1952, les éditions Provencia, in-12 broché de 183 pages. Préface de Raoul Noilletas. Cette « humble et vérédique histoire », dont nous parle l'épigraphe, et que Victor Petit dédia « à toutes les petites de son vieux-quartier » est l'émouvant roman d'amour d'une fille très pure du Vieux-Port. Ces pages, d'une émotion contenue, où entre deux larmes furtives jaillit le rire clair de la Provence maritime, vous les lirez avec intérêt car elles sont un témoignage authentique de cette sensibilité au coeur naïf et pur des petites gens de Toulon. | Etat : Etat d'usage. Pages jaunies, accroc haut de la charnière du 4e plat, petit manque. (Ref.: ref11858)
Reference : 23549
les éditions Provencia
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Paris, Simon de Colines, 1542. Paris, Simon de Colines, 1542. Cum amplissimo Regis privilegio. In-folio de (1) f.bl., (6) ff. dont le titre-frontispice et une gravure à pleine page, 112 ff., (2) ff.bl., 92 gravures et vignettes dans le texte. Longue note manuscrite au verso du dernier f. Vélin souple, dos lisse. Reliure de l’époque. 316 x 212 mm.
Rare première édition séparée de la Cosmographie d'Oronce Fine. Mortimer, French, 226 ; Brun, p. 189 ; Renouard, Colines, pp. 358-359. Il s'agit d'une version augmentée et modifiée de la troisième partie de la Protomathesis (1532). Le présent ouvrage est composé de deux parties, une première dédiée à la cosmographie et une seconde à la trigonométrie. Oronce Finé (1494-1555) suivit au collège de Navarre un cours d’humanités et de philosophie, et abandonna ces études pour se consacrer entièrement aux mathématiques. Tous les écrivains contemporains sont unanimes dans les éloges qu’ils font de ce professeur ; ils parlent de lui avec une sorte d’admiration, et en effet ses leçons paraissent avoir jeté le plus vif éclat. Tous les hommes remarquables de son temps, dans les lettres, les arts, et la magistrature, des princes, des ambassadeurs, se pressaient à son cours : le roi lui-même, assure-t-on, daigna plus d’une fois aller l’entendre. Le mérite de ce professeur est d’avoir, par l’éclat de son enseignement, encouragé l’étude des sciences exactes. Dans ce traité, le mathématicien, astronome et cartographe Oronce Finé, qu'Hoefer appelle "le restaurateur des mathématiques en France", donne des instructions pour l'établissement des cartes en utilisant comme exemple le sud de la France et détaille trois méthodes pour la projection d'une carte du monde sur une surface plane. La première partie comporte « the description of the fixed celestial sphere used for reference, essential ideas concerning the astronomy of the ‘primim mobile’ (right and oblique ascensions and the duration of diurnal arcs) » (DSB). La cosmographie de Finé rivalisait avec celles de Sacrobosco et d’Appian tant par son autorité que par sa popularité. L’abondante illustration se compose d’un superbe titre frontispice orné d’un grand encadrement aux arts libéraux, ici en premier tirage, d’une grande planche à pleine page représentant Uranie et l’auteur et de 92 figures démonstratives, dont 25 paraissent ici pour la première fois. “Of the eighty-nine woodcuts, sixty-four are the original blocks designed by Finé for the ‘Cosmographia’ section of the ‘Protomathesis’. Sixteen of the ‘Protomathesis’ blocks were dropped or replaced” (Mortimer). Précieux exemplaire à grandes marges conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
Genève, la Maison Ernest Meyer, [1893]. Grand in-4 de [4]-207-[5] pages, pleine percaline bleue avec décor en noir et titre doré au premier plat, décor à froid au second, dos muet.
Illustrations in-texte en noir, publicitaires pour la plupart. Annoncée au titre comme "première édition", cette publication est tout à fait rare ! Reliure un peu frottée et légèrement gondolée au premier plat.
