Lyon, Jean-Antoine Huguetan, 1608, in-8, 72-676 pp, [2] ff. bl, 451 pp, Vélin souple à petits recouvrements, titre et date manuscrits au dos, Titre en rouge et noir. Oeuvres de Virgile, éditées par Niccolò Eritreo et Friedrich Sylburg (1536-1596). Petits trous de vers avec légère atteinte au texte en pied des feuillets du premier tiers du volume, dernier feuillet détaché, charnière intérieure ouverte. Vélin sali. USTC n° 6901026. Couverture rigide
Reference : 98433
Bon 72-676 pp., [2] ff. bl., 451
Librairie Alain Brieux
Jean Bernard Gillot
48, rue Jacob
75006 Paris
France
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, , 1751-1753. Manuscrit in-4 à 28 lignes par page de (498) pp., table, veau granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare recueil manuscrit de dix parodies d'opéra parmi les plus représentées au Théâtre de la Comédie Italienne entre 1751 et 1753, à l'époque où le couple Favart entama son règne sur le genre - jusqu’à ce que Charles-Simon devienne directeur de l’Opéra-Comique en 1758 - avec la troupe d'acteurs dont les noms sont indiqués dans chaque distribution : Madame (Justine) Favart, Dehesse, Astrandi, Rochard, Carlin, Chauville etc. « Les réécritures comiques d’opéra, représentées sur les théâtres de la foire et des boulevards comme à la Comédie-Italienne de Paris et sur les théâtres privés, connaissent une vogue étonnante au siècle des Lumières. Parodier l’opéra, ce n’est pas écrire contre l’opéra, mais plutôt participer à sa promotion en jouant le double jeu de la critique et du divertissement. Les parodistes comme Fuzelier, Favart, Romagnesi ou Despréaux, manient autant l’art des vaudevilles que celui du pastiche, et possèdent une riche culture littéraire et musicale. Des opéras de Lully à ceux de Gluck, rares sont les œuvres à succès qui n’ont pas été parodiées ». Contient : 1. Favart (Charles-Simon). Raton en Rosette, ou la vengeance inutile. Parodie de Titon et l'aurore représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 28 mars 1753 (66 pp.).2. Gondot (Pierre Thomas). Les Fêtes des environs de Paris. Parodie des fêtes grecques et romaines représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 juillet 1753 (54 pp.).3. Renout (Jean-Julien-Constantin). Les Couronnes, ou le Berger timide. Pastorale, parodie de la feste de l'hymen ; deuxième entrée des Amours de Tempé (47 pp.).4. Favart (Charles-Simon). Tircis et Doristhée. Pastorale, parodie d'Acis et Galatée représentée pour la première fois sur le Théâtre Italien le 4 septembre 1752 (53 pp.).5. Favart (Charles-Simon). Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin de village représentée pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 4 aoust 1753 (32 pp.).6. Favart (Charles-Simon). Les Indes dansantes, parodie des Indes galantes jouées pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 26 juillet 1751 (61 pp.).7. Favart (Charles-Simon). Les Amours champêtres, Parodie de l'acte des Sauvages, joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (37 pp.).8. Favart (Charles-Simon). Fanfale, parodie d'Homphale représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le huit mars 1752 (46 pp.).9. Gondot (Pierre Thomas). Les Bergers de qualité. Parodie de Daphnis et Chloé représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1753 (40 pp.).10. Favart (Charles-Simon). Les Amants inquiets Parodie de Thetis et Pelée joués pour la première fois sur le Théâtre de la Comédie Italienne le 1751 (52 pp.)