, 1831, , 10 x 8 cm, 1 feuillet, Petit papillon manuscrit attribué à Georges Cuvier (1769-1832), indiquant l'origine et la destination d'une météorite : "Fragment de la pierre aérolithe tombée à Vouillé dept de la Vienne le 18 juillet 1831. Destiné pour le Muséum d'histoire naturelle". Un numéro d'inventaire, 42, est inscrit à l'encre rouge. Une inscription ultérieure précise : "Cette étiquette a été écrite par le baron Cuvier". Cette attribution est confirmée par les nombreux documents manuscrits (billets, lettres, étiquettes, cours, etc.) laissés par Cuvier, par comparaison d'écriture. Les météorites tombées à Vouillé au cours de l'année 1831 sont du type L6 (chondrite ordinaire du groupe L, de type pétrologique 6). Couverture rigide
Reference : 95892
Bon 10 x 8 cm
Librairie Alain Brieux
Jean Bernard Gillot
48, rue Jacob
75006 Paris
France
331 42 60 21 98
Vente aux conditions habituelles de la Librairie
1893. Billet manuscrit autographe sur sa carte de visite (avec son initiale et sa devise: Quand même!), de L'Ermitage de Sénart, le 15 janvier 1893. Adressé à Vanier (l'éditeur Léon). Recevant la carte de Vanier, Nadar se désole de ne pas avoir envoyé la sienne. "J'ai donc à vous adresser mes souhaits deux fois pour une, avec l'expression du très bon souvenir de nos trop courtes relations (Et n'y suis-je même pas resté votre débiteur?... ). Je ne m'éloigne qu'à de longues intervalles, et pour y revenir au plus tôt, du poste de garde malade que je tiens depuis près de huit ans [probablement son épouse, hémiplégique suite à un atterrissage catastrophique avec son ballon Le Géant]. Je suis pourtant passé il n'y a pas longtemps non loin de vous, trop hâté pour vous serrer la main et emportant ce petit remords. Je m'en soulagerais et dédommagerais l'une de ces semaines, je l'espère. D'ici là, bien à vous et meilleurs voeux à ceux que vous aimez ".Autograph manuscript ticket on his business card (with his initial and motto: Quand même!), From L'Ermitage de Sénart, January 15, 1893. Addressed to Vanier (publisher Léon). Receiving Vanier's card, Nadar regrets not to have sent his own. "J'ai donc à vous adresser mes souhaits deux fois pour une, avec l'expression du très bon souvenir de nos trop courtes relations (Et n'y suis-je même pas resté votre débiteur?... ). Je ne m'éloigne qu'à de longues intervalles, et pour y revenir au plus tôt, du poste de garde malade que je tiens depuis près de huit ans [probablement son épouse, hémiplégique suite à un atterrissage catastrophique avec son ballon Le Géant]. Je suis pourtant passé il n'y a pas longtemps non loin de vous, trop hâté pour vous serrer la main et emportant ce petit remords. Je m'en soulagerais et dédommagerais l'une de ces semaines, je l'espère. D'ici là, bien à vous et meilleurs voeux à ceux que vous aimez".
On joint: une carte commerciale (1889) de la Galerie Nadar, fondée en 1855; une caricature (1ff. ) d' André Gill figurant Nadar accroché à un ballon suspendu dans les airs, daté du 2 juin 1867; une autre caricature du même par le même, cette fois derrière un appareil photo, une plume à la main, un ballon au loin, 4 p. avec une notice biographique signée de Félicien Champsaur, n°8 des "Hommes d'aujourd'hui" du 1 novembre 1878; la couverture de la partition musicale de Chardon intitulée Le Géant, quadrille aérostatique, belle lithographie figurant le-dit ballon, publié par le Mestrel; 1 grande page (343x264mm. ) avec d'un côté le Règlement de bord de l'Aérostat Le Géant, de l'autre l'histoire du ballon Le Géant (vers 1863); and last but not least, on joint un petit témoignage de l'attachement de Nadar au socialisme, une bande de papier à son nom, enserrant le journal L'Humanité du 8 septembre 1907, ou il est curieusement inscrit que son abonnement finit le 15 août 1907. Sympathique ensemble pour les Nadarophiles... (7 documents).Nice set of seven documents for the Nadarophiles!! Detailed list on request... in French only![Autograph missive signed and dated; 2 color caricatures; a business card; an illustrated musical score cover; the Giant's Ship Rules; subscription to L'Humanité].
29 octobre [18]91. Billet sur un papier ligné (13,5 x 9 cm).
