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DU PONT DE NEMOURS, Pierre
Discours prononcé à l'Assemblée nationale sur l'état et les ressources des Finances
Versailles, Chez Baudoin, 1789, in-8, IV-218 pp. 6 pl, Broché tel que paru, couverture d'attente de l'époque, ÉDITION ORIGINALE rare, "imprimé par l'ordre de l'Assemblée". Ce discours a été prononcé le 24 septembre 1789 à l'Assemblée Nationale Pierre Du Pont de Nemours (1739-1817) alors député du Bailliage de Nemours. Cet économiste rédige en 1763 son premier ouvrage d'économie, De La Richesse de l'État avec lequel il attire l'attention du public spécialisé et de François Quesnay. Il participe à plusieurs publications et voyage en Europe. Lors de la Révolution, il est donc bailli de Nemours et propose les réformes économiques qui se trouvent dans le présent ouvrage, propositions étayées de chiffres précis. Investissements dans la charité et l'éducation, suppression de la dîme, nationalisation et vente de certains biens du clergé, opposition au papier-monnaie... sont autant de propositions qu'il suggère. Il dresse un état complet des finances et des ressources potentielles destinées à soutenir l'action de l'État. Il complète son ouvrage par une série de tableaux dans lesquels il étudie avec précision les paiements, emprunts et intérêts dans les finances du clergé français et ce qu'il y aurait à améliorer. Rares rousseurs. Couverture rigide
Reference : 76838
Bon IV-218 pp. 6 pl.
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Discours prononcé à l'Assemblée Nationale, sur l'état et les ressources des finances.
A Versailles, Chez Baudouin, 1789 in-8, 218 pp., 6 tableaux dépl., cartonnage papier marbré à la Bradel (Devauchelle).
INED, 1601 : "Economique et fiscal. Afin de détromper ceux qui jugent la nation épuisée, Dupont de Nemours donne de nombreux détails, suivis parfois de chiffres, sur les "immenses ressources" de la France, à condition, toutefois, de transformer certains droits, les dîmes par exemples, en source de revenus profitables à l'Etat. Dupont demande également une certaine avance monétaire afin de détruire parmi beaucoup d'autres quelques taxes fiscales : marques sur les cuirs, droits d'inspection, et imposition sur les boissons."Martin et Walter, II, 12171. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
