À Lyon, chez Claude Muguet, 1674, in-12, [12]-273-[1] pp, titre-frontispice, portrait, 1 carte dépl, 5 pl. gravées, Basane havane de l'époque, dos à nerfs et fleuronné, tranches mouchetées, Seconde édition. L'ouvrage a paru à l'origine sous le titre de Quatre relations historiques par Charles Patin, médecin de Paris (A Bâle, 1773). L'ouvrage fait l'histoire des villes européennes du XVIIe siècle : chaque relation a un dédicataire différent. Y sont décrites les villes de Vienne, Salzbourg, Zurich, Prague, Munich, Leyde, Genève, Berlin, etc, avec de nombreuses descriptions de monuments, antiquités et de diverses curiosités. Charles Patin (1633-1693), fils de Guy Patin, était médecin et numismate. Mouillure marginale claire, pages un peu gondolées. Coiffes arasées, mors fendillés, coins usés. Couverture rigide
Reference : 92729
Bon [12]-273-[1] pp.,
Librairie Alain Brieux
Jean Bernard Gillot
48, rue Jacob
75006 Paris
France
331 42 60 21 98
Vente aux conditions habituelles de la Librairie
1695 Amsterdam. Chez Pierre Mortier. 1695. 1 volume in-12, veau moucheté, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin rouge, avec petit manque en coin, coiffes restaurées. (6) pp. ; 272p.
Edition illustrée d'un frontispice, d'un portrait de l'auteur, d'une carte dépliante et de 5 planches hors-texte dont 2 dépliantes. L'édition originale est de 1674. Fils de Guy Patin, Charles est surtout connu comme médecin et numismate, sujet sur lequel il publia de nombreux écrits. Il s'exila pour se soustraire aux effets d'une lettre de cachet lancée contre lui par Colbert et reçut un accueil empressé des princes étrangers. Il visita la plupart des cours d'Allemagne, se fixa à Bâle pendant un moment et finit ses jours à Padoue. Dans une lettre datée 1671, il relate sa visite à Londres, peu de temps après le grand incendie qui détruisit une grande partie de la cité en 1666, impressionné par “la multitude du peuple et l’abondance des richesses”, découvrant avec étonnement les ruines de l’église Saint Paul, le pont de Londres arborant les têtes empalées sur une tour de ces “execrables parricides de la Majesté”. Signature manuscrite Becdeliève.