« Le couple Favart marque durablement le genre de la parodie dramatique d’opéra jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, puisque des parodies comme Les Amours de Bastien et Bastienne ou encore Raton et Rosette sont représentées bien après la Révolution. Dès les années 1750, Favart est perçu comme le maître de la parodie dramatique. Le duo Favart est une machine bien rodée : que Charles-Simon compose la totalité de la pièce ou ne soit qu’un correcteur au-dessus de l’épaule de son épouse, il a toujours une part au spectacle. Il compose seul ou en collaboration onze parodies entre 1751 et 1762 ; mais il supervise aussi la création des parodies d’opéra de son épouse, écrites à plusieurs mains. Son épouse est l’attraction de la Comédie-Italienne. Elle se produit dans toutes les parodies créées sur ce théâtre en l’espace de dix ans (trente de 1751 à 1762) ; les parodistes composent, à cette époque, pour ses talents. « Le rôle de Tircis est rendu dans la plus grande perfection par Mlle Favart, qui est la plus aimable chanteuse de vaudevilles que nous ayons eue : elle est aussi charmante dans son travestissement que dans son état naturel : qu’elle soit nymphe, bergère ou savoyarde, qu’elle danse, qu’elle chante, sous quelque forme qu’elle se présente, elle est sûre de plaire ». Les Amours de Bastien et Bastienne, parodie du Devin du village de Rousseau par Mme Favart et Harny de Guerville synthétise bien l’omniprésence des Favart et surtout les innovations qu’ils proposent sur la scène italienne à partir des parodies dramatiques d’opéra. Favart s’impose comme le père de la parodie ; Harny de Guerville écrit ainsi dans l’avertissement qui précède l’édition de son opéra-comique Le Petit-Maître en province : « On me pardonnera aisément de citer par préférence M. Favart. Il est permis à un écolier d’avoir quelque prédilection pour son maître. C’est lui qui m’a donné les premières leçons de l’art dramatique. Bastien a été fait sous ses yeux. » Mme Favart impose sa réforme du costume : « Ce fut elle qui, la première, observa le costume ; elle osa sacrifier les agréments de la figure à la vérité des caractères […] Dans Bastienne, elle mit un habit de laine, tel que les villageoises le portent ; une chevelure plate, une simple croix, les bras nus et des sabots. » L’hégémonie des parodies des Favart s’observe, en outre, par leur reprise outre-Rhin et en province » (Pauline Beaucé).Manuscrit du XVIIIe siècle, d'une belle écriture, très lisible. Ex-libris manuscrit ancien à l'encre brune "Mr Teilhard de Rochecharles" (Pierre Teillard de Rochecharles ? lieutenant général du bailliage d'Andelat, auteur de La Haute-Auvergne sous l'Ancien régime).Pauline Beaucé, Parodies d’opéra au siècle des Lumières : Évolution d’un genre comique. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
A Londres, , 1773. 2 vol. petit-in 8 brochés de (8)-135-(3) pp. ; (4)-192-(6) pp.
Édition originale. C’est en 1743 que Jean Monnet prit la direction de l’opéra comique (fondé en 1714) et invita l’auteur Favart ; le succès sera énorme. Là où l’opéra comique ne jouait que des scenettes et des pantomimes, Monnet créa un genre nouveau mêlant le genre du théâtre de foire et de l’opéra italien. Il devint en 1745 directeur du théàtre de Lyon, et en 1748 d'une troupe française à Londres. Monnet se lia avec le fameux Théodore , roi de Corse. De retour à Paris, il y reprit, en 1752, la direction de l'opéra-Comique qu'il conserva jusqu'en 1767 : ce fut l'époque la plus brillante de ce spectacle. Monnet fit, en 1766, un nouveau voyage à Londres puis revint à Paris, où il mourut obscurément vers 1785.
Paris, chez l'Auteur, 1892. In-folio de (10) pp. et 30 eaux-fortes montées sur papier, demi-chagrin lavallière à coins, dos orné à nerfs, tête dorée, non rogné, premier plat de couverture conservé (reliure de l'époque).
