Casterman broché Couverture Illustrée Tournai 1946 236 pages en format -8 - hommage signé de l' auteur
Reference : 021412
Bon État
Librairie Internet Antoine
Henry Charlier
0032476413494
accepte paiement par : PAYPAL Virements Européens Envois : Poste et MONDIAL RELAY
Provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon. A Paris, chez Knapen & Fils, Lib.-Imp. de la Cour des Aides, 1782. In-8 de viii pp., 244 pp., 1 carte dépliante hors-texte in-fine (Terres Australes ou Partie Septentrionale de l’Isle de Kerguelen), (2) ff. Plein veau glacé moucheté, filet à froid d’encadrement sur les plats, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, tranches rouges. Reliure de l’époque. 199 x 126 mm.
Édition originale très rare, illustrée d’1 carte hors texte. Brossard, Kerguelen le découvreur et ses îles, t. I, p. 582; Dunmore, t. I, p. 210 ; Du Rietz, Bibliotheca Polynesiana by Kroepelien, 641 ; Howgego, I, K12, p. 566 ; Ryckebusch, t. II, 4434, p. 111 ; Sabin, 37618 ; Sydney & Spence, Antarctic Miscellany, 650, p. 79. Manque à Chadenat, à Hill. L’ouvrage fut rapidement mis au pilon puisqu’il avait été interdit avant sa parution à cause de la dédicace «à la Patrie», et ne fut que très peu connu en dehors du cercle étroit des officiers de marine (Lapérouse avait emporté le livre de Kerguelen à son bord). « Ce volume est devenu très rare, le gouvernement en ayant fait saisir le plus grand nombre d’exemplaires» (Hoefer, t. XXVII, 611). Yves-Joseph Marie de Kerguelen (1734-1797), navigateur breton, officier de la marine du Roi, s'intéresse à ce qui est une des grandes préoccupations des milieux scientifiques et littéraires de son temps: l'existence d'un continent austral qu'on situait dans le Pacifique sud et dont Bouvet de Lozier avait cru apercevoir l'extrémité en 1739. Il partit en 1771 à la découverte de la Terre de Gonneville (en 1503, le capitaine de Gonneville naviguant vers le sud aurait trouvé une contrée paradisiaque au climat délicieux où des indigènes hospitaliers vivaient nus dans une abondance naturelle). Premier voyagede découverte : Le 1er mai 1771, du port breton de Lorient, Kerguelen mit à la voile pour l’Île de France. Le navire qui lui avait été attribué était le «Berryer» (nom d’un ancien ministre de la Marine et des Colonies), une corvette de 900 tonneaux de la Compagnie française des Indes, chargée de munitions pour la garnison de la colonie et de vivres, suffisantes pour alimenter 300 hommes d’équipage pendant une période de quatorze mois, temps estimé du voyage. À son bord se trouvait le savant astronome, l’abbé Alexis-Marie de Rochon, qui bientôt entra en conflit avec le capitaine trop autocratique à son goût. Quand le «Berryer» atteignit Port-Louis, le 20 août 1771, Rochon l’abandonna et chercha à joindre l’expédition rivale de Marion Dufresne et Crozet pour le Pacifique sud. Pierre Poivre, alors intendant de l’île, fit bon accueil à Kerguelen. Il offrit, à la demande de ce dernier, en remplacement du «Berryer», considéré comme «mauvais marcheur», une flûte et une gabare, plus légères et moins dispendieuses, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», gabare de 16 canons, commandé par François Louis Alesno de Saint-Alloüarn (Saint Alloüarn était en mauvaise santé et pendant tout le voyage le «Gros-Ventre» fut commandé par Boisguehenneuc). Il était trop tôt pour naviguer au Sud, et Kerguelen fut requis d’étudier une nouvelle route vers l’Est qui avait était suggérée par un officier du nom de Jacques Raymond de Geron de Grenier, décédé avant d’avoir pu vérifier sa théorie. De retour à Port-Louis, après trois mois de navigation, la «Fortune» et le «Gros-Ventre», quittèrent l’Île de France le 16 janvier 1772 et firent cap plein Sud. Le 12 février, une terre est en vue. À l’aube du 13 février, les Français virent