1983, Presses de la Renaissance, in 8 broché. | Etat : Très bon état général, occasion. (Ref.: Ref98453)
Reference : 9782845234064
Presses de la renaissance
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Paris, Giguet et Cie, 1801. In-12 de 72 pp., demi-veau fauve à coins, dos lisse orné daté en pied, tête dorée, non rogné (relié vers 1880).
Livre rare publié sous le voile de l'anonyme. Édition originale.Essai de Fanny Raoul qui réclame en 1801 l’égalité des sexes, dont la publication fut encouragée par la princesse Constance de Salm qui tenait salon à la même époque. « C’est ainsi qu’en 1801 est publié Opinion d’une femme sur les femmes. Fanny Raoul (1771-1833) ne se définit pas comme femme auteur, mais comme une femme ordinaire qui s’adresse à toutes les femmes, au nom de la raison et de l’intérêt général : «Rien n’est peut-être plus nuisible à la société, que la différence établie entre la condition des hommes et des femmes ». Dans cet ouvrage, elle insiste sur l’utilité sociale de l’égalité qui, pour elle, n’est pas seulement un droit mais une nécessité, un avantage pour tous. Procréatrices, éducatrices : pour Fanny Raoul, les femmes doivent avoir accès à la même instruction que les hommes, au travail, à des professions autres que la sempiternelle couture. À la médecine par exemple, elles qui connaissent si bien le corps. Aux affaires publiques, aussi, dont elles auraient la capacité si on les laissait faire. Quand aux reproches que l’on fait aux femmes de leur «penchant à gouverner », Fanny Raoul répond que « c’est parce qu’elles n’ont aucun pouvoir qu’elles veulent envahir tous les pouvoirs ». Elle critique le mariage et prône à tout le moins la séparation des biens. Elle ne veut pas rendre les femmes semblables aux hommes ni établir leur domination : « Liberté et égalité civiles voilà ce que je réclame pour elles » mais pense que si elles entraient dans « la société politique », il y aurait moins de barbarie et de violence » (Michelle Perrot).Très bon exemplaire. Quelques rousseurs, petites épidermures sur le dos.Gay III, 579 ; Albistur-Armogathe, p. 194.
Lyon, Mme S. Durval, 1833. 2 livraisons in-8 brochées de 47 pp. et 45 pp., couvertures vertes imprimées.
Rarissime publication fondée et rédigée par Émile Barrault. Les couvertures portent les mentions Janvier et Février. Installé à Lyon, Barrault fonda en janvier 1833 l'ordre des Compagnons de la Femme pour rassembler les saint-simoniens après la condamnation d'Enfantin et la dissolution de la société saint-simonienne. Il prit la décision de partir pour l’Orient et l'annonça le 15 février dans son journal 1833 l’année de la Mère qui contient un extrait de la Prédication sur l’Orient et l’Occident donnée par Barrault le 15 décembre 1832 ; il déclarait à ses compagnons : « je sais où est la Mère, en Orient ; Orient ! Occident ! Femme ! Homme ! Voilà l’hymen de la terre et de l’humanité ! ».En mars il s'embarqua avec onze de ses compagnons pour l'Égypte pour chercher d’Istanbul à Alexandrie, la Femme-Messie prophétisée par le Père. Enfantin qui les avaient rejoints en octobre, leur demanda d’arrêter de chercher et leur assigna un but plus précis, un mariage entre l’Est et l’Ouest, percer le canal de Suez. Deux autres livraisons rédigées par Collin, Rogé et Maréchal parurent en juin et juillet sous un autre titre : Mission du midi et Mission de l'est.Provenance : Hippolyte Carnot (1801-1888), ministre de l'éducation en 1848, fils cadet de Lazare Carnot dit le Grand Carnot. Walch, 392.
De la bibliothèque de Stanislas de Guaita ENFANTIN (Prosper).
