Flammarion / L' Histoire broché Couverture Illustrée Paris 1967 283 pages en format grand -8
Reference : 025660
Bon État
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1817 Paris: Adrien Egron, imprimeur, 1817. In-12: 3 ff., 264 pp. Frontispice gravé. Reliure de demi-basane rouge maroquinée à petits coins. Dos lisse avec titre en capitales dorées et filets dorés. Charmant volume de lecture et en bel état. "On comprend aisément que cet écrit, dans lequel histoire et imagination, documentation et poésie, se mêlent si brillamment et si fortement, ait pu impressionner dramaturges et philosophes, depuis Hofmannsthal jusqu'à Louis Guilloux, sans oublier Simone Weil qui en reprendra la trame dans son Venise sauvée. Voici une Venise baroque, mais déjà revécue à la manière romantique : Venise secrète, traversée de mystères et de conjurations, nocturne et funeste, ville de reflets, d'images, de mirages, où rien n'est stable, ville tout entière d'éclat et de couleur. Mais voici également dans ces pages le conflit entre volonté de puissance et rêve, entre le dur langage de la praxis politique et la valeur inestimable de cette ville, de ses traditions, de sa beauté." (Présentation de l'édition des Ombres, 1999).
1829, F. Dalibon et cie, in-16 mi-cuir de 287 pages, titrage et calligraphie dorés sur dos, Conjuration des espagnols contre la république de Venise, précédée de sept discours sur l'usage de l'histoire et suivie de la conjuration des Gracques | Etat : Bon état général, couverture légèrement défraîchie, dos frotté, coiffes et coins légèrement frottés, rousseurs sans conséquences sur la lecture (Ref.: J9768)
F. Dalibon et cie
[S.l.n.d.] - [ ZANOTTO, Francesco ] ; GATTERI, Giuseppe ; (TOFFOLI, Ange)
Reference : 19978
(1864)
Illustrations de Giuseppe Gatteri, plat sup. orné de l'inscription Souvenir historique de l'Ancienne République de Venise dédiée (sic) à Jules Favre, 1 vol. in-folio oblong relié plein chagrin vert, dos lisse, plats ornés, toutes tranches dorées, chassés ornées, s.l.n.d. (circa 1864), frontispice gravée, 30 ff. n. p. alternant avec 30 planches au trait gravées sur cuivre
Exceptionnel exemplaire en version française et partielle, dédicacé à Jules Favre par Ange Toffoli, ancien membre de l'éphémère République de Venise : "A Monsieur Jules Favre, membre du Corps Législatif, Avocat, etc., Hommage d'estime, et de vénération, par Ange Toffoli, ancien Ministre de la Rép. de Venise, Paris, février 1864". Il s'agit ici d'un exemplaire sans doute unique de la traduction française du début de la fameuse "Storia veneta espressa in 150 tavole" de Francesco Zanotto, illustrée par Giuseppe Gatteri : il semblerait que, vers la fin des années 1850, l'éditeur Benjamin Duprat ait annoncé, sous le titre "Histoire de Venise en 150 planches composées et dessinées par Mr Joseph Gatteri..", une traduction jamais publiée. Le présent exemplaire, partiellement et bien maladroitement traduit, paraît le rescapé de cette tentative avortée. Membre de la République de Saint Marc, crée à Venise suite à l'insurrection de la ville contre le gouvernement autrichien le 17 mars 1848, Angelo Toffoli fut Ministre sans portefeuille dans la gouvernement présidé par Daniel Manin. Tailleur de profession, cet autodidacte eut un rôle important lors des séditions des diverses casernes vénitiennes. Le témoignage d'admiration qu'il rend ici à Jules Favre s'explique largement par le soutien apporté à tous les mouvements nationaux et républicains italiens par le chef des républicains français.