s’étendre les premières terres de la côte Ouest d’une couronne d’îles qu’ils nommèrent «la France Australe», auxquelles l’explorateur anglais James Cook donnera le nom «terre de Désolation » ou d’Îles Kerguelen lors de son troisième voyage. Était-ce là la terre paradisiaque de sieur Gonneville ou était-ce le continent austral si prometteur de richesses? Kerguelen décida d’envoyer une chaloupe, la «Mouche», afin de trouver un mouillage sûr pour le «Gros-Ventre». Ce fut un désastre. Malgré les courants violents, les Français (équipage du «Gros-Ventre») réussirent malgré tout à aborder sur le rivage et prirent possession de l’île (Kerguelen ne mit jamais pied à terre). Séparés par de très mauvaises conditions météorologiques, la «Fortune» rejetée au large par la tempête, Kerguelen décida le 16 février de retourner à l’Île de France, afin de rapporter sa découverte. Le 16 mars, il jetait l’encre à Port-Louis. La «Fortune» n’ayant point reparu, Saint Allouarn suivit ses instructions à la lettre et fit voile vers la Nouvelle-Hollande (Australie). Le «Gros-Ventre» atteignit le cap Leeuwin le 18 mars 1772. Saint Allouarn envoya Maingaud pour prendre possession de la bande côtière. Le 3 mai 1772, le «Gros-Ventre» arriva à Timor, le 18 juillet il mouillait à Batavia et le 5 septembre, il jetait l’encre à Port-Louis. Saint Allouarn, cet homme probe et modeste, scrupuleux et malade, perdit la vie peu de temps après son arrivée. Kerguelen, de retour en France, annonça pompeusement à Versailles qu’il avait découvert le continent austral. Louis XV le nomma capitaine de vaisseau et le fit chevalier de l’Ordre de Saint-Louis. Second voyagede colonisation - échec: Kerguelen repartit en mars 1773 avec l'«Oiseau» et le «Dauphin» pour une nouvelle mission d’exploration de la Terre australe, dont il releva environ 80 lieux de longueur de côtes, sans parvenir à déterminer si il s’agissait d’un archipel isolé ou de quelques îles prolongeant un continent allant jusqu’au pôle. Force de mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit une escale à Madagascar et rentra en septembre 1774 à Brest, où l’avenir s’annonçait sombre pour lui. Provenance prestigieuse: précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque et provenant de la Bibliothèque du Duc d’Aiguillon, secrétaire d’état des affaires étrangères (1771-1774) et secrétaire d’état de la guerre (1774), avec ex libris.
PARIS GIHAUT. SANS DATE (VERS 1831). LITHOGRAPHIE EN COULEURS (24 X 31 CENTIMETRES ENVIRON), SIGNEE DANS LA PLANCHE EN BAS A GAUCHE (PERSONNAGE ASSIS EN BORD DE ROUTE), DANS UN CADRE EN PITCHPIN ORNE DE 2 FILETS NOIRS (26,5 X 34). PLANCHE NUMERO 55 DES "UNIFORMES DE L'ARMEE FRANCAISE DEPUIS 1815 JUSQU'A NOS JOURS", EN PREMIER TIRAGE (GLASSER 51-55). BON ETAT.
Librairie de Paris, s d. 2 volumes in-12, XII, 462 pp. et VII, 540 pp., brochés, en partie non coupés.
Avec 14 et 5 cartes. 1) Routes des Steppes, des Toundras, des Savanes, des Forêts, des grands Empires du Désert, des grands Empires de l'Asie, des grands Empires de la Méditerranée. 2) Routes de l'Oural, de la Syrie, des Finnois, des Nord-Slaves, des Sud-Slaves, de la Péninsule italienne, de la Vallée du Danube, de la Plaine germanique, des Vallées de la Gaule, des Fjords, de la Plaine saxonne.
P., Horizons de France, 1932-1934. In-4, cartonné avec la couverture collée sur le premier plat. Paginé 325 à 364.
Les photographies sont exclusivement de François KOLLAR qui avait réalisé 3000 clichés pour cette entreprise. Cette présentation est une présentation de l'éditeur.
Marie-H l ne Corbiau, Baudouin Van den Abeele, Jean-Marie Yante, Anne-Marie Bultot-Verleysen (eds)
Reference : 65427
, Brepols, 2021 Paperback, vi + 316 pages, Size:160 x 240 mm, Illustrations:7 b/w, 23 col., 4 tables b/w., 7 maps b/w, Language: French. ISBN 9782390370048.
