Les Editions De France broché Couverture Illustrée Paris 1944 "310 pages en format grand -8 - papier non coupé - couverture avec bord décoloré - collection "" les Rois de France """
Reference : 018957
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Paris 1899 Montegredien Half-Leather Good First Edition
Montgrédien et Cie, Librairie Illustrée., Paris.] rel. 291p. In-16°. Dos Cuir orné
Collectif ; LOUIS XVI ; NECKER ; ROLAND ; LOUIS XVIII ; LEBRET ;
Reference : 60158
(1788)
1 vol. in-4 reliure demi-vélin à coins blanc, Discours, du Roi, de M. le Garde des Sceaux, et de M. le Directeur Général des Finances à l'Ouverture de l'Assemblée des Notables, Tenue à Versailles le 6 novembre 1788, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1788, 15 pp. [ Avec : ] Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker, s.l., s.n., s.d. [ 30 octobre 1792 ], 55 pp., cf Tourneux, I, 3698[ Avec : ] [Texte de Roland, 1er septembre IVe de la Liberté, le 1er de l'Egalité : "L'inviolabilité d'un seul homme s'étendoit à tous les conspirateurs...", De l'Imprimerie Nationale Exécutive du Louvre, Paris, 1792, 4 pp. [ Avec : ] "Loi du 24 août 1792, l'an 4e de la Liberté. L'Assemblée Nationale, voulant, conformément au décret du 22 de ce mois, fixer un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation...", texte en français et allemand, De l'Imprimerie du Cercle Social, rue du Théâtre françois, n°4, 7 pp. [ Avec : ] "Déclaration de Louis XVIII, Roi de France et de Navarre à ses sujets", "donné au mois de juillet de m'an de grâce mil sept cent quatre-vingt-quinze, et de notre règne le premier", Signé Louis, par le Roi, le Baron de Flashlanden, s.n., s.l., 1795, 12 pp. [ Avec : ] Edit du Roi concernant ceux qui ne font pas profession de la Religion Catholique, Donné à Versailles au mois de Novembre 1787, Registré en Parlement le 29 Janvier 1788, Signé Lebret, Chez N. H. Nyon, Paris, 1788, 15 pp. [ Avec : ] Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788, De l'Imprimerie Royale, Paris, 1788, 20 pp., cf Tourneux, I, 664 [ Avec : ] Mémoire pour la Veuve Calas et sa Famille, par Monsieur Dupleix de Bacquencourt, Maître des Requêtes, Rapporteur, Me Mariette, Avocat, De l'Imprimerie de Grangé, rue de la Parcheminerie, 1764, 25 pp. [ Avec : ] Extrait de "Del regno di Napoli", pp. 369-400
Très intéressant recueil rassemblant certains textes importants, dont plusieurs éditions originales. On trouve notamment une rare édition des "Réflexions présentées à la Nation Françoise par M. Necker" (d'autres éditions furent publiées sous le titre de " Réflexions présentées à la Nation Française sur le procès intenté à Louis XVI"), ou une édition bilingue français-allemand du texte fixant "un mode d'incorporation pour les officiers et soldats Suisses qui voudroient rester au service de la Nation" (signatures imprimées de Servan et Danton). On y trouvera également une peu commune Déclaration de Louis XVIII, publiée au lendemain de la mort de Louis XVII, et qui reprend en son début le texte de sa proclamation de Vérone comme "Roi de France et de Navarre" («En vous privant d'un roi qui n'a régné que dans les fers, mais dont l'enfance même vous promettoit le digne successeur du meilleur des rois, les impénétrables décrets de la Providence nous ont transmis avec sa couronne, la nécessité de l'arracher des mains de la révolte, & le devoir de sauver la patrie, qu'une révolution désastreuse a placée sur le penchant de sa ruine...») et la complète en invoquant l'indulgence et le pardon pour les uns, mais en exigeant le glaive de la justice pour les complices de la mort du Roi et de la Reine. Egalement on y trouve le très important "Edit de Tolérance" accordé par Louis XVI aux Protestants, dans lequel on trouvera en dernier page le tableau des Tarifs des diverses formalités d'enregistrement à l'état civil. Quant à la brochure intitulée "Résultat du Conseil d'Etat du Roi, Tenu à Versailles le 27 Décembre 1788", elle établit que le nombre de député du Tiers-Etat serait égal à celui des autres ordres réunis. Bon ensemble (un coin plié, petites usures et petits accrocs anciens à qq. titres, un petit mq. au dernier feuillet du premier titre).