Flammarion, 1918, in-12, viii-316 pp, reliure demi_percaline aubergine à la bradel, dos lisse avec titre doré (rel. de l'époque), bon état (Bibliothèque de philosophie scientifique)
"Tout est à louer dans ce volume. M. Diehl a visité souvent Venise, s'est imprégné de son atmosphère. Dans les chroniques latines ou italiennes, et aussi dans les chroniques grecques – car l'Orient byzantin permet seul de comprendre cette cité toute grecque – il a étudié à fond son histoire ; derrière chacune de ses assertions nous devinons le texte précis. En plus il a disposé sa matière avec beaucoup d'art ; on suit avec un véritable intérêt ses développements toujours clairs; on lit avec un grand plaisir ses descriptions chatoyantes. Qu'on compare ce volume avec un ouvrage à peu près analogue publié en Allemagne, le “Venedig als Weltmacht und Weltstadt” de H. v. Zwidineck- Südenhorst ; autant celui-ci est lourd, doctrinal, et malgré tout superficiel, autant celui-là est gracieux, pimpant, et aussi très solide. Parcourons rapidement les quatre livres dont se compose le volume. Le premier nous entretient des origines de Venise et de la formation de sa grandeur. Par le traité de 812, Venise échappa à la domination des Carolingiens ; placée sous la suzeraineté de Byzance, gouvernée par ses ducs qui cherchèrent à rendre leur charge héréditaire, elle établit son autorité solidement sur l'Adriatique et jeta les fondements de sa grandeur maritime. Avec le livre II, nous entrons au cœur du sujet. Du XIe à la fin du XVe siècle, Venise est, dans la Méditerranée, la grande puissance commerciale ; et avec beaucoup de raison, M. Diehl insiste sur l'organisation de ce commerce, sur l'essor que lui donnèrent les croisades et la conquête de Constantinople en 1204. (...) Le livre III montre l'évolution de Venise du milieu du XVe à la fin du XVIe siècle. Les causes de décadence sont déjà très visibles. Les Turcs enlèvent à Venise son bel empire colonial... (...) Le livre IV, « la fin de Venise », n'est qu'un épilogue assez court. En 1669, Venise perd la Crète ; la conquête de la Morée par François Morosini le Péloponésiaque ne fut que passagère ; Venise ne la garda que trente années (1685-1715). Et dès lors elle renonça à toutes ses ambitions. Elle devint l'hôtellerie décrite dans Candide, la ville où s'arrêtèrent tous les voyageurs du XVIIIe siècle, celle des comédies de Goldoni et des farces de Gozzi, jusqu'au jour où, après les Pâques véronaises, Bonaparte la livra à l'Autriche. Ici s'arrête le livre de M. Diehl." (Ch. Pfister, Revue Historique, 1916) — Il y a une Venise romantique, celle de Byron, de Musset, de George Sand : de cette Venise, charmante assurément, un peu conventionnelle aussi peut-être, et dont la gloire est faite de beaucoup de littérature et d'un peu de snobisme, il n'est pas question dans ce livre. Il y a une autre Venise, celle dont on a joliment dit qu'elle est "La plus formidable leçon d'énergie active et d'utilisation pratique qui se rencontre dans l'histoire". C'est de cette Venise que l'auteur a voulu ici, non point sans doute écrire une fois de plus l'histoire, mais étudier le régime politique, l'évolution historique, et déterminer les causes qui firent sa grandeur et sa décadence. Dans la succession, compliquée et diverse, des formes politiques que connurent tour à tour les peuples européens, Venise tient une place à part. Sa constitution est une des créations les plus originales qu'ait comptées l'histoire des institutions ; elle offre le type classique – et presque unique – d'un gouvernement purement aristocratique, d'une république patricienne, où le pouvoir se concentre aux mains d'une oligarchie peu nombreuse, étroitement fermée et singulièrement jalouse de ses privilèges. Mais ce qui est peut-être plus remarquable encore, c'est que cette œuvre politique, née des circonstances, et par bien des côtés artificielle, a été, par la ferme volonté de ceux qui y présidèrent, une œuvre durable. L'ouvrage de Charles Diehl est devenu un classique.
PUF, 1964, gr. in-8°, 649 pp, sources et biblio, broché, bon état
L’ouvrage de Guy Dumas est divisé en une introduction et trois parties. L’introduction étudie les jugements portés sur la fin de la république de Venise. La première partie décrit cette république à la fin de l’ancien régime, la deuxième partie est consacrée à Venise sous le régime démocratique, la troisième aux « reflets » de la chute de la République dans la littérature vénitienne postérieure à 1798.