Paris, 1809-1822, in-8, 3 pièces en 1 vol. : front, VIII-88, 21 et 17 pp, Demi-basane maroquinée rouge, dos lisse et fleuronné, Recueil de trois ouvrages du chimiste et minéralogiste Balthasar Georges Sage (1740-1824), enrichi d'un portrait de l'auteur gravé en 1775 par A. de Marcenay, placé en frontispice. - Moyens de remédier aux poisons végétaux... Paris, Firmin Didot, 1811. L'ouvrage est en seconde édition, la première ayant été tirée à 500 exemplaires, la même année, et distribuée gratuitement. L'auteur y traite, outre des poisons végétaux, de ceux produits par les substances métalliques et du venin des animaux. Il aborde, entre autres, les questions des viandes et froments avariées, de la mort causée par l'excès de truffes ou encore des effets du méphitisme des latrines. - 'ouvrage est relié avec un opuscule tardif sur les effet de la foudre : Recueil historique d'effet fulminaires. Paris, Imprimerie de J. Didot l'aîné, 1822. L'auteur y décrit les phénomènes de surdité, restitution de l'ouïe et ramollissement des os, occasionnés par la foudre, son effet sur le tain d'une glace, son rôle dans la formation de la grêle, etc. Il convoque la théorie, pourtant désuète, du phlogistique pour expliquer les propriétés "flammifères" de l'électricité. - Et des Observations sur l'emploi du zinc. Paris, Henri Agasse, 1809. Extrait d'un mémoire du à l'Institut de France le 3 juillet 1809. Cet opuscule, qui se veut d'utilité publique, défend l'emploi du zinc dans l'étain des potiers, en remplacement du cuivre, du bismuth et du plomb, responsables de coliques. Sage était reconnu pour ses travaux de chimie minéralogique et pour le cours public et gratuit de minéralogie docimastique, qu'il donnait dans son officine familiale dès 1760. Excellent professeur, il fonda en 1783 la première Écoles des mines à l'Hôtel des Monnaies. Au tournant de la Révolution et à la chute de l'Ancien régime, il ne sut s'adapter aux progrès scientifiques réalisés dans les années 1780-1810 : il rencontra l'opposition de Lavoisier et de Fourcroy, perdit la faveur du public et des autorités. L'oeuvre scientifique qu'il produisit durant ses années de misère et d'aigreur se constitue principalement d'ouvrages d'arrière-garde, qui resteront sans écho. Il mourut aveugle et privé de sa pension. Todericiu Doru, "Balthasar-Georges Sage (1740-1824), chimiste et minéralogiste français, fondateur de la première Ecole des Mines (1783)". In: Revue d'histoire des sciences, tome 37, n° 1, 1984. pp. 29-46. DSB XII, p. 63 et suiv. Couverture rigide
Reference : 97744
Bon 3 pièces en 1 vol. : front.,
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