Mitau, 25 avril 1808 in-4, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 35/40 lignes par page), quelques ratures et biffures, en feuilles.
Malheureusement incomplet, ce mémoire d'émigration forme une réflexion des plus intéressantes sur les avantages et désavantages du séjour de Louis XVIII en Angleterre. Il fut rédigé juste après le calamiteux voyage qui conduisit le frère de Louis XVI de Mitau [Jelgava] à Gosfield Hall (septembre-octobre 1807).Le premier bifeuillet est complet, mais le second ne le continue pas : il manque au moins un feuillet entre les deux. De plus, un petit manque de papier en haut de la p. [5] prive le lecteur d'une phrase au moins p. [6].1. Premier bifeuillet. Pour le reste, le rédacteur, proche des Princes et apparemment demeuré dans le Palais de Mitau après le départ de Louis XVIII se montre au minimum sceptique sur le séjour anglais de ce dernier, d'autant que les conditions mises par le cabinet britannique s'étaient révélées drastiques : "Il se présente aujourd'hui une question de la plus haute importance : le Roi cherchera t-il à fixer sa résidence en Angleterre ? Il ne nous appartient pas de le décider ; mais jusqu'à ce que l'intention de Sa Majesté nous soit signifiée, il n'y a ni témérité ni présomption à se permettre d'en discuter les résultats. Nous ne raisonnerons que dans l'hyppothèse [sic] où le Roi pourroit se décider à rester en Angleterre, et d'abord nous demanderons ce que Sa Majesté peut espérer des Anglois, lorsque s'étant mis dans leur dépendance, elle ne pourra plus faire une démarche, ni entretenir aucune correspondance sans leur aveu et sans leur permission ? Est-on bien assuré des dispositions du gouvernement britannique en faveur de la famille des Bourbons ?" Tout le raisonnement respire une méfiance innée de l'Angleterre, traditionnelle en France, mais ravivée par le rôle réel ou supposé de la rivale dans les événements de la Révolution, depuis les émeutes de 1789 jusqu'à l'affaire de Quiberon. Le rédacteur incline manifestement en faveur de la Russie d'Alexandre Ier, même s'il faut se résigner à un séjour très à l'intérieur du pays, mais il estime que la Cour n'avait pas à quitter précipitamment Mitau.2. Second bifeuillet. Il concerne le même objet (le séjour de Louis XVIII en Angleterre), mais est formé apparemment d'une très longue citation d'un périodique politique anglais, bien informé et exposant la façon de voir des Britanniques sur cet événement, servant sans doute de pièce justificative à l'exposé précédent : "Nous croyons que le fait se réduit à ceci - il est certain que, malgré les paragraphes des journaux étrangers touchant l'intention de Louis XVIII de venir en Angleterre, notre gouvernement, loin d'avoir reçu aucun avis d'un pareil projet de la part de Sa Majesté Très Chrétienne, avoit toute raison de croire que les bruits répandus dans les papiers étrangers étoient entièrement dénués de fondement ; et ce n'a été que vers le milieu de la semaine dernière que l'on a reçu l'intimation de la résolution prise par cet illustre prince de venir dans ce pays ..." Le reste de l'article se montre plus que réticent à ce que l'Angleterre relève l'étendard des Bourbons et s'embarrasse de la personne du prétendant sur son sol, alors que, seule puissance encore en lutte contre Napoléon, elle a besoin de saisir toute ouverture ou perspective d'accomodement pour terminer le conflit. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Etmery, Delaunay, Plancher, avril 1815 in-8, xxiv pp., pp. 5-84, un f. de table manuscrite, demi-veau blond à coins, dos à nerfs ornés de hachurés dorés, triples caissons dorés dans les entre-nerfs, pièce de titre fauve, triple filet doré sur les plats, tranches peigne jaspées (Ottmann Deplantes). Charnière supérieure entièrement fendue, mouillures et traces d'humidité en début d'ouvrage.
