Paris, G. L. M, 1935, in-4, 20 pp., broché, Tirage à 125 exemplaires, 1 des 100 sur Hélio teinté, avec une illustration pleine page de Kurt Seligmann (1901-1962), peintre suisse, membre du groupe Abstraction-Création en 1930 qu'il quitte pour se joindre au mouvement surréaliste en 1936. Seligmann trouve dans l'eau-forte, la technique la plus appropriée à rendre son univers peuplé de formes fantasmagoriques. Les illustrations qu'il réalisa dans de nombreux ouvrages évoquent la préhension surréaliste qui voulait saisir la vie jusque dans la mort, qui fut pour Seligmann le suicide. L'illustration qui orne l'ouvrage de Courthion, auteur suisse et parmi les premiers critiques d'art contemporains, conjugue les trois caractéristiques fondamentales du Surréalisme : surprise, érotisme et inquiétante étrangeté. Non coupé. Couverture rigide
Reference : 61723
Bon 20 pp..
Librairie Alain Brieux
Jean Bernard Gillot
48, rue Jacob
75006 Paris
France
331 42 60 21 98
Vente aux conditions habituelles de la Librairie
Un feuillet de vélin richement enluminé, cachet de cire rouge " Mairie de la Bourse " sous chemise en plein chagrin bordeaux, " A Monsieur Veil Picard " à froid, roulette dorée d’encadrement sur les plats intérieurs.
Splendide travail d’enluminure dû à M. L. La Roue, héraldiste-paléographe de la Ville de Paris ; le décor, de feuilles de houx stylisées, est richement réhaussé à l’or fin.
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1904 un CARNET DE BAL, broché (reliure à cordonnet rose avec un fin crayon à papier rose attaché au bout du cordon, format : 10,3 x 6 cm, 1ère de couverture avec noté au centre BAL en en bleu dans un encadrement gauffré doré avec rubans dorés dans un encadrement décoratif a froid, 1ère page avec noté au crayon à papier : Marcel COR, Dimanche 24 Janvier 1904, suit 6 pages de nom de danse imprimés en bordeaux avec dessous écrit la suite des noms des cavaliers, Nom des Danses pratiquées ce jour là : POLKA, QUADRILLE, VALSE, SCOTTISH, PAS DE QUATRE, LANCIERS, BERLINE, MENUET, MAZURKA, PAS DES PATINEURS, GAVOTTE, POLKA RUSSE, OSTENDAISE, MASKA, COTILLON,
RARE ET EMOUVANT CARNET DE BAL ................ en Trés Bon état (very good condition).
Paris 1930, 19x32,5cm, une feuille.
Superbe affiche-carte d'invitation à l'édition 1930 du Bal des Quat'Z'Arts, portant toujours son talon en partie inférieure.Très belle illustration en couleurs d'Yves Brayer et O. Rabaud représentant un menaçant chevalier aragonais se faisant charmer par une danseuse orientale. Le thème du fameux bal des étudiants des Beaux-Arts, qui eut lieu le 21 juin à la porte de Versailles, fut la prise de Grenade par les chevaliers aragonais - sur l'invitation, on peut lire le texte suivant : "Le sultan Abou-Abdillah se fait vider de Grenade par les bandes d'Aragon, ainsi que la chose s'est très véridiquement passée en 1492. Viens voir ça ma jolie, et accourt avec nous vers l'Alhambra, pour y boire le vin d'Espagne et danser la danse de Mograbines, au son des violes." Est également imprimée cette prudente décharge de responsabilité des organisateurs craignant quelques inévitables débordements et manifestations joyeuses : "le comité dégage sa responsabilité des poursuites que pourrait entraîner l'exhibition du nu sur la voie publique." Légères traces d'usure en bordure supérieure. Le premier bal des Quat'z'Arts,grande fête organisée par les étudiants de l'École nationale des beaux-artsdeParis, se déroula le23 avril 1892. Cette tradition perdura jusqu'en 1966. « Depuis que nous allons au bal des Quat' z' Arts, nous avons vu déjà plusieurs fois Babylone travestie à la mode Quat' z' Arts, rien ne change et le bal des Quat' z' Arts demeure, ne ressemblant à rien d'autre. Il a précédé les ballets russes et les revues de music-hall à grand spectacle, il ne leur a rien emprunté par la suite, fidèle à ses propres traditions. Cette fête dans un décor de palais reconstitué «à la blague», la somptuosité remplacée par l'ingéniosité, tout cela ne se retrouve que là. L'esprit quat' z' art existe et se perpétue, il s'est manifesté une fois de plus dans la lumière, dans le charivari des cuivres et des tambours, dans les danses forcenées, les bousculades, le tumulte d'une foule maintenue par la traditionnelle garde noire ». André Warnod,Comoedia, 1933. