Paris, le 6 septembre 1873 et le 13 octobre 1873, , (2)ff. de 26,5 x 21cm, papier à entête de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez, Lettres signées Ch. A. de Lesseps (1840-1923), fils du comte Ferdinand de Lesseps. Lettres adressées à Jules Tarneau, notaire à Clermont-Ferrand: - pour un transfert d'actions pour Ramon Fernandez de San Juan, le 6 septembre 1873. - pour un transfert d'actions pour San Juan Josefa Leonor, le 13 octobre 1873. Charles-Aimé de Lesseps était le vice président du conseil d'administration de la Compagnie du Canal de Suez. Il collabora également au projet du canal de Panama. Couverture rigide
Reference : 55316
Bon (2)ff. de 26,5 x 21cm
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Paris 1955 Paris, 1955-1956. Deux feuillets, enveloppes conservées. Deux lettres autographes signées adressées au poète Armand Lanoux, relatives à son recueil "Le Photographe délirant" (Seghers, 1956) dont il soumet le manuscrit à André Breton à la fin de l'année 1955 et en fera le dédicataire. Paris le 22 mai 1955, Cher Armand Lanoux, "le Photographe délirant", voilà qui est bien joliment troussé. Rien ne nous change mieux que la pseudo-poésie à la mode de 1955, qui rendraitdes points à la peinture sous le rapport de la non-figuration ! Qui en excepteriez-vous pour cette dernière période ? Moi : Féminaire, de Robert Droguet, Déchirures, de Joyce Mansour et La Vie aux frontières du poème, de Jean-José Marchand. Cest tout ce que jai vu passer sur lesplanade avant le Photographe Si plaisant que ce soit - et leste, cette suite de poèmes, que je suis si touché que vous m'offriez, est d'une perspective mystérieuse, très délicate. Sous l'angle de la réussite, cela me rappelle un peu les "Rhénanes d'automne", mais le timbre est très différent. Merci, cher Armand Lanoux. Croyez-moi de tout cur votre ami André Breton Paris le 24 octobre 1956, Cher Armand Lanoux, je n'oppose aucune résistance à la publication de cette lettre, naturellement. Tout au plus souhaiterais-je qu'elle commençât ainsi : "Cher Armand Lanoux, " Le Photographe délirant" : rien ne nous change mieux" etc. (le membre de phrase ainsi biffé n'étant guère supportable qu'en privé, entre nous). Au musée de Chelles, en ce moment, doivent être exposés un certain nombre de "plombs de Seine", très curieuses figurines dont la plupart auraient été trouvées immergées sous le Pont-au-Change et dont on ne sait à peu près rien. J'ai prêté celles que Wolfgang Paaleen, à son départ pour le Mexique, m'avait laissées en garde. Puisque vous n'avez qu'un pas à faire, il me semble que cela vous intéressera. Très amicalement à vous André Breton Les deux enveloppes autographes expédiées à Chelles depuis la rue Fontaine sont conservées.
Signé par l'auteur
1 page et 4 pages. . RARES LETTRES AUTOGRAPHES adressées au critique d'art d'origine polonaise, promoteur du mouvement symboliste Teodor de Wyzewa (1862-1917). Écrites durant l'été 1887, elles précèdent de quelques semaines le décès du poète. Laforgue, sans argent, tente de faire éditer son dernier ouvrage en prose : Berlin. Il rencontre Gustave de Malherbe, directeur des éditions Quantin grâce aux recommandations de Théodore Wyzema. "Mercredi, Mon bien cher ami, J'ai été ce matin chez Quantin. De Malherbe m'a reçu on ne peut plus aimablement. (Je vous dois encore cela). Il me donnera une réponse lundi. Figurez-vous que je n'ai rien reçu de Dujardin. Je n'y comprends rien. Il n'imagine pas les attentes de... Votre ami Jules Laforgue". "Vendredi, Mon cher ami, Vraiment vous m'avez donné le devoir de vous adresser de pareilles lettres. C'est sur votre recommandation que De Malheurve m'a dit à ma remise de mon manuscrit : " Le livre ne paraîtra qu'en octobre. Mais matériellement pour vous se sera comme si il paraissait aujourd'hui". Là-dessus, il m'a renvoyé à lundi. Le lundi il était content mais il fallait voir Mr May, et il m'a renvoyé à mercredi ; mercredi, je reçois une lettre me ren- voyant à aujourd'hui (une lettre) et aujourd'hui je n'ai rien reçu. Et aujourd'hui me tombe sur la tête tout ce qui nous tombe sur la tête un quinze de trimestre. Voici ce que je voulais vous dire. Il m'est impossible de désespérer de mon livre chez Quantin après les promesses de De Malherbe, j'aurai de l'argent de ce côté-là. Or vous avez en Rzewsky une relation facile à la détente. Eh bien ce n'est pas un emprunt que je voudrais faire auprès de lui mais un emprunt qui serait effacé dès que j'aurais touché chez De Malherbes, ou - en cas de malheur - j'espérais chez Lemerre. (Ce serait 380 à peu près dont j'aurais besoin) (...) Au revoir mon véritable et rare ami. Il y a des mois que songeant, impotent, ce que je pourrais faire pour vous et je n'ai encore trouvé que cette chose palote que je n'ai jamais depuis le temps pensé à vous dire : Vous dédier les nouvelles que Dujardin éditera. Cette proposition aboutit à une absence de paquet. Au revoir votre Jules Laforgue." BEL ENSEMBLE.
