Paris, 9 juillet 1897, , 171 feuillets, soit : 1 titre-dédicace, 1 portrait photographique de l'auteur, 169 ff. des pages d'un livre contrecollées en vis-à-vis (VII-320-VIII pp.) et 82 photographies (soit 20 épreuves sur papier albuminé et 62 contretypes d'époque, Album in-4 oblong, maroquin rouge, dos à faux-nerfs et fileté, titre au dos et au premier plat à froid et en noir, riche dentelle intérieure dorée [Ch. Maillet], Exemplaire unique composé et mis en page par Gustave Macé (1835-1904), commissaire de police et ancien chef du service de la sûreté de la préfecture de police, offert à son éditeur Eugène Fasquelle. Cet album, agréablement relié par Charles Maillet, offre une plongée vertigineuse et fascinante dans les affaires criminelles de la seconde moitié du XIXe siècle, qui ont jalonné la carrière de l'auteur : "38 assassinats qui ont amené la découverte de 40 cadavres, soit 12 hommes et 28 femmes" (Préface). Macé souligne dans son texte la supériorité en nombre des cadavres de femmes, issues pour la plupart du milieu de la prostitution et dénonce les conditions de vie dangereuses de ces femmes. À quelques exceptions près, ce sont principalement des affaires qui ont eu lieu à partir de l'année 1871 dans le département de la Seine. L'ouvrage s'ouvre sur une page de titre imprimée avec une dédicace de l'auteur à son éditeur et les mentions imprimées : "Offert à mon aimable éditeur, M. E. Fasquelle" et "Exemplaire unique". Cette première page est revêtue de la signature autographe de l'auteur à l'encre violette. L'album se compose d'un livre, sous la forme d'une épreuve collée : les Crimes impunis, de la collection de "La police parisienne", publié en avril 1897 à Paris, par la Bibliothèque Charpentier - Eugène Fasquelle éditeur. Ce texte de 320 pages, comporte une seule illustration sous la forme d'un croquis (annoté à l'encre p. 311), il est précédé d'une préface de l'auteur (VII p.) et suivi d'un index (VIII p.). En conclusion de sa préface, Macé énonce : "Je m'estimerai heureux si les renseignements que contient ce livre peuvent faciliter l'arrestation des malfaiteurs que j'ai désignés et qui ne sont pas encore couverts par le délai de la prescription légales. Champigny (Seine), avril 1897." L'exemplaire, daté de juillet 1897, est enrichi d'une très vaste documentation iconographique : une galerie de portraits pour le moins morbide ponctuée de cadavres en décomposition. Ces portraits photographiques ont été pris par les services de la préfecture de police et proviennent des archives de Gustave Macé qui documente sont texte publié quelques mois auparavant (avril) ; il alterne ainsi des planches de photographies en regard de son texte et fait imprimer, au titre-dédicace, la mention : "Avec portraits". Ces portraits sont tous légendés à l'encre par l'auteur qui indique précisément les dates, les noms et sobriquets des protagonistes ainsi que les circonstances des crimes. Cette édifiante galerie comporte ainsi 82 portraits contrecollés sur papier fort, dont celui de l'auteur qui précède le texte, soit 38 planches, dont 3 à double pages, avec 1 à 5 épreuves par planche. Les formats et les procédés sont mixtes : nous comptons 20 épreuves originales sur papier albuminé dont certaines avec cachets à sec de la préfecture de Police, et 62 épreuves contretypes, d'époque, sur papier gélatino-bromure d'argent. Ces portraits présentent les victimes et leurs assassins présumés (condamnés ou non) ainsi que les représentants judiciaires de l'époque : préfets de police, commissaires, gardiens de la paix, chefs de la sûreté, etc. En 1890, Gustave Macé avait fait paraître, chez le même éditeur et dans la même collection, un ouvrage de 255 pages intitulé Mon musée criminel : celui-ci comportait alors 34 planches réunissant des épreuves photographiques reproduites par le "procédé Sylvestre & Cie" (procédé Couverture rigide
Reference : 97113
Bon 171 feuillets, soit : 1
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