Édition originale de ce pamphlet anti-bourbonien, bien dans le contexte des Cent-Jours, probablement commandité, et qui connaîtra une seconde édition en mai 1815. L'attribution à François-Vincent Raspail (1794-1878) provient d'une note manuscrite sur l'exemplaire de la BnF. Si elle se vérifie, elle attesterait de la précoce opposition du jeune Carpentrassien au régime de la Restauration. Mais en 1815, s'il se rallie effectivement à Napoléon revenu de l'ïle d'Elbe, il n'est pas encore monté à Paris, où il n'arrivera qu'en 1816. Absent de Davois.RELIÉS À LA SUITE : I. - [AUGUIS (Pierre-René) :] Correspondance de Louis XVIII avec le duc de Fitz-James, le marquis et la marquise de Favras et le comte d'Artois : la liste dressée, par les ordres de ce prince, des personnages de la Révolution qui devaient être condamnés à être écartelés, roués, pendus ou envoyés aux galères. Le tout précédé d'un précis historique sur sa conduite depuis l'assemblée des notables jusqu'à la conquête de l'Italie, par les armées françaises. Publiée par P. R.A. Paris, F. Béchet, Delaunay, Charles, avril 1815, [2] ff. n. ch., 178 pp. Unique édition de ce remarquable travail de propagande napoléonienne, sans doute commandité et destiné à discréditer la figure de Louis XVIII auprès de l'opinion modérée. Il était habile dans cette perspective d'exhumer l'affaire Favras, sans doute la moins honorable de la vie du comte de Provence.L'éditeur caché et supposé de cette correspondance, Pierre-René Auguis (1786-1844), "a toujours désavoué cet ouvrage" dit la Biographie universelle des contemporains, mais il n'y a pas lieu d'ajouter à ce démenti plus de foi qu'à ceux des politiques de toute époque. Barbier ajoute d'ailleurs qu'il y a "lieu de croire que M. Auguis a fait lui-même l'article qui le concerne". Il est vrai que l'introduction cherche à démontrer que Louis XVIII n'a fait que préparer son avénement au trône depuis le début de la Révolution, ce qui demeure avéré. Il l'accuse même d'avoir été en relation avec... Robespierre. La finalité de l'opuscule étant des plus claires, que penser cependant des lettres publiées ? Elles sont certainement authentiques mais toutes reliées entre-elle par des commentaires fallacieux, elles perdent une grande partie de leur portée historique. Quant à la liste des condamnés dressée par Louis XVIII, elle ne figure manifestement que pour entretenir un climat nauséabond. Quérard V, 368. Absent de Davois.II. Favras sacrifié, ou Les Avantages de se dévouer à la cause des Bourbons. Un mot sur les émigrés et sur les premiers moteurs de la Révolution. [Paris], Imprimerie de J.-M. Eberhart, s.d. [1815], 8 pp. Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Archives nationales, Valenciennes). Élégant moyen de rappeler à la Majesté de 1814-1815 ses peu glorieuses intrigues du début de la Révolution, et d'avertir tout un chacun de l'ingratitude célèbre des princes de la maison de Bourbon.ON JOINT : 8 pp. manuscrites (ratures et biffures) composées à l'époque, intitulées Mémoires de Louis XVIII, et présentant en fait une biographie résumée (et fort critique) de la vie du Roi.Armes dorées des Du Plessis poussées en queue du dos.Vignette ex-libris P. de La Morandière. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
L’une des plus belles éditions anciennes des œuvres de Jean Racine longuement décrite par Brunet (IV- col. 1080). Paris, Lefèvre (imprim. de P. Didot), 1820.6 volumes in-8 de : I/(3) ff., clxxii pp., (8) ff., 395 pp., (1) f., 4 gravures hors-texte; II/ (2) ff., 515 pp., (1) p., 4 gravures hors-texte; III/ (2) ff., 541 pp., (1) f., 3 gravures hors-texte ; IV/ (2) ff., 388 pp., 2 gravures ; V/ (2) ff., 500 pp. ; VI/ (2) ff., 522 pp. Figures d’après les compositions de Gérard, Girodet et Prud’hon.Plein maroquin vert à grain long, large dentelle d’encadrement sur les plats, au centre armes de Louis XVIII, dos à cinq nerfs ornés, dentelle intérieure, gardes de papier marbré, roulette dorée sur les coupes et chasses. Simier relieur du Roi.207 x 128 mm.
