‎PARCHAPPE (Maximien)‎
‎Recherches sur l'encéphale [premier et deuxième mémoire]‎

‎Recherches sur l'encéphale [premier et deuxième mémoire]‎

‎Paris, Just Rouvier, 1836-1838, in-8, 2 mémoires en 1 volume, [8]-111-[8]-120 pp, 12 tableaux dépliants, Demi-percaline crème à la bradel, pièce de titre rouge, Édition originale du premier travail important de Parchappe, composé de deux mémoires ; dans le premier, paru en 1836, il se propose de "rechercher la solution des questions qui se rattachent à l'influence du volume de la tête et de l'encéphale de l'homme sur sa puissance intellectuelle" ; dans le second, paru en 1838, "il étudie les altérations de l'encéphale dans l'aliénation mentale et termine par l'examen des rapports de coïncidence, de succession et de causalité entre ces altérations et les lésions fonctionnelles" (Semelaigne). Maximilien Parchappe de Vinay (1800-1866) fut médecin en chef de l'un des premiers asiles d'aliénés de France, celui de Saint-Yon à Rouen, de 1835 à 1848. La création de cet établissement fut le point de départ d'une véritable vogue pour la statistique médicale dans les milieux rouennais. Ses Recherches sur l'encéphale révèlent l'influence de la phrénologie ; elles comprennent des tableaux statistiques dépliants où apparaissent des mesures de crânes chez des hommes et des femmes sains, homicides ou aliénés. Pour lui, l'émergence de la folie et la dégradation de l'intelligence étaient des corollaires du faible poids du cerveau. Parchappe appartient à cette génération de médecins qui ont cherché à améliorer le travail dans les maisons d'aliénés et qui fit mettre en corrélation la construction d'établissements asilaires et pénitentiaires avec leurs fonctions propres. Il se place en cela dans la lignée d'Esquirol et de son prédécesseur à Saint-Yon, Lucien Debouteville. Cachets de l'Institut catholique de Paris, étiquette en pied du dos. Dos sali. Des rouseurs, principalement en début et en fin de volume. Semelaigne I, p. 268. Couverture rigide‎

‎Bon 2 mémoires en 1 volume,‎