Editions Grund Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1991 Book condition, Etat : Bon relié, pleine toile éditeur noir, sous jaquette illustrée saumon, illustrée d'une photographie en couleurs d'un pichet et d'un pot en faience, illustrés de rose In-4 1 vol. - 240 pages
184 illustrations dans le texte, certaines pleine page, principalement des photographies en noir et blanc et en couleurs, quelques marques de faiencier, quelques dessins et figures dans le texte non numérotés 1ere traduction en français, 1991 "Contents, Chapitres : Introduction - Le contexte historique - L'origine de la faience fine et sa technique - La faience fine en Angleterre - La France - Les Pays-Bas, l'Allemagne et la Suisse - L'Europe centrale - L'Italie et l'Espagne - La Pologne, la Scandinavie et la Russie - Glossaire - Liste des principales collections de faience fine - Tableaux de marques - Bibliographie, table des illustrations et index - La faïence est une terre cuite à base d'argile. Il en existe deux types : la faïence stannifère, recouverte d'une glaçure stannifère (à base d'étain) opaque appelée engobe, qui masque totalement la pâte avec laquelle elle a été façonnée et lui donne son aspect caractéristique blanc et brillant, et la faïence FINE, dont la pâte blanche ou légèrement ivoire, précuite puis décorée, est recouverte d'une glaçure plombifère (à base de plomb) transparente. La faïence est l'une des plus communes et des plus anciennes techniques utilisées en céramique. La découverte de la faïence, au IXe siècle et sa diffusion en Occident à la Renaissance représentèrent une avancée technique majeure : pour la première fois, le potier s'affranchissait des décors cloisonnés ou incisés pour délimiter les couleurs. Surtout, il pouvait utiliser le fond blanc pour exécuter une véritable peinture 2 et reproduire des décors élaborés, susceptibles d'être inspirés par de grands artistes. Sur la glaçure blanche et poreuse, les couleurs pouvaient être posées au pinceau, sans risque de s'épancher sur le vernis. Elle ressortaient vivement, ce qui n'était pas possible avec le seul fond foncé de l'argile. - La faïence fine est une technique d'origine anglaise, c'est une faïence à pâte blanche ou légèrement ivoire. Le décor est posé sur la pièce précuite puis recouvert d'un vernis cristallin plombifère. Ce vernis transparent, à l'inverse de la faïence stannifère, ne masque pas la pâte déjà blanche de la faïence fine. Cette faïence fine apparaît en France à la fin du XVIIIe siècle (Manufacture de Pont-aux-Choux) et connait un très fort développement au XIXe siècle (Faïence de Creil-Montereau, Faïence de Choisy-le-Roi, Faïences Vieillard à Bordeaux). Il existe différentes compositions de pâte connues sous les appellations de ""cailloutage"" ou de ""terre de pipe"". L'adjonction de phosphate de chaux d'abord, de kaolin ensuite, explique le nom impropre de ""porcelaine opaque"" ou ""demi-porcelaine"" que lui ont donné les fabricants à l'époque des expositions d'Art industriel. Le procédé d'impression demeure l'innovation décorative la plus appropriée à ce type de céramique. Ce procédé, dans lequel le décor encré sur un papier de soie est absorbé par la surface poreuse du biscuit, favorisa l'émergence de la céramique industrielle. (source : Wikipedia)" dos de la jaquette légèrement insolé sans gravité, la jaquette est sinon complète et en bon état, legeres taches sombres aux deux coins du plat supérieur de la jaquette n'affectant pas l'intérieur, l'intérieur est sinon frais et propre, cela reste un bon exemplaire de cet ouvrage proposant un vaste panorama européen de la faience fine, abondamment illustré.
Les bibliographes sont unanimes à souligner l’importance du traité et l’extrême rareté de toutes les premières éditions. Lyon, Guillaume Rouillé, 1569. In-4 de (4) ff., 225 pp., (6) pp. de table, (1) p.bl., nombreux bois dans le texte, 1 grande carte dépliante. Maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, double filet or intérieur, tranches dorées. Rivière & Son. 240 x 167 mm.
