sd (2002?), A. LI. EN, in-8 broché de 112 pages, jaquette et couverture noir et blanc illustrée d'une photographie, nombreux dessins noir et blanc, traduit du français par l'auteur. | Etat : Très bon état général (Ref.: ref10816)
Reference : 21373
Les Kiosques
Les Kiosques, rue Prosper Ferrero
83000 Toulon
France
04 94 913 130
Si vous désirez retirer l'ouvrage sur place, veuillez-nous prévenir <b>48 HEURES A L'AVANCE</b> : les ouvrages peuvent être classés dans des locaux éloignés du point de vente principal.<br /><br /> Envoi dès réception du règlement. <br />Modes de paiements acceptés : mandat, virement, virement bancaire à distance, chèque, CB (sauf AmEx). <br /> <br /><b>IMPORTANT: toujours attendre la confirmation de disponibilité par mail avant l'envoi du règlement. </b><br />
1 L.A.S. de 3 pages , datée de Louveciennes, 11 juillet 1864 : [Iil évoque ses recherches dans les archives de Seine-et-Marne et de Provins et continue : ] "Le compte-rendu qui concerne l'hôpital de Provins, si notre secrétaire général daignait le parcouri, augmenterait peut-être son goût pour le service des archives, & c'est ce que nous devons souhaiter dans l'intérêt de l'institution. Bien qu'il soit piquant de poursuivre avec persévérance depuis onze années, sans grand encouragement, une des oeuvres qui recommanderont le plus, aux yeux de nos successeurs, l'administration actuelle de notre ministère, je ne tiens pas d'une manière essentielle à la poétique auréole des gens méconnus" [ Il regrette de ne pas avoir pu rencontrer son interlocuteur. Il repart pour la Creuse, l'Ardèche et la Savoie ] "Si vous voyez M le Duc de P., je vous prie expressément de lui offrir mon hommage & mes pieux souvenirs. J'aurais dû y retourner ; je crains de lui être importun, & cette pensée me rend contraint en sa présence. Il me croit au dessous de ma tâche et me l'a presque avoué ; - dur loyer d'un zèle que rien ne décourage, vous le savez, vous ! Il a accueilli, contre moi, des infirmations, & conçu des préventions qui sont un chagrin constant dans ma vie. La reconnaissance, l'affection qui me lient à un homme qui a tout mon respect enveniment encore une blessure dont je ne guérirai pas. Mais pourquoi diantre vous dis-je tout cela ? Peut-être parce que j'y pense sans cesse. A vous de coeur"
Belle lettre de l'écrivain, historien chartiste et archiviste Francis Wey (1812-1882), dans laquelle il affirme sa soif de reconnaissance, notamment de la part du "duc de P." (peut-être Ernest Arrighi de Casanova, duc de Padoue, ministre de l'intérieur depuis 1859).
Lot de 10 L.A.S. montées ensemble sur onglet par le destinataire Gustave Lévy, dont 7 Lettres autographes signée de François Deloncle et de 3 longues lettres autographes signées de Joseph Deloncle, adressées à et réunies par Gustave Lévy dont : 1 L.A.S. de Joseph Deloncle datée de Mayotte, 2 juillet 1889 : "A Diego Suarez je n'ai pas trouvé traces de passage de votre protégé" [ ... ] "Enfin notre campagne décline et il n'est que temps. J'en reviendrai complètement dégoutté de mon métir, ayant désappris le peu que m'avait donné mon service dans les ports et surtout mes relations avec M. Meslant. Au dégoût vient s'ajouter encore le découragement. Notre corps est mort, et il faudrait un rude coup pour le relever, l'avancement y est presque nul, aucunes compensations n'est offerte aux ennuis et aux difficultés d'un métier des plus mesquins" [ ... ] "Allons, j'entame mon antienne et vous allez me dire "Voilà Joseph qui me la refait à la Jérémie" [ ... ] Nous allons et venons tout le temps : juif errant de la côte malgache, le B. B. est partout, bien chez les Mahafales dans la baie Saint Augustin au Sud de Madagascar, aujourd'hui dans les Comores, hier arrêtant par sa formidable apparence les sauvages guerriers de sa Majesté Tompoumane de la baie St Augustin, aujourd'hui bombardant la Grande Comore où le féroce Ashimou avait élevé l'étendard de la révolte [ ... ] "Nous revenons des Comores où un sultan s'était déclaré indépendant ; il avait refusé de reconnaître l'autorité des princes que nous avions nommé, et les autres Comores menaçaient de se révolter en face de notre faiblesse. Enfin on a autorisé le concours de la force en présence des échecs diplomatiques et nous sommes allés protéger son Altesse Saïd Ali à coups de canons, victoire, triomphe, rentrée pittoresque dans la capitale. Le Saïd ali au milieu d'une multitude de gens de race arabe qui nous acclament, lancent des fantasias avec des cris à rendre sourd tout un décor d'opéra comique [ ... ] Puis nomination dans l'ordre peu connu - mais très estimé - de l'Etoile des Comores. Votre serviteur est chevalier et nous avons tous eu un sabre pris sur l'ennemi. En avant la musique !!! Tout cela aide à passer le temps et ici il faut le tuer deux fois. [ ... ] Et puis nous avions Papinaud, le tonnelier député, gouverneur Papenaud, qui a force de faire des tonneaux est devenu un foudre de guerre tout à fait réjouissant. Il voulait tout brrrûler, couper toutes es têtes, et envoyer des personnes en Calédonie, "un pays peuplé de sauvages, qui mangent les blancs, mon bon, et les prréfèrrent aux noirs encore, eh ! oui !" Quel beau Tartarin ! Brave homme, finaud comme un paysan, prometteur comme un Roumestan, et incapable de faire du mal à une mouche [ ... ] "Il est énergique, et au lieu de retenir notre commandant ce qui eut été dans l'ordre des choses, c'était lui qu'il fallait retenir" [ ... ] "je crois qu'on en ferait difficilement un ambassadeur mais comme gouverneur de Mayotte, il est très bien" [ ... ] / 1 LAS de Joseph Deloncle datée d'Obock, le 7 novembre 1891 : [ ... ]Pour moi, je continue à être content de mon sort ; ma femme et les bébés votn bien et j'ai pu faire quelque chose pendant mon intérim. On m'a un peu traité d'emballé, mais j'ai la conscience d'avoir noué avec les abyssins des rapports utiles et peu me chaut que cela ennuie l'Italie" [... ] "Mon chef M. Lagarde est un homme charmant, bien élevé, auquel je suis sincèrement dévoué, il ne me lâchera pas et je lui crois le bras long. Puis j'ai l'inspection dans deux ans" [ ... ] / 1 LAS de Joseph Deloncle datée d'Obock, le 17 mai 1892
Remarquable ensemble de lettres des frères Deloncle adressées à leur ami Gustave Lévy, dont 2 remarquables lettres de Joseph (qui fut un temps gouverneur intérimaire à Obock), dans lequel il évoque ses pérégrinations à Madagascar, ses "succès militaires" lors des événements de la Grande Comore en 1889, ses contacts avec les Abyssins lors de son séjour à Obