2011, Le grand livre du mois, in-8 broché, Eldorados d'Amérique - Mythes, mirages et réalités | Etat : encore sous blister (Ref.: ref97856)
Reference : 9782845229869
Le Grand Livre du Mois
Les Kiosques
Les Kiosques, rue Prosper Ferrero
83000 Toulon
France
04 94 913 130
Si vous désirez retirer l'ouvrage sur place, veuillez-nous prévenir <b>48 HEURES A L'AVANCE</b> : les ouvrages peuvent être classés dans des locaux éloignés du point de vente principal.<br /><br /> Envoi dès réception du règlement. <br />Modes de paiements acceptés : mandat, virement, virement bancaire à distance, chèque, CB (sauf AmEx). <br /> <br /><b>IMPORTANT: toujours attendre la confirmation de disponibilité par mail avant l'envoi du règlement. </b><br />
GLM, Payot, 2011, in-8°, 296 pp, 28 illustrations et cartes, notes, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Eldorado. Le mot, galvaudé aujourd’hui, évoque n’importe quel pays paradisiaque. Mais pour les premiers conquistadors qui posèrent le pied au Nouveau Monde à la fin du XVe siècle, il devint vite cette terre promise, ce continent de tous les possibles où les indigènes puisaient des richesses apparemment illimitées.Véritable quête du Graal, la quête de l’or en Amérique prit maints visages, sur la foi de légendes toujours plus fantasmées comme celle de ce roi Inca qui s’enduisait le corps de poudre d’or ou celle de ce mystérieux lac de Guatavita qui renfermait tant de trésors. Il n’y eut bien pas un mais des eldorados – selon la jolie formule de Bernard Lavallé – tant le mythe, né d’abord aux Antilles, semblait capable de se renouveler sans cesse, au Mexique, au Pérou (XVIe siècle), au Brésil ensuite (XVIIIe), puis en Californie et en Alaska (XIXe). S’il se perpétua aussi facilement, c’est sans doute parce que les conquérants trouvèrent de l’or en quantité suffisante pour y croire. Et quand l’or se tarit, ils exhumèrent des filons d’argent, de diamants, puis d’or encore, toujours plus loin.Au-delà du mythe et de ses avatars, l’auteur s’intéresse surtout aux conséquences durables sur l’économie, espagnole et portugaise d’abord, mondiale ensuite, qu’eurent ces apports de richesses soudains. L’Europe, jusque-là pauvre en métal jaune, fut abreuvée d’or par des routes commerciales toujours plus actives, modifiant profondément les équilibres politiques et les rapports sociaux du Vieux Continent. Dans les colonies de Nouvelle-Espagne ou des Andes, les Indiens, asservis par un système d’endettement insurmontable, et les esclaves noirs furent envoyés de force dans les mines pour y extraire les métaux précieux dans des conditions épouvantables dénoncées par Bartolomé de Las Casas. Quoique libres, les prospecteurs qui succombèrent à la fièvre de la ruée vers l’or en Amérique du Nord ne connurent pas de sort plus enviable. C’est cet envers du mirage, cette réalité d’une histoire toujours douloureuse que nous dépeint l’auteur en s’attachant aux mentalités des hommes qui cherchèrent, souvent en vain, un espace à leurs rêves.
Payot, "Histoire", 2011, 14 x 22,5, 297 pages sous couverture illustrée. Quelques illustrations n&b.
Exemplaire du S.P. - poinçon à la quatrième de couverture.