Troisième édition en français, rare, du célèbre « Art de Naviguer » de Médina, traité essentiel pour l’étude de la navigation dans les eaux américaines mais aussi pour l’histoire de la cartographie. Borba de Moraes, Bibliographia Brasiliana, p. 550 ; Sabin, Dictionary of books relating to America, 558-559; Medina, Bibliotheca Hispano-Americana, p. 189 ; Baudrier. IX, 280. La première avait été imprimée elle aussi par G. Rouillé à Lyon en 1554. Six exemplaires sont répertoriés de la seconde, Lyon, 1561, dont 5 dans des bibliothèques publiques : Cambridge, B.N.F., Angers, Beauvais, Lyon. Conçu comme un manuel d’instruction pour les navigateurs et explorateurs du nouveau monde, « l’Art de naviguer » est le premier traité donnant des informations fiables sur la navigation près des côtes Américaines. Il était basé sur les informations données par les navigateurs utilisant la route des Indes. Pedro de Medina (1493-1576) occupait le poste de bibliothécaire pour le Duc de Medina. Chargé de préparer l’élaboration de cartes et de précis de navigation par l’empereur Charles V, il fut nommé « cosmographe d'honneur » en 1549. « L’Art de naviguer », imprimé à Valladolid en 1545, connut un succès foudroyant et fut traduit dans les années suivantes en italien, français et allemand. Les bibliographes sont unanimes à souligner l’importance du traité et l’extrême rareté de toutes les premières éditions. « The first edition is very rare. When complete, and in good condition, it commands one of the highest prices for works on navigation. All of Medina’s editions are in fact rare ». Borba de Moraes. Edition imprimée en caractères italiques et illustrée de très nombreux diagrammes et figures sur bois précisant aux navigateurs la navigation en fonction des vents, en fonction du soleil, en fonction de l’étoile du Nord, en fonction de la lune. Deux cartes ornent en outre l’ouvrage. La première représente le monde, avec les 5 continents, insérée dans la ronde des vents (p. 38). La seconde, dépliante, et intitulée « Nouveau monde » (360 x 250 mm) représente l’Europe de l’Ouest, l’Afrique, les côtes Nord de l’Amérique du Sud avec le Brésil, l’Amérique centrale, et les côtes atlantiques de l’Amérique du Nord. Cette carte précieuse gravée sur cuivre est signée N. de Nicolay, géographe du Roi. Elle représente pour une grande partie les terres nouvellement découvertes en Amérique et elle est remarquable pour les détails portés sur l’Isthme de Panama et pour la frontière établie par le Pape entre les possessions outre-mer de l’Espagne et du Portugal. Ce fut l’une des premières cartes imprimées en Espagne au XVIe siècle. Exemplaire complet d’un traité majeur de voyage et de navigation. Un seul exemplaire de la seconde édition, Lyon 1561, a subi le feu des enchères depuis 30 ans : Christie 's New York, 8 octobre 1991, relié avec Thevet, La France Antarctique. Il fut adjugé $65,000. Relié en maroquin signé de Rivière et bien complet de la grande carte dépliante de l’Amérique du nouveau monde, le présent exemplaire est en parfaite condition.
Edition originale française rarissime dédiée à Anne de Bretagne et premier tirage « De la louenge et vertu des nobles et clères dames » de Jean Boccace achevée d’imprimer le 28 avril 1493 par Antoine Vérard. A Paris, Antoine Vérard, 1493. In-folio de (144) ff. (a-n8, o-p6, q-r8, s-t6) à 34/35 lignes. Plein maroquin havane, plats orné d’un décor d’entrelacs mosaïqués noir encadré de filets doré, dos à nerfs orné de même, doublures et gardes de peau de vélin, tranches dorées. Reliure signée de Marius Michel. 273 x 192 mm.
