de celle qui parut il y a plus d'un an en 1752 à Paris sous le même titre. Des copistes l'avaient transcrite aux représentations, et l'avaient toute défigurée. Leurs omissions étaient remplies par des mains étrangères ; il y avait une centaine de vers qui n'étaient pas de l'auteur. On fit de cette copie infidèle une édition furtive : cette édition était défectueuse d'un bout à l'autre ; et on ne manqua pas de l'imiter en Hollande avec beaucoup plus de fautes encore. L'auteur a soigneusement corrigé la présente édition, faite à Leipsik par son ordre et sous ses yeux ; il y a même changé des scènes entières ».L'exemplaire est truffé de notes manuscrites d'une écriture uniforme du temps ; ce sont des corrections, compléments et ajouts dont la source est l'édition publiée en 1753. Bengesco, I, 207 : « Cette édition a fourni à Beuchot beaucoup de variantes » ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 823.