Signé par l'auteur
s.l. [Londres] s.d. [25 juillet 1905], 12,4x16,7cm, 4 pages sur un double feuillet et 2 pages 1/2 sur un double feuillet.
Deux lettres autographes signées "Paule" et "Pauline" adressées à Natalie Clifford Barney et rédigées à l'encre noire sur un double feuillet à en-tête à violette argentée et à l'adresse du 3 rue Jean-Baptiste Dumas. Sur la lettre signée "Pauline", l'adresse de l'en-tête est barrée d'un trait de plume.Pliure transversale inhérente à l'envoi. Habile contrepoint amoureux de la virtuose Renée Vivien qui, tour à tour Paule et Pauline, orchestre ses relations sentimentales avant sa fuite vers Lesbos. Après deux ans d'une rupture rocambolesque durant laquelle Natalie Clifford Barney tenta de reconquérir la Muse aux violettes, cette dernière retomba finalement dans ses bras. La première lettre, signée «Paule» est d'une grande sensualité : "J'ai pensé à toi si profondément et avec tant de douceur, depuis ton départ! Et je te revois, dans ta robe frémissante d'opales, féérique et prestigieuse... Et le sortilège d'hier a retrouvé sur moi sa puissance éternelle... Il est maintenant trois heures du matin et je ne dors point et je pense à toi, intensément... et je songe avec amertume qu'un soir lorsque tu étais auprès de moi, une stupide fatigue m'a sottement traversée... Tandis que cette nuit où je suis seule, je ne puis dormir."On découvre au détour d'une phrase que cette missive, écrite à la hâte, est absolument confidentielle: «Ne sois pas surprise, jolie, de recevoir ces jours-ci une lettre glaciale te disant que je vais en Hollande avec mon amie et je ne sais qui encore. Mon amie a exigé que je t'écrive cette lettre, elle est très inquiète, très nerveuse, à ton sujet. Je t'en prie, ne m'en veux pas lorsque tu recevras cette lettre, j'ai dû l'écrire pour tranquilliser et rassurer mon amie. Encore une fois, pardonne-moi!» L'«amie» en question n'est autre que la baronne Hélène de Zuylen, avec qui Renée entretient une relation stable depuis sa rupture avec l'Amazone en 1901. La «Brioche», comme la surnommeNatalie, qui tente par tous les moyens de préserver Renée des tourments de son cur, lui demande même d'écrire «une lettre glaciale» à sa rivale.Ce faux courrier, d'un ton très éloigné du premier, semble avoir été écrit directement sous sa dictée: «Après ton départ j'ai beaucoup réfléchi à tout ce qui vient de se passer, et je ne puis que te répéter que ce que je t'ai déjà dit : il m'est impossible de te revoir, sous n'importe quelles conditions. Le trouble nerveux dont je souffre maintenant et dont toi seule est la cause exige la plus grande tranquillité dans l'intérêt de ma santé, et je te prie de t'abstenir, dans le futur, de tout essai de rapprochement, qui, je te le préviens d'avance, sera absolument inutile. Tu verras, par cette lettre, que je suis en Hollande, auprès de mon amie, comme je te l'avais annoncé. Nous sortons ensemble, parmi les calmes paysages, un repos charmant. Adieu, Natalie, et souviens-toi que tu as été la cause unique de tout ce qui est arrivé. Pauline» Mais une troisième égérie occupe toutes les pensées de Renée: la jeune ottomane Kérimé Turkhan-Pacha avec laquelle elle entretient une correspondance ardente et suivie depuis une année. Quelques jours plus tard, elle quittera la France avec Natalie pour Mytilène (Lesbos) et profitera de l'occasion pour s'échapper et enfin rencontrer pour la toute première fois sa sultane du Bosphore. Très beau témoignage de l'ubiquité amoureuse de Renée Vivien. C'est à la fin de l'année 1899 et par l'intermédiaire de Violette Shillito que Renée Vivien - alors Pauline Tarn - fit la connaissance de Natalie Clifford Barney «cette Américaine plus souple qu'une écharpe, dont l'étincelant visage brille de cheveux d'or, de prunelles bleu de mer, de dents implacables» (Colette,Claudine à Paris). Natalie, qui venait de vivre une idylle estivale avec la sulfureuse Liane de Pougy qui l'a initiée au saphisme, ne prêta qu'une attention discrète à cette nouvelle connaissance. Renée en revanche fut totalement subjuguée par la jeune Américaine et relatera ce coup de foudre dans son roman autobiographiqueUne Femme m'apparut: «J'évoquai l'heure déjà lointaine où je la vis pour la première fois, et le frisson qui me parcourut lorsque mes yeux rencontrèrent ses yeux d'acier mortel, ses yeux aigus