Reference : 40009
(1831)
Paris, Everat, 1831. In-8 de (2)-22 pp., rousseurs. Religion saint-simonienne. Réunion générale de la famille. Séances des 19 et 21 novembre 1831. Enseignements faits par le Père Suprême. Transformations du dogme saint-simonien. Réhabilitation de la chair. L'histoire. L'autorité et la liberté. La loi vivante. Suite de la loi vivante. Paris, Bureau du Globe, 1832. In-8 de (2)-154 pp.2 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-maroquin vert, dos fleurdelisé à nerfs, super-libris en pied (reliure de l'époque).
1. Édition originale. « C’est notamment pour avoir tiré des conséquences extrêmes de l’article de leur dogme stipulant la « réhabilitation de la chair » jusqu’au niveau du sujet individuel, masculin et féminin, privé et public, que les saints-simoniens furent au XIXe siècle ceux par qui le scandale arriva. Dès 1832, l’imprudence d’un article de leur quotidien Le Globe contre le mariage, où était évoquée à la manière de Platon l’utopie de libres banquets amoureux, fournit à la Monarchie de Juillet naissante le prétexte de poursuites pour immoralité contre un mouvement accusé depuis l’origine de vouloir « la communauté des biens et des femmes ». (…) La théorie du « couple saint, divin symbole d’union de la sagesse et de la beauté, amoureuse androgyne » avait déjà été avancée par Enfantin dans un article du Globe du 18 juin 1831 sur « le prêtre », repris en brochure sur deux autres textes dès cette même année 1831: Lettre du Père Enfantin à Charles Duveyrier, Lettre du Père Enfantin à François et à Peiffer, Chefs de l’Église de Lyon , le Prêtre - l’homme et la femme (extrait du Globe du 18 juin 1831) p. 21 » (Philippe Régnier). Einaudi, 1745 ; Goldsmiths, 27192 ; Kress, C.2795 ; Walch, 319 ; Fournel p. 92.2. Édition originale. « Telles sont chez Enfantin, la profondeur et l’ampleur des résurgences culturelles de la chrétienté que sa théorie des « deux natures », initialement proposée aux militants comme une morale sexuelle capable d’intégrer l’antagonisme des tempéraments inconstants du type don Juan et des tempéraments constants du type Othello (…) De la sorte, Enfantin devient une sorte de Père par immaculée conception, quitte à ne comprendre que bien plus tard, joué par son propre jeu, le processus pour le coup inconscient par lequel il a sublimé le trio de sa famille illégitime en une sainte Famille saint-simonienne. Ce miracle à vrai dire parachève le dispositif de pouvoir mis en place lors de la « Réunion générale de la Famille » tenue le 21 novembre 1831 (…) Enfantin sans la Femme est un roi sans couronne, une moitié de dieu » (Philippe Régnier). Walch-Gerits, Supplément, 181; Kress C.3134 ; Goldsmiths 27773 ; Fournel p. 93 Provenance : bibliothèque de Stanislas de Guaita avec son ex-libris “Kabbalistics” manuscrit sur la garde supérieure et ses initiales poussées en pied de dos “Paris 1831-1832 S. de G.” (Bibliothèque Guaita n°283).Philippe Régnier, Corps du Roi, Corps du Christ : la personne symbolique et les théories charnelles du Père Enfantin, chef suprême de l’Église saint-simonienne in Corps, littérature, société, 1789-1900, Jean-Marie Roulin, 2005 (p. 91).
Paris, Librairie Hachette et Cie, 1860. In-12 de [4]-LXV-[3]-396 pages, demi-chagrin rouge, dos à 4 petits nerfs orné de filets, fleurons, encadrements et titre dorés. Rousseurs.
De l’éducation - La femme dans la famille - La femme dans la société [Vicaire V, 835].
Photomontage original de Jean Harold (12,7x17,7 cm. ) portant son timbre au verso, ainsi qu'une dédicace où il explique que l'on "reconnaît facilement le corps de notre ami Charles Duclos! Pour la femme c'est à vous de jouer. "Original photomontage of Jean Harold (12.7x17.7 cm.) Bearing his stamp on the back, as well as a dedication where he explains that we "reconnaît facilement le corps de notre ami Charles Duclos! Pour la femme c'est à vous de jouer.".