Summary Qu'elles soient politiques, commerciales, religieuses ou culturelles, les routes structurent et dynamisent les paysages et t moignent de l'appropriation humaine de ceux-ci. Fr quemment, l'existence d'un r seau m di val a t , sinon ni e, en tout cas largement sous-estim e. Des travaux des derni res d cennies conduisent relativiser la p rennit longtemps affirm e de l'h ritage romain. Les hommes l'ont adapt aux n cessit s et priorit s du moment, ont hiss au rang de voies majeures des diverticula et autres liaisons secondaires, et ont emprunt des tron ons de facture incontestablement ou vraisemblablement m di vale. R solument pluridisciplinaire, associant arch ologues, historiens, histo- riens de l'art, sp cialistes de la litt rature et toponymistes, le colloque organis par l'Institut d' tudes m di vales de l'Universit catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, livre des regards crois s et une stimulante confrontation des m thodes. Sous-titr es R alit s et repr sentations , ces journ es ont t soucieuses de scruter la perception de la route et du r seau viaire chez les contemporains, tant dans des oeuvres litt raires que dans des productions artistiques. Succ dant une approche historiographique assortie de perspectives de recherches et une orientation bibliographique, la douzaine de contributions manant de chercheurs au recrutement international s'articulent autour de trois th matiques. La premi re partie est d di e quelques enqu tes historiques relatives des aspects politiques et fonctionnels. Suit l' clairage particulier de recherches consacr es l'apport des mots et des textes concernant le sujet. Une derni re partie regroupe quelques t moignages arch ologiques et iconogra- phiques illustrant plus concr tement la mat rialit de la route. Il serait difficile et quelque peu pr somptueux de tenter pour l'heure un bilan des connaissances. Bien des secteurs demeurent investiguer, des sources rep rer, critiquer et mettre en oeuvre. Le pr sent volume a par contre l'am- bition de r v ler des approches in dites, de d gager des pistes de recherches, de susciter de nouvelles enqu tes. C'est ce prix seulement que la route m di vale retrouvera la place qui tait sienne dans le v cu et l'imaginaire des contem- porains. La publication r unit les contributions de Jean-Marie Cauchies (Bruxelles), Pierre-Henri Billy (Paris), Franck Brechon (Perpignan), Olivier Bruand (Clermont- Ferrand), Marie-H l ne Corbiau (Namur), Wolfgang Haubrichs (Saarbr cken), Perrine Mane (CRH-CNRS), Franco Morenzoni (Gen ve), Jacques Paviot (Paris), Georges Raepsaet (Bruxelles), Thomas Szab (G ttingen), Jean-Claude Vallecalle (CIHAM), Jean-Marie Yante (Louvain-la-Neuve). TABLE OF CONTENTS Avant-propos par Marie-H l ne CORBIAU et Jean-Marie YANTE La route au Moyen ge. Historiographie et perspectives de recherche par Jean-Marie YANTE La route au Moyen ge. Orientation bibliographique par Jean-Marie YANTE ENQU TES HISTORIQUES Populations, pouvoirs et r seau routier en Gaule du nord entre le VIIe et le Xe si cle par Olivier BRUAND Attelages et convois en Lorraine et dans le Luxembourg. L'apport des comptes de p ages (XVe-XVIe si cles) par Jean-Marie YANTE La route dans la l gislation des communes italiennes par Thomas SZAB Les routes en Vivarais au Moyen ge : structuration et fonctionnement d'un r seau viaire par Franck BRECHON APPORT DES MOTS ET DES TEXTES La terminologie routi re dans la toponymie et l'hodonymie germanophones entre Meuse, Moselle et Rhin par Wolfgang HAUBRICHS Les noms de chemins au Bas Moyen ge : essai de typologie par Pierre-Henri BILLY La route entre imaginaire et r alit dans la pr dication du XIIIe si cle par Franco MORENZONI La route dans les r cits de p lerinage et de voyage (XIIe-XVe s.) par Jacques PAVIOT La route dans l'imaginaire pique et romanesque (XIIe-XIVe si cles) par Jean-Claude VALLECALLE DE L'ARCH OLOGIE L'ICONOGRAPHIE Routes et v hicules dans l'arch ologie m di vale : quelques d couvertes r centes et anciennes par Marie-H l ne CORBIAU La technologie du charroi de l'Antiquit au Moyen ge. Quelques br ves r flexions par Georges RAEPSAET Routes et chemins dans les enluminures m di vales par Perrine MANE CONCLUSIONS Chemins pour des hommes, hommes sur les chemins par Jean-Marie CAUCHIES Index des noms de lieux