Paris, Desloges, 1840, in-8, d'un portrait et 70 et (2) pages, exemplaire broché (dos consolidé avec papier fort, et déchirure sur la quatrième de couverture, sous papier cristal), Troisième édition. La seconde, parue aussi en 1840, ne comptait que 45 pages. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Son procédé consistait en une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice (sel d'alumine) ; puis, à l'extérieur, des bandes arrosées avec des liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. Avec la présente publication, l'auteur élargit son propos à toute la taxidermie puisqu'il développe aussi un art de mégir, de parcheminer, d'empailler et de monter les peaux. Un portrait de Gannal en frontispice. Mouillures. Couverture rigide
Reference : 59537
Bon d'un portrait et 70 et (2)
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Jean Bernard Gillot
48, rue Jacob
75006 Paris
France
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Paris, Desloges, 1840, in-8, 70-[2] pages, portrait, Demi-basane cerise, Troisième édition. La seconde, parue aussi en 1840, ne comptait que 45 pages. Un portrait de Gannal en lithographie. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Cet ancien pharmacien de la Grande Armée élabora son procédé d'après la méthode du médecin palermitain Giuseppe Tranchina (1797-1837) : il s'agissait de pratiquer une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice, puis d'envelopper le corps de bandes imbibées de liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. En plein Romantisme, tout un chacun avait désormais la possibilité de présenter le corps du cher défunt avant sa mise en terre. Gannal lui-même embauma Samuel Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Parmi les anatomistes, le procédé fut également un succès : il rencontra notamment la faveur de Bourgery, qui l'utilisa pour son fameux traité d'anatomie, et d'Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Avec la présente publication, l'auteur élargit son propos à toute la taxidermie puisqu'il développe aussi un art de mégir, de parcheminer, d'empailler et de monter les peaux. Dos passé, coiffe supérieur arasée, étiquette en tête. Fortes rousseurs. Nicolas Delestre, Petite histoire de l'embaumement en Europe au XIXe siècle. Paris, le Murmure, 2017. Couverture rigide
Bon 70-[2] pages, portrait.
Paris, Desloges, 1840, in-8, 70-[2] pages, portrait, Broché, couverture originale imprimée, Troisième édition. La seconde, parue aussi en 1840, ne comptait que 45 pages. Un portrait de Gannal en lithographie. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Ce fut lui qui embauma Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Son procédé consistait en une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice ; puis, à l'extérieur, des bandes arrosées avec des liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. Parmi les adeptes de ce procédé, on compte Bourgery, qui l'utilisa pour sa fameuse "Traité d'anatomie"; et Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Avec la présente publication, l'auteur élargit son propos à toute la taxidermie puisqu'il développe aussi un art de mégir, de parcheminer, d'empailler et de monter les peaux. Ex-libris manuscrit sur la page de faux-titre. Exemplaire tel que paru. Couverture usée, petit manque angulaire. Quelques rousseurs Couverture rigide
Bon 70-[2] pages, portrait
Paris, Desloges, 1846, in-8, de 95 pages (dont un portrait) puis 16 pages de catalogue, exemplaire broché (dos fragile, sous papier cristal), Quatrième édition. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Son procédé consistait en une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice (sel d'alumine) ; puis, à l'extérieur, des bandes arrosées avec des liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. Avec la présente publication, l'auteur élargit son propos à toute la taxidermie puisqu'il développe aussi un art de mégir, de parcheminer, d'empailler, de monter les peaux et de prendre, préparer et conserver les papillons et autres insectes. Malgré quelques salissures, bon exemplaire. de 95 pages (dont un