Edition originale française rarissime dédiée à Anne de Bretagne et premier tirage « De la louenge et vertu des nobles et clères dames » de Jean Boccace achevée d’imprimer le 28 avril 1493 par Antoine Vérard. BMC VIII 79 ; B.n.F. Rés. G-365 ; Brunschwig 280 ; CIBN B-519 ; Fairfax Murray, FB 50 ; Goff B-719 ; GW (+ Accurti I) 4490 ; HC 3337 ; IGI 1769 ; Macfarlane 25 ; Pell. 2478 et 2478 A ; Hain-Copinger, n° 3337 ; Proctor n° 8425 ; Brunet, I, 990. Cet exemplaire est le seul complet passé sur le marché international depuis 30 ans. La première édition latine parut en 1473 sous le titre De Claris mulieribus (des femmes célèbres), à Ulm. « L’œuvre, écrite entre 1360 et 1362, amplifiée et refondue dans les années postérieures, contient la biographie de 104 dames de renom de tous les temps, d’Ève à la reine Jeanne de Naples ; elle est dédiée à la très belle Andrée Acciaiuoli, sœur du grand sénéchal Nicolas Acciaiuoli, épouse en secondes noces d’un comte d’Altavilla. L’exemple de Pétrarque et de son traité des Hommes illustres influença notablement Boccace, ainsi qu’il l’a reconnu lui-même. La veine narrative s’y élargit avec quelque liberté, comme dans les pages consacrées à la vie de la papesse Jeanne, aux voluptueuses longueurs sur les amours de Thisbé, à l’histoire de la naïve Paulina, Romaine aimée du Dieu Anubis, qui rappelle d’assez près le conte de Lisette et de l’ange Gabriel du Décaméron. (…) Dans son ensemble, le volume est un compromis entre l’érudition historique et le conte, un plaisant livre d’érudition, destiné non seulement aux hommes mais aussi aux femmes, - lesquelles, déclare Boccace, pour son excuse, étant habituées à entendre des histoires en ont un besoin plus grand et se divertissent d’un copieux exposé. » T.F. G. Rouville. Le volume est orné de 11 gravures sur bois qui, répétées, forment un cycle iconographique de 80 gravures. La plupart mesurent 87 x 80 mm et représentent une reine avec un enfant dans ses bras (23 fois), une reine trônant avec des dames se tenant devant elle (22 fois), une femme allaitant des jumeaux devant un paysage (17 fois). Deux autres gravures proviennent du Chevalier délibéré, imprimé en 1488. Deux gravures de format différent, 140 x 86 mm, illustrent un évêque à son écritoire surmonté d’un sage et d’une femme ; elles proviennent de l’“Art de bien mourir” imprimé par Le Rouge pour Vérard, en 1492. Neuf de ces gravures ont été spécialement réalisées pour ce livre et sont donc ici en premier tirage. « Volume extrêmement rare, orné d’un certain nombre de belles figures gravées sur bois qui comptent parmi les plus intéressantes dans les ouvrages publiés par Vérard ». (Rahir n°263). Exemplaire comportant les remarques de premier tirage : - Le titre est imprimé avec la faute « nouellemet », corrigée dans l’exemplaire de la Pierpont Morgan Library. Le Gesamt Katalog, Pellechet Polain 2478 et Hain donnent « nouuellemet » avec deux U. - Le feuillet i4 est signé hIIII. Premier grand prosateur italien, Giovanni Boccaccio (1313-1375) fut très célèbre en France, plus que Dante et Pétrarque, et cela dès le début de l’imprimerie. Il avait écrit tant pour le peuple, qui se plût à la lecture amusante du Décaméron, que pour l’aristocratie qui, dans le De casibus virorum illustrium (devenu en français Le cas des nobles malheureux), trouva une sorte d’encyclopédie moralisée des grands hommes de l’Antiquité. Cette première édition fut imprimée par Antoine Vérard qui a dédié l’ouvrage à Anne de Bretagne, épouse du roi Charles VIII. C’est grâce en partie aux écrivains engagés par Anne de Bretagne, ou attirés par la possibilité de son mécénat, comme pouvait l’être Antoine Vérard, que la littérature à la louange et à la défense des femmes a été promue à la cour de France. Le titre ne comporte que deux lignes de texte. Au verso du titre commence le prologue du traducteur, supprimé dans certains exemplaires et supplée par une miniature. Dans cet exemplaire il est accompagné d’un bois montrant la reine Anne de Bretagne assise sur son trône entourée de personnages féminins de sa suite. Au recto du dernier feuillet, marque typographique d’Antoine Vérard. Cette traduction du De Casibus virorum illustrium de Boccace fut réalisée pour Jean de Chanteprime entre 1400 et 1409 par Laurent de Premierfait. Ce dernier fait partie de la génération des humanistes français du règne de Charles VI redécouvrant et célébrant la littérature classique depuis Cicéron jusqu'à Pétrarque et Boccace. Il était un latiniste érudit, très appréciée par les humanistes de son temps, mais ce qui fît le plus sa gloire, ce sont ses traductions en français à partir du latin (ou de versions latines de textes à l’origine grecs ou italiens), réalisées pour des commanditaires aristocratiques. Bechtel signale une coupure au mot "nou|vellement" du titre, non coupé dans notre exemplaire et ainsi libellé : "novellement". Précieux exemplaire. En un demi-siècle un seul autre exemplaire complet est apparu sur le marché public, vendu 35 000 € il y a 30 ans. (Réf : Hôtel Georges V, 16 septembre 1988, n° 23, ex. S. Brunschwig).