"Reçu cinq franc pour invectives "fausse amie" 29 oct. 91" à la plume et Verlaine a signé en dessous, à la plume également. "Cinq francs" est souligné à la plume et au crayon bleu, "invectives" et "fausse amie" au crayon bleu uniquement. Éditées d'abord en revue entre 1884 et 1886, puis 1891 et 1895, les Invectives seront publiées en volume après la mort de l'auteur, chez Léon Vanier, en 1896. On trouve dans la collection Edouard-Henri Fischer un cahier de compte ou Léon Vanier note les sommes perçues par Verlaine pour des ouvrages entiers mais également pour de petites pièces (n°197). On peut également voir dans cette même collection plusieurs contrats entre Vanier et Verlaine et à chaque fois des passages sont soulignés au crayon, rouge parfois et souvent bleu, comme ici (n° 8, 23, 84, 106). Une version de la pièce intitulée Contre une fausse amie était reliée dans un exemplaire de l'édition originale de Chansons pour elle, publié chez Vanier en 1891, qui passa à l'encan le 29 octobre (!) 2012 chez Christie's.
[Librairie Fischbacher] - LODS, Armand ; BERNARD DE SAINTES [ BERNARD, André-Antoine ]
Reference : 61813
(1888)
Avec un portrait de Bernard, par Louis David, Un des vingt exemplaires numérotés sur papier de hollande avec une triple suite du portrait (exemplaire n° 1 paraphé par l'auteur) , 1 vol. grand in-8 reliure demi-maroquin rouge, dos à 5 nerfs dorés orné, double filet doré en mors, couvertures et dos conservés (en double exemplaires), Librairie Fischbacher, Paris, 1888, 301 pp. et 1 f. n. ch. (errata) avec quintuple suite du portrait, une planche hors texte (tirage photographique contrecollé), le fac-similé de la lettre de Bernard de Saintes à Hérault-Séchelles (7 ff.), et un billet autographe signé.
Exceptionnel exemplaire numéroté 1 du tirage de tête limité à 20 exemplaires sur hollande paraphés par l'auteur, celui-ci enrichi non pas de 3 mais de 5 tirages différents du portrait de Bernard de Saintes par Louis David (avec la lettre, en sanguine, avant la lettre sur chine monté, etc...) et d'un billet autographe signé de Bernard de Saintes. Inséré à la suite du fac-similé, cet intrigant billet autographe de 5 lignes est ainsi rédigé : "J'ai ouvert ton paquet. Croyant qu'il y avait quelques lettres pour moi, ou quelque chose de pressant, je te renvoie le tout sauf ta soeur aînée pour raccourcir les amis des princes et des rois. Adieu. Ton frère". Suite à la prise de Montbéliard par les troupes françaises en octobre 1793, le terrible conventionnel Bernard de Saintes (1751-1818) impose la population de 400000 livres et organise le nouveau département du Mont-Terrible. Un billet autographe de 5 lignes, de la main de l'auteur, et une photo du duc de Wurtemberg, ont été joints à l'exemplaire. Bel exemplaire.
Paris s.d. [après le 8 août 1854], 9,7x13,2cm, une page sur un feuillet, enveloppe jointe.
Billet autographe signé "Gérard" adressé à son proche ami Eugène de Stadler. Enveloppe jointe. Pliures inhérentes à la mise sous pli. Un petit trou dans l'enveloppe, conséquence du cachetage de celle-ci. Ce billet a été transcrit dans la correspondance publiée à la Pléiade (tome 3, p. 889). Etonnant et succinct billet rédigé juste après son arrivée chez le Docteur Blanche invitant son ami à dîner "à la meson (sic) Blanche". Sur l'enveloppe, d'une écriture plus désordonnée encore que celle du billet, on lit quelques mots à la mine de plomb : "J'ai donné à Antony et à Blanche [..] Mirecourt". Gérard de Nerval avait en effet découvert, quelques mois plus tôt, une plaquette d'Eugène de Mirecourt lui étant consacrée :"...j'ai trouvé la biographie sur l'étalage d'un libraire. Mirecourt m'a bien chargé. Il m'a peint en beau...et en buste. Je relèverai les erreurs quelque autre jour, mais il a trop parlé de ma misère." (Lettre à Georges Bell du 1er juin 1854). - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Un des 3000 exemplaires sur alfa numérotés, 1 vol. in-12 reliure demi-chagrin à coins maroquiné rouge, dos à 5 nerfs, couv. conservées, Bernard Grasset, Paris, 1928, 286 pp. avec un billet autographe signé inséré en tête
Avec un passionnant petit billet autographe signé d'André Maurois relié en tête. Ce document d'une page rédigé au recto a vraisemblablement servi à l'écrivain comme support de l'une des nombreuses conférences qu'il donnait à travers le monde entier. On peut y lire des notes souvent elliptiques, sur le thème de la "biographie", notes qu'un véritable amateur décodera avec délice ; voici le début des trois premières lignes, sur les 25 du document : "Vérité nous a fui. Pourquoi ? Parce que d'une part les actes qui se manifestent par documents, témoignages - d'autre part la vie intérieure difficile à atteindre, suspecte dès qu'elle prend forme [etc ... ]". André Maurois a offert ce billet à une "Mlle Borel". Bon état (reliure très lég. frottée, très bon état par ailleurs).