À Marseille, de l'Imprimerie de J. Mossy, An X [1802], in-8, 312 pp, Cartonnage de papier beige, dos lisse fileté, pièce de titre brune, Première édition de ce mémoire intéressant mais peu connu, donné au tournant du siècle afin de répondre au concours lancé par la Société royale de médecine de Paris sur la question des maladies résultant des émanations des eaux stagnantes et des pays marécageux. La question occupait l'auteur, Marie-François-Bernardin Ramel (1752-1811), depuis plusieurs années déjà : il s'appuie ainsi sur des observations cliniques effectuées en Afrique, dans les zones marécageuses de Bonne et de La Calle. Ramel n'obtint pas le premier prix, qui revint à Baumes : le mémoire de ce dernier fut immédiatement publié, à l'inverse de celui de Ramel. L'auteur ne se montre ici pas beau joueur : il emploie ainsi un ton polémique pour rejeter les vues de son concurrent. Selon lui, les miasmes sont une "cause chimérique et absurde", qui doit être repoussée comme "nous ramenant aux causes occultes qui déshonorèrent certain âge de la médecine" (p. 44). L'humidité de l'air serait la seule responsable des maladies endémiques et fièvres régnant dans les eaux palustres, et la seule solution consisterait ainsi à favoriser le mouvement de l'air, ceci grâce à plusieurs méthodes allant de l'explosion de la poudre à canon, à l'emploi du tabac dont la fumée salutaire "corrige, d'une manière sensible, les qualités vicieuses de l'air". Ex-médecin de l'Armée d'Italie, Ramel avait été nommé maire de La Ciotat en 1800 par le Premier Consul. Cachets de l'Institut catholique de Paris, étiquette du don à cette institution par le Dr Liouville. Cartonnage empoussiéré. Couverture rigide
Reference : 87343
Bon 312 pp.
Librairie Alain Brieux
Jean Bernard Gillot
48, rue Jacob
75006 Paris
France
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Vente aux conditions habituelles de la Librairie
Marseille, Imprimerie de J. Mossy, an X (1802) in-8, xix pp., pp. 21-312, broché sous couverture d'attente de papier vert. Rousseurs, spécialement à la fin du volume.
Unique édition, peu commune.La question étudiée occupait l'auteur, Marie-François-Bernardin Ramel (1752-1811), maire de La Ciotat de 1800 à 1803, depuis plusieurs années déjà : il s'appuie ainsi sur des observations cliniques effectuées en Afrique, dans les zones marécageuses de Bonne et de La Calle. Il ne remporta cependant pas le prix, attribué à son concurrent Baumes.Quérard VII, 446.Cachet humide de la bibliothèque Gosse. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Marseille, de l'Imprimerie de J. Mossy, An X [1802], in-8, 312 pp, Broché, couverture d'attente muette de l'époque, Première édition de ce mémoire intéressant mais peu connu, donné au tournant du siècle afin de répondre au concours lancé par la Société royale de médecine de Paris sur la question des maladies résultant des émanations des eaux stagnantes et des pays marécageux. La question occupait l'auteur, Marie-François-Bernardin Ramel (1752-1811), depuis plusieurs années déjà : il s'appuie ainsi sur des observations cliniques effectuées en Afrique, dans les zones marécageuses de Bonne et de La Calle. Ramel n'obtint pas le premier prix, qui revint à Baumes : le mémoire de ce dernier fut immédiatement publié, à l'inverse de celui de Ramel. L'auteur ne se montre ici pas beau joueur : il emploie ainsi un ton polémique pour rejeter les vues de son concurrent. Selon lui, les miasmes sont une "cause chimérique et absurde", qui doit être repoussée comme "nous ramenant aux causes occultes qui déshonorèrent certain âge de la médecine" (p. 44). L'humidité de l'air serait la seule responsable des maladies endémiques et fièvres régnant dans les eaux palustres, et la seule solution consisterait ainsi à favoriser le mouvement de l'air, ceci grâce à plusieurs méthodes allant de l'explosion de la poudre à canon, à l'emploi du tabac dont la fumée salutaire "corrige, d'une manière sensible, les qualités vicieuses de l'air". Ex-médecin de l'Armée d'Italie, Ramel avait été nommé maire de La Ciotat en 1800 par le Premier Consul. Exemplaire tel que paru, non rogné et non coupé, sous sa première couverture d'attente, avec gardes de papier de remploi. Couverture rigide
Bon 312 pp.