et bleus comme une lame. J'eus l'obscur prescience que cette femme m'intimait l'ordre du destin, que son visage était le visage redouté de mon avenir. Je sentis près d'elle les vertiges lumineux qui montent de l'abîme, et l'appel de l'eau très profonde. Le charme du péril émanait d'elle et m'attirait inexorablement. Je n'essayai point de la fuir, car j'aurais échappé plus aisément à la mort.» «Hiver 1899-1900. Débuts de l'idylle. Un soir, Vivien est invitée par sa nouvelle amie dans l'atelier de Mme Barney [mère de Natalie], 153 avenue Victor-Hugo, à l'angle de la rue de Longchamp. Natalie s'enhardit à lire des vers de sa composition. Comme Vivien lui dit aimer ces vers, elle lui répond qu'il vaut mieux aimer le poète. Réponse bien digne de l'Amazone.» (J.-P. Goujon,Tes blessures sont plus douces que leurs caresses) Suivront deux années d'un bonheur inégal, rythmées par les infidélités récurrentes de Natalie et la jalousie maladive de Renée dont les lettres oscillent entre déclarations enflammées et douloureuxmea culpa. «Renée Vivien, c'est la fille de Sappho et de Baudelaire, c'est la fleur du mal 1900 avec des fièvres, des envols brisés, des voluptés tristes.» (Jean Chalon,Portrait d'une séductrice) En 1901 survint une importante rupture qui durera presque deux années; Renée, malgré les sollicitations de Natalie et les intermédiaires qu'elle lui envoie pour la reconquérir, résiste. «Les deux amies se revirent, et se fut, en août 1905, le pèlerinage à Lesbos, qui constitua une déception pour Natalie Barney et demeura sans lendemain. [...] Le ressort était définitivement brisé. Les deux anciennes amies cessèrent de se voir dès 1907, et Vivien mourut sans qu'elles se soient revues. » (J.-P. Goujon,Ibid.) Précieuses et très rares lettres de Sapho 1900 à l'Amazone. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Craïova (Roumanie) 9 octobre 1900, 14,7x22cm et 27x19,5cm, deux feuillets rédigées au recto.
Deux lettres autographes signées de Constantin Brâncu?i adressées au Préfet du département de Dolj et rédigées à l'encre brune et noire, l'une sur un morceau de papier ligné (14,7x22cm) et l'autre sur papier blanc d'un format supérieur (27x19,5cm). La première lettre est rédigée à l'encre sur un feuillet et porte le numéro d'enregistrement «?12981?» suivi du sigle «?pPG?» et signée du nom entier de l'artiste?: «?Constantin Brâncu?». En bas à gauche de la page se trouve une annotation manuscrite de Brâncu?i?: «?j'ai reçu l'ordonnance?», suivie de sa signature «?C. Brâncu?» et non pas «?Brâncusi?» ou «?Brâncu?i?», comme il signera après son arrivée à Paris. La seconde missive est écrite à l'encre sur une demi-feuille de carnet et contient le même message, la même signature et un numéro d'inventaire similaire. Un timbre de 10 bani (centimes) est collé en haut à gauche. Le côté gauche en dessous du timbre est découpé, ainsi que Brâncu?i procédait?: il retirait les timbres ou effaçait une information qu'il ne souhaitait pas conserver. Ces deux importantes lettres viennent documenter un chapitre important de la biographie de l'artiste concernant ses études financées en partie par le département de Craïova. Le 28 septembre 1898, Brâncu?i achève avec succès sa scolarité de cinq ans à l'École des métiers de Craïova - chef-lieu de sa région natale - et s'inscrit à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest. Il obtient des bourses de l'église Madona Dudu de Craïova qui l'aident à continuer ses études. Il est vite remarqué par ses professeurs à Bucarest qui lui accordent des prix pour la réalisation de bustes, tels Laocoon et la sculpture à l'antique Étude d'après Mars Borghese. En octobre 1900, Brâncu?i adresse une demande de bourse au Préfet du département de Dolj (dont la capitale est Craïova) qui l'aide à suivre «?ses études pendant le trimestre d'octobre?» et précise que cette bourse lui a été accordée par le Conseil départemental du budget 1900-1901. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Deux lettres autographes signées de 1977 et 1995. Il le remercie chaleureusement pour la critique littéraire publiée de ses ouvrages, « J’ai ressentie ce que, j’imagine, Proust et Céline ont dû ressentir en lisant les formidables feuilletons de Léon Daudet dans l’A.F » et pour les passages sur le Permissionnaire dans son recueil littéraire. Deux lettres in-8