H. Laurens, Editeur broché Couverture Illustrée Paris 1908 "collection "" les villes d' art célèbres "" - 154 pages en format 19 - 26 cm - 134 gravures"
Reference : 024792
Bon État
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Henry Charlier
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JC Lattès, 2011, in-8°, 382 pp, traduit de l'anglais, notes, sources, broché, bon état
En recrutant les musulmans soviétiques pour combattre Staline, Hitler n'imaginait pas que cette alliance se répercuterait jusqu'aux événements du 11 Septembre. Car, après la guerre, les services secrets américains et ouest-allemands vont à leur tour s'appuyer sur les mêmes réseaux et les mêmes hommes pour lutter contre le communisme durant la guerre froide. A travers cette enquête passionnante, Ian Johnson reconstitue l'accumulation de maladresses stratégiques et politiques qui permit à l'islam radical d'installer sa première tête de pont en Occident. Et comment de la paisible mosquée de Munich, une communauté musulmane influente et impénétrable a pu organiser ses futures actions. Ian Johnson dresse le portrait des principaux acteurs de cette histoire méconnue, notamment celui de Gerhard Von Mende, ancien nazi qui dirigea un bureau de propagande ouest-allemand et celui de Said Ramadan – le père de Tariq –, principal dirigeant en exil des Frères musulmans, lié de près aux services secrets occidentaux. "Une mosquée à Munich", qui analyse avec une lucidité rare la rencontre désastreuse entre l'Occident et l'islam radical, se révèle aussi captivant qu'indispensable pour comprendre les erreurs commises hier et aujourd'hui vis-à-vis des islamistes. — "Lorsque la nouvelle se répandit que les pirates de l’air du 11 Septembre avaient vécu en Europe, le journaliste Ian Johnson se demanda comment des partisans d’un islam radical avaient pu s’implanter en Occident. La plupart des explications avancées jusqu’ici font état du soutien des États-Unis aux combattants islamistes d’Afghanistan, vingt ans plus tôt. Ian Johnson, lui, s’est penché sur le début de la Guerre froide en racontant l’histoire méconnue de musulmans soviétiques passés dans le camp allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. En devenant de par la volonté des agents nazis un outil de propagande antisoviétique, ils établirent à leur insu un lien ténu, dont nul n’aurait alors imaginé les conséquences, entre l’islam politique et l’Occident. Pendant que les agents des services de renseignement ouest-allemands et américains luttaient en vue de s’assurer le contrôle de cette communauté musulmane influente mais impénétrable – dont le combat clandestin s’organisait depuis la paisible mosquée de Munich – l’islam radical installa sa première tête de pont en Occident. En s’appuyant sur un nombre impressionnant de sources (dont certaines accessibles depuis peu seulement aux chercheurs), Une Mosquée à Munich s’attache à un érudit nazi ayant pris la tête d’un réseau d’espions dans l’après-guerre, à des dirigeants musulmans du monde entier, dont certains, membres des Frères Musulmans, et à des agents de la CIA naïfs résolus à employer une nouvelle arme contre le communisme : l’islam. Une Mosquée à Munich – une analyse d’une lucidité rare de l’espionnage en temps de Guerre froide, doublée d’un récit révélateur de la rencontre désastreuse entre l’Occident et l’islam radical – s’avère aussi captivant qu’indispensable si l’on souhaite comprendre les erreurs encore commises vis-à-vis des islamistes aujourd’hui."
Paris Breton 1843 In-8 (225 x 145 mm), 4 ff. n. ch. 113 pp. 1 f. n. ch. Broché, couverture verte imprimée de l’éditeur, rousseurs aux feuillets de garde, petite auréole brunâtre sur quatre feuillets sans gravité.
Edition originale. L’ouvrage décrit les principaux monuments publics érigés à Munich durant la première moitié du XIXe siècle sous l’impulsion du roi Ludwig Ier de Bavière. La ville connut une importante période de foisonnement architectural, de rénovation et de construction de nouveaux bâtiments publics, églises, palais et monuments aux rois. L’ouvrage est orné de quelques culs-de-lampe et lettrines gravés. Il comprend in fine un tableau des dépenses occasionnées par l’érection des principaux monuments décrits. Un rare témoignage architectural sur Munich. Ce fascicule est un intéressant témoignage sur les métamorphoses architecturales de la ville de Munich techniquement décrites par un architecte français, Adrien-Louis Lusson (La Flèche, 1788-Rome, 1864). Elève à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, il suivit les cours de Charles Percier et Pierre Fontaine et devint commissaire voyer de la ville de Paris puis architecte des travaux publics en 1835. Il réalisa deux églises à Paris, Saint-Eugène-Sainte-Cécile, avec Louis-Auguste Boileau, en 1855 et Saint-François-Xavier en 1861. Bon exemplaire.
CNRS Editions, 2011-2015, 2 vol. in-8 rel. cart. (15,5 x 25), 236 p. - 338 p., coll. "Documents, Etudes et Répertoires", "Catalogus Codicum Astrologorum Latinorum", 24 planches in-fine, marques de bibliothèque en pages de titre, sinon intérieurs propres, bon état.