L’une des plus belles éditions anciennes des œuvres de Jean Racine longuement décrite par Brunet (IV- col. 1080).Exceptionnel exemplaire imprimé sur grand papier vergé filigrané Annonay orné d’un frontispice par Prud’hon et 12 figures hors texte par Desenne, Gérard et Girodet revêtu d’une superbe reliure d’époque en maroquin vert aux armes du roi Louis XVIII, signée de « Simier, relieur du Roi »« Le propre de l’œuvre de Racine est... d'être parfaite, d'une perfection à la fois profonde et évidente. À quelque degré qu'on s'arrête dans l'intelligence de son œuvre, on a l'idée d'une certaine perfection ; on ne tombe jamais sur une expression incomplète ou qui offense... j'insiste là-dessus, jamais rien qui offense ni même qui étonne ; rien d’étrange ; sa manière comme sa physionomie est d'une beauté heureuse, Ouverte sans être banale, d'une de ces beautés incontestables et qui existent pour tous » Sainte-Beuve.Louis-Stanislas-Xavier-François de France, quatrième fils de Louis, dauphin, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, sa seconde femme, naquit à Versailles le 17 novembre 1755 et reçut le titre de comte de Provence. Il épousa le 14 mai 1771, à Versailles, Marie-Joséphine-Louise-Bénédicte de Savoie, seconde fille de Victor-Amédée III, duc de Savoie et roi de Sardaigne, dont il n'eut pas d'enfants. Il fut nommé grand-maître des ordres de Saint-Lazare et du Mont-Carmel en 1772 et fut appelé Monsieur, à partir de l'avènement au trône de son frère Louis XVI, le 10 mai 1774. Quoique favorable aux idées libérales, le comte de Provence émigra le 20 juin 1791 ; il prit alors le titre de comte de Lille qu'il échangea contre le nom de Louis XVIII à la mort du dauphin (8 juin 1795). Reconnu comme roi par les puissances étrangères, il vécut successivement à Bruxelles, à Mittau, en Russie et à Hartwell, près de Londres. Appelé au trône par le Sénat sous la pression de l'étranger le 24 avril 1814, Louis XVIII dut s'enfuir à Gand lors du retour de Napoléon en mars 1815 ; il rentra en France après la bataille de Waterloo en juillet 1815 et essaya de gouverner d'une façon libérale et modérée malgré les ultra-royalistes et le clergé mais l'assassinat du duc de Berry en 1820 fut le signal d'une réaction qu'il fut cette fois impuissant à maîtriser. Il mourut au palais des Tuileries à Paris, le 16 septembre 1824.Etant comte de Provence, il possédait deux collections, l’une au château de Brunoy, près de Melun, dont chacun des volumes portait la mention : « Bibliothèque de Brunoy », frappée dans une banderole sous ses armes et l’autre, à Versailles, qui fut saisie en 1793 et répartie entre les bibliothèques publiques de Versailles et de Paris. Le comte de Provence en avait dressé lui-même le catalogue complet.