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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[Moscou] Lith. A.A. Levenson, 20 mai 1896, , 1 feuille [41 x 24,7 cm], Chromolithographie avec rehauts d'or, "Et il y eut un festin - un festin honorable, et il y eut un banquet - une table honorable". Le tsar Nicolas II (1868-1917) fut couronné le 14 mai 1896 : les festivités de son sacre se prolongèrent jusqu'au 25 mai. Chaque réception donna lieu à l'impression d'un menu. Celui-ci, dessiné par le peintre d'histoire Viktor Mikhailovich Vasnetsov (1848-1926), qui avait également réalisé le menu du couronnement, fut offert aux invités du bal organisé par le grand-duc Serge Alexandrovitch (1857-1905), le soir du 20 mai 1896. Il est orné d'une belle enluminure de style médiéval, représentant une scène de banquet, surmontée de la couronne avec l'aigle impérial des Romanov. Sous une formule écrite en lettres rouges se trouve la description des plats servis : rôti de gélinotte des bois, tartes diverses, sterlet (esturgeon) à l'italienne, volaille et gibier rôtis, salade suisse et crème glacée à la sauce framboise. Le bal du grand-duc se tint dans la Maison du Gouverneur général, en présence de Nicolas II. Le général Dzhunkovsky (1865-1938) a laissé dans ses notes le souvenir de cette soirée : il y décrit notamment, avec précision, le menu distribué aux convives : « Tout au long du bal, le peuple s'est tenu en masse dense sur la place devant la Maison du Gouverneur général. Plusieurs chorales folkloriques se sont formées dans la foule, chantant un hymne et "Merci Dieu". "Le "Hourrah" n'a presque pas cessé, le souverain est sorti sur le balcon à plusieurs reprises. La table du Tsar au dîner se trouvait dans le grand salon orange, tandis que pour le reste d'entre nous, la table était mise dans le pavillon nouvellement ajouté et dans toutes les pièces, à l'exception de la salle de bal. Le menu était basé sur un dessin de V.M. Vasnetsov. Parmi les ornements de style russe figurait le monogramme de leurs majestés ; au-dessus du monogramme, l'emblème de l'État et les attributs du pouvoir et de la majesté ; en dessous, un banquet dans les appartements du tsar, vêtu de la tenue d'Alexei Mikhailovich [Alexis Ier]. Le tsar et la tsarine, jeunes, gracieux et beaux, sont en train de festoyer, assis sur le trône et entourés de nobles boyards et boyardes avec des expressions d'amour, d'attention et de révérence. Sous l'image se trouve l'inscription : "Et il y eut un festin - un festin honorable, et il y eut un banquet - une table honorable". La liste des plats du dîner se trouvait encore en dessous. L'empereur et l'impératrice sont partis accompagnés d'un grand "hourra" du peuple qui les attendait. Après leur départ, le chant de "Dieu protège le tsar" a été entendu à nouveau sur la place.»* Le grand-duc Serge, oncle de Nicolas II, gouverneur général de Moscou depuis 1891, avait été nommé responsable de la distribution de cadeaux tsaristes au champ de Khodynka le 18 mai 1896 - deux jours avant son bal. Il fut tenu pour responsable de la bousculade qui y eu lieu au cours de cette fête, qui fit plus de 1300 morts et de nombreux blessés. Cette tragédie et toute la cérémonie du couronnement de Nicolas II deviendront le symbole de la fin des tsars. * Célébrations du couronnement à Moscou en 1896. Extrait des Mémoires du général Vladimir Fyodorovich Dzhunkovsky [en ligne]. Traduction automatique. Couverture rigide
Bon 1 feuille [41 x 24,7 cm]
Très luxueux carnet de bal (112 x 70 mm) en matière translucide imitant l'ambre (Bakélite (?)) entièrement ajouré sur les deux plats de motifs végétaux. Les plats sont réunis par deux charnières de métal argenté, maintenant à l'intérieur une plaque en matière imitant l'ivoire avec jeu de veinage (ivoirine (?)). Un porte-mine dans le même métal est enchâssé dans 2 anneaux à l'autre extrémité de la plaque, deux languettes de métal sont montées à l'intérieur des plats permettant d'y insérer des feuilles, un fermoir constitué de métal permet de maintenir le tout fermé. Tous les éléments en métal sont très finement ciselés.Tout petit manque dans le feuillage d'un des plats, parfait état par ailleurs, le porte-mine possède même encore sa mine !
Bien que difficile à dater, cet extraordinaire carnet de bal, bijou de raffinement, est typiquement d'esprit Art déco. La Bakélite, s'il sagit bien de cette matière, a été inventée en 1907 par Leo Baekeland.