L'importance de l’astrologie dans la culture médiévale et moderne a longtemps été sous-estimée. Malgré d’importants travaux récents, l’astrologie latine, en particulier, reste mal connue. Le premier volume permet d’en donner une meilleure connaissance et contribuera à approfondir les recherches. La Bayerische Staatsbibliothek de Munich conserve plus de 20 000 manuscrits latins, provenant des anciennes bibliothèques princières de Munich, de Mannheim et de bibliothèques de monastères bavarois. En particulier, le fonds de cette bibliothèque offre un magnifique échantillon de la littérature astrologique latine, où tous les grands auteurs, tous les grands textes, tous les genres et toutes les époques sont représentés. Ce catalogue inventorie 287 manuscrits, du Moyen Âge au XVIIIe siècle : de l’astro-météorologie à la géomancie, des textes apologétiques ou polémiques à la description de l’influence des astres. Ils attestent le rôle continu de l’astrologie et apportent des données essentielles sur la pratique de cette discipline. Chaque notice fournit les données codicologiques de base, un aperçu du contenu, une bibliographie relative à l’ensemble du manuscrit et enfin la localisation et l’identification des sections astrologiques. L’ensemble est complété par trois index. Un fonds exceptionnel rigoureusement inventorié, restituant à l’astrologie sa place dans la culture médiévale. Le second volume du Catalogus Codicum Astrologorum Latinorum (CCAL) décrit 350 manuscrits de la Bibliothèque nationale de France datant du ixe au XVIIIe siècle. Ces manuscrits constituent, tant par la quantité que par la variété, l’un des plus importants fonds en matière d’astrologie latine au monde. Toutes les époques et catégories de textes y sont représentées, ainsi que tous les classiques de l’astrologie latine antérieurs à 1500, aussi bien les originaux que les traductions du grec, de l’arabe et de l’hébreu. Ils témoignent de l’extraordinaire richesse de l’ancienne bibliothèque des rois de France et des grandes bibliothèques parisiennes confisquées pendant la Révolution, notamment celles de Saint-Germaindes-Prés, de Saint-Victor et de la Sorbonne. Les notices sont établies selon les normes fixées dans le premier volume (2011), qui décrivait 287 manuscrits de la Bayerische Staatsbibliothek de Munich. L’ouvrage est complété par trois index : auteurs et oeuvres, incipits, noms de lieux.
Reference : alb642156debd882893
Munich Color Folder. Original works by Munich artists and writers. In Russian (ask us if in doubt)/Myunkhenskaya Krasochnaya papka. Originalnye raboty myunkhenskikh khudozhnikov i pisateley. Munchener Bunte Mappe. Originalbeitrage Munchener Kunstler und Schristeller. Munich Verlagsanstalt fur Kunst und Wissenschaft 1885 4 99 p. SKUalb642156debd882893.
Munich, Braun et Schneider, Imprimerie de la cour royale de l’Université Dr. C. Wolf & fils, Lyon, Perreyon, s.d. (c. 1884-1905). Titre et 50 planches en couleurs déreliées (34 x 43 cm).
Rarissime première et seule édition française des Münchener Bilderbogen publiée par l'imprimerie Perreyon à Lyon « seul dépositaire des images de Munich ».Collection complète inconnue de toutes les bibliographies. 50 planches numérotées et illustrées de 12 vignettes en couleurs chacune, légendées en français (« traduction et propriété de C. Fulpius à Genève Suisse ») dont de nombreuses planches signées par Wilhelm Busch (1832-1908) dessinateur et scénariste de bandes dessinées, l’humoriste le plus emblématique de l’Allemagne depuis le milieu du 19e siècle. Il publia d’abord des farces en images (Bilderpossen), puis collabora au journal Fliegende Blätter («les feuilles volantes») en 1859 avec des histoires courtes en images, accompagnées de brèves légendes (en vers ou en prose) ou sans le moindre texte ; des histoires que Busch donna ensuite également au Münchener Bilderbogen («feuilles illustrées de Munich»).Les Münchener Bilderbogen étaient une série de feuillets d'images satiriques publiés par la maison d'édition munichoise Braun & Schneider toutes les deux semaines entre 1848 et 1898 et regroupés chaque année. Entre 1900 et 1905, quelques feuilles d'images supplémentaires ont paru dans un ordre irrégulier. Au total, 1 230 planches d'images ont été publiées en allemand dans cinquante volumes annuels. L'éditeur Kaspar Braun a notamment décidé d'utiliser pour cette série la technique d'impression sur bois au lieu de la lithographie, qui était la norme pour les planches d'images.« Les Bilder ohne Worte ou histoires sans paroles apparaissent dans le périodique Fliegende Blätter – fondé en 1844 par Kaspar Braun et Friedrich Schneider – dans les années 1860, popularisées par Wilhelm Busch, Adolf Oberländer, Carl Reinhardt, Franz von Pocci ou Carl Stauber. « Fondamentalement, la conception de l’illustration qui prévalait chez Braun & Schneider accordait la primauté au trait, au dessin linéaire. » (Sackmann). Lorsque le genre de l’histoire sans paroles se développe en France, il est aussitôt identifié comme étant d’origine allemande. John Grand-Carteret (Les Mœurs et la caricature en France, 1888) évoque ainsi « ce genre popularisé par les maîtres des Fliegende Blätter » dont Caran d’Ache donne « une conception plus française » et les journalistes dans Le Livre et l’image (1893-1894) parlent d’un « genre Fliegende Blätter », de « l’humour germanique avec les histoires en images de Caran d’Ache. Reproduites dans la presse française, les histoires en images de ces « feuilles volantes » sont très populaires et à la source non seulement du développement de la séquence muette mais du style de nombreux artistes. » (topfferiana.fr).Manque à la BnF (édition française) ; aucun exemplaire dans les bibliothèques.Grand-Carteret, Les Moeurs et la caricature en Allemagne, en Autriche, en Suisse, p. 431, n°21 (Fliegende Blätter, Munich, 1845) ; E. Sackmann, « Braun & Schneider éditeurs. Le berceau de la BD allemande », 9e Art, n° 6, 2001 ; Töpfferiana Littératures graphiques des XIXe et début XXe siècles.