Musée Galliéra reliure Rigide Décorative Paris 1960 263 pages en format -8 - dessins, gravures et peintures - Belle reliure rigide en toile bleu clair avec vignette illustrée en couleur- TBE
Reference : 011503
Très Bon État
Librairie Internet Antoine
Henry Charlier
0032476413494
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Numéro spécial - n° 430 - Mai 1958 - nouvelle série - revue illustrée - in-4 broché - 52 pages
bon état
1927 N° 8 - 4e année - Mai 1927 - Editions de la Jeunesse / L'Ecole Emancipée, Saumur - In-12, broché - 32 pages - Quelques illustrations en N&B in texte
Bon état - Infimes frottements sur la couverture - Petite inscription au stylo dans le coin supérieur de la première de couverture
1934 J.O.C.F. - Secrétariat général. 248, Boulevard Saint-Denis. Courbevoie - Petit in-8 broché - Nombreuses illustrations - 112 pages
Bon état - Quelques légères rousseurs sur la couv. et le 4me plat
1853 A Paris, Librairie de l'Enfance et de la Jeunesse, P.-C. Lehuby - Sans date (1853) - Grand in-8, pleine percaline rouge; plats recouvert d'un papier marbré; 4 nerfs avec titre, auteur et caissons dorés au dos; toutes tranches dorées - 416 pages - Très nombreuses illustrations en couleurs et en N&B in et hors texte, dont 10 lithographies hors texte rehaussées à la couleur
Bon état - Coins et coiffes frottés - Menus frottements sur les plats et le dos - Quelques rousseurs - Petite auréole de mouillure sur le haut des pages, sans incidence
Précieux et élégant exemplaire conservé dans son maroquin fleurdelysé de l’époque, de provenance royale, entré dans la bibliothèque « Joannis Francisci Chaussat » avec ex-libris armorié et « Maria Catharina de Pradon ». Au Palais, (Paris), Chez A. Soubron, 1681. In-12 de (16), 412 p., 103 figures à pleine page comprises dans la pagination, nombreuses lettrines, bandeaux et fleurons typographiques. Plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, grande fleur de lys dorée aux angles, dos à nerfs fleurdelysé, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure à destination royale de l’époque. 158 x 90 mm.
« Les 103 gravures font tout le prix de cet ouvrage » (Michaud). Première édition in-12 parue après l’in-folio de 1646. Ouvrage de luxe, volume d’apparat déguisé en promenade de méditation morale, ce défilé d’images, de citations et de commentaires chargés d’édifier l’âme et de la guider aux carrefours de sa destinée humaine ajoute sa pierre à la muraille que la France de la raison lucide et de la monarchie solaire dresse contre les ténèbres de la mélancolie enveloppant l’Europe baroque de son manteau ombreux. Entre les lumineux Principes de la philosophie de Descartes (1644-1647) et le sombre Paradis Perdu de Milton (1667), La Doctrine des mœurs (1646) illustre de ses images pondérées, ordonnées et architecturées la réaction française à l’angoisse d’un monde qui va sortir pantelant de la guerre de Trente ans en 1648. Ce livre de commande s'inscrit naturellement dans l'univers littéraire de Gomberville, même si sa genèse atteste l'existence de calculs éditoriaux et d'enjeux courtisans. Le travail de lecture réalisé à partir des gravures et des textes recueillis par Van Veen témoigne en fait d'un projet de réorientation médité : destiné à un roi âgé de huit ans et adressé à la jeunesse, ce recueil illustré de morales témoigne d'une intention pédagogique et psychologique cohérente fondée en partie sur le charme et le pouvoir de la représentation figurée. Ces conclusions invitent à reconsidérer l'hypothèse naïve d'un beau livre illustré et à accréditer la thèse d'une école des images. A quatorze ans Gomberville fit paraître un volume de poésies, composé de cent dix quatrains dont le sujet annonce une maturité de jugement bien extraordinaire dans un enfant de cet âge. C’est le tableau du bonheur de la vieillesse opposé aux agitations de la jeunesse. Il composa ensuite des romans pleins de sentiments élevés et d’aventures imaginaires attribuées à des personnages réels. C’était le goût du siècle : et ceux de Gomberville eurent un succès tel, qu’à la formation de l’Académie, le cardinal de Richelieu l’en désigna un des premiers membres. La richesse de son univers imaginaire et sa conception d’un roman à grand spectacle sont aujourd’hui appréciées à leur juste valeur et ont entrainé largement la réhabilitation d’un romancier dont on mesure mieux les qualités et l’ambition. Précieux et élégant exemplaire conservé dans son maroquin fleurdelysé de l’époque, de provenance royale, entré dans la bibliothèque « Joannis Francisci Chaussat » avec ex-libris armorié et « Maria Catharina de Pradon ».