Suite complète des trente eaux-fortes signées et légendées par Paul Renouard, sur les coulisses de l'Opéra de Paris.Paul Renouard, élèvé d'Isidore Pils, a peint une partie des décorations de l'opéra Garnier en remplacement de son Maître tombé malade.Charles Paul Renouard dit Paul Renouard, est un artiste prolifique, peintre graveur et illustrateur français. Il peint des danseuses, des portraits de nombreuses personnalités : Sarah Bernhardt, Alexandre Dumas fils, Camille Saint-Saëns, etc. Collaborateur attitré de L'Illustration, du Paris illustré, de The Graphic, il a été célèbre par ses séries sur la vie anglaise, sur l'opéra Garnier, sur l'Exposition universelle de 1900, l'affaire Dreyfus, le couronnement d'Édouard VII, les obsèques de la reine Victoria.Ses œuvres sont conservées au musée du Louvre, au musée national de l'Art occidental de Tokyo, au musée des Beaux-Arts de Tours, de Limoge, de Blois et à la BnF, notamment à la BMO qui conserve plusieurs séries d'eaux-fortes.« Renouard est un documentaire et laissera sur notre époque un vaste reportage dessiné des plus piquants (...) Son originalité est d'apporter dans l'observation une vision spirituelle et humoristique sans tomber dans la déformation caricaturale » (Benezit).Envoi autographe signé du fils de Paul Renouard au docteur Chevallier.Provenance : Maurice Guibert dont l'ex-libris (8,3 x 7,1 cm) est dessiné par Toulouse-Lautrec en 1893 ; Maurice Guibert (1856-1922), photographe amateur, riche rentier et surtout l'ami de Toulouse-Lautrec qui, influencé par le japonisme très à la mode à cette époque, croqua le portrait ressemblant non seulement au destinataire mais à Toulouse-Lautrec lui-même, dans son fameux costume japonais entouré de ses initiales.Benezit, VII, p. 588 . Bel exemplaire malgré des rousseurs.
, , 1769-1771. In-8, basane brune, dos lisse orné, double filet d'encadrement doré sur les plats, pièce de titre en maroquin rouge, armes sur les plats (reliure de l'époque).
Recueil riche qui montre différents aspects de l'Opéra dans la seconde partie du XVIIIe siècle, période extrêmement brillante pour ce genre. Rousseurs. Deux petits trous de ver sur le deuxième plat. Aux Armes du baron Anne-Léon de Montmorency.Concours Pittoresque pour l'Embellissement de l'Opéra. A Londres Et se trouve à Paris, Chez Le Jay, 1770. In-8 de 39 pp. Description de quatre tableaux soumis au salon du Louvre, à l'inspection et au jugement du public dont l'un est destiné à orner le plafond du nouvel opéra.SEDAINE. Le Déserteur Drame en trois Actes, en prose mêlée de musique. La Musique par M*** Représentée, pour la première fois, par les Comédiens Italiens ordinaires du Roi, le Lundi 6 Mars 1769. A Paris, Chez Claude Herissant, 1769. In-8 de VIII-(2)-82-(2) pp. Édition originale. Quérard IX, 10.[LA HARPE]. Mélanie, Drame en trois actes et en vers. A Amsterdam, Chez Henri-Jacob-Jonas Wan-Harrewelt, 1770. In-8 de 64 pp. Édition originale. Barbier III, 120.[BILLARD (Étienne)]. Du Théatre et des causes de sa décadence : Epitres aux Comédiens François et au Parterre. A Londres, Et se trouve à Paris Chez Valade, 1771. In-8 de 16 pp. Édition originale. Barbier IV, 692.SAUVIGNY. Le Persifleur, Comédie en trois actes et en vers. Représentée pour la premiere fois par les Comédiens François ordinaires du Roy, le 8 Février 1771. A Paris, Chez Delalain, 1771. In-8 de XV-(1)-76 pp.SAUVIGNY. L'Amoureux de Quinze ans, ou la double fête, Comédie en trois actes et en prose, Mêlée d'Ariettes ; Dédiée à S.A.S. Monseigneur le Duc de Bourbon. Les paroles sont de M. Laujon. La Musique de M. Martiny. Représentée pour la première fois par les Comédiens Italiens Ordinaires du Roi, le Jeudi 18 Avril 1771. A Paris, Chez la Veuve Duchesne, 1771. In-8 de (8)- 88 pp.Olivier-Hermal-Roton, planche 809.
Paris, 1972 ; plaquette in-4° étroit, couverture de papier couché blanche illustrée en couleurs aux 2 plats ( plafonds de Chagall et de Lenepveu), dos muet ; 92pp. Illustrations photographiques dans le texte et à pleine page en noir et en couleurs.
En préface, historique des spectacles à l'Opéra illustré en noir et couleurs de nombreuses reproductions de décors , costumes, etc.Les pages des programmes proprement dits sont sur papier beige : Spectacles Lyriques : La Nozze de Figaro, Il Trovatore, Don quichotte, Parsifal... Danse : Spectacle Ballets, Coppélia, Le Lac des cygnes, Balanchine ( Hommage à Strawinsky)... Belle plaquette très bien illustrée, en bon état. ( GrF)