Librairie Arthème Fayard Broché Paris 1941 574 pages en format -8 - petit trou dans couverture avant
Reference : 021572
Bon État
Librairie Internet Antoine
Henry Charlier
0032476413494
accepte paiement par : PAYPAL Virements Européens Envois : Poste et MONDIAL RELAY
PUF, 1981, gr. in-8°, 506 pp, 5 cartes, biblio, reliure pleine toile ocre de l'éditeur, titres en noir au 1er plat et au dos, bon état
L'Ancien Régime est d'abord une société offrant un triple aspect : elle est coutumière, elle est corporative et hiérarchisée, elle est catholique. L'Ancien Régime est aussi un régime politique, une monarchie de droit divin dont l'exercice tend et prétend à l'absolutisme personnel et autoritaire. Du XIIe siècle des Valois-Angoulême au premier XVIIe siècle, de la monocratie de Louis XIV à l'Ancien Régime au XVIIIe siècle, Hubert Méthivier donne la perspective chronologique d'un système politique, religieux, économique, social et culturel dont l'effondrement en 1789 signifia son incapacité à financer le modèle élaboré par la Renaissance. — "On retrouve avec plaisir dans ce bel ouvrage les qualités propres à l'enseignement et aux publications de H. Méthivier. L'auteur est passé maître dans l'art de faire le point des travaux des spécialistes et de les rendre directement accessibles, sous une forme agréablement assimilable. On trouvera donc dans cet ouvrage, non seulement un récit complet et vivant des événements dans leur succession chronologique, mais aussi des exposés synthétiques fort bien documentés sur toutes sortes de questions d'ordre politique, économique, social, religieux, intellectuel, etc. Citons, à titre d'exemples de ces discussions critiques, les pages dans lesquelles l'auteur définit la notion d'Ancien Régime (pp 21-31) ou présente l'économie et la démographie du XVIIIe siècle (pp 401-415). H. Méthivier excelle aussi à évoquer les personnalités marquantes (Richelieu, Colbert). Le tout est assorti de précieuses bibliographies commentées. L'ouvrage, qui fourmille de faits, de dates et de noms, nous fait en même temps pénétrer de plain-pied dans une époque et une civilisation envisagées sous tous leurs aspects et constitue la meilleure introduction qu'on puisse souhaiter à l'étude de la France moderne." (Bernard Barbiche, Bibliothèque de l'école des chartes, 1983)
1952 Paris, Presses Universitaires de France, 1952, fort volume in-8 broché, 621 pages, collection Peuples et Civilisation histoire générale, cachet de bibliothèque, très bon état
1958 Vichy, Wallon, 1958, volume in-8 broché, 443 pages, très bon état
BRUXELLES,1950, etablissements Emile BRUYLANT, volume in-8 broché , 288 pages, une carte repliée du comté de Namur en1779, bon état .
Armand Colin, 1969, gr. in-8°, 271 pp, biblio, cart. éditeur, bon état (Coll. U)
"Ce premier volume décrit la société d'Ancien Régime, entre 1600 et 1750, en négligeant les caractéristiques des différents règnes. Un second volume sera consacré à l'Etat. Le résultat est des plus convaincants. Essayant, dans le premier chapitre, de définir l'Ancien Régime selon les Constituants (qui condamnaient une société et ses lois, mais non la monarchie, ni la foi) et les paysans, qui l'identifiaient au pouvoir des seigneurs, G. constate que le propre de l'Ancien Régime, c'est la confusion, « un magma de choses habituellement séculaires, parfois millénaires », qu'il s'agit d'éclairer. Essentiellement rurale, la société est coulée dans des cadres démographiques, économiques, juridiques et mentaux, analysés tour à tour. La France est le royaume le plus peuplé et le plus dense d'Europe, malgré les catastrophes qui, jusqu'en 1710 surtout, le ravagent de temps à autre. Ce milieu est stable, sédentaire, enraciné. Prédominance de l'économie agricole sur l'économie industrielle. L'industrie, qui joue un rôle second, aurait pourtant permis à l'économie française de « décoller », vers la fin du siècle, sans la Révolution. Des moyens de transports imparfaits, un lourd système monétaire, n'empêchent pas cette société rurale d'être nombreuse et plantureuse. Sont ensuite examinés les cadres et les éléments de cette société, basée sur l'exploitation agricole, et sur la rente foncière (ecclésiastique, seigneuriale, royale, etc.), malheureusement peu réinvestie dans l'agriculture, puis la noblesse ancienne et « moderne », les bourgeois et « les bourgeoisies », les villes et la société urbaine. Vient enfin l'étude, si difficile et passionnante, des mentalités et des cultures; les mentalités magiques du temps favorisaient la tranquillité des groupes dominants. Des conflits dressent alors les campagnes contre les villes, la province contre Paris, la minorité éclairée et avide de liberté contre le despotisme de l'Église et de l'État, et peut-être la nouvelle génération contre l'ancienne. En conclusion, on ne peut plus réduire la Révolution à la victoire de la bourgeoisie capitaliste montante sur l'aristocratie féodaliste ; la réalité beaucoup plus nuancée et complexe, demande, pour être mieux connue, le travail d'équipes multidisciplinaires acharnées à percer le secret des témoignages contemporains. Stimulant par son contenu, cet ouvrage est également des plus maniables. Des textes judicieusement choisis et des bibliographies sélectives illustrent ou complètent chaque chapitre." (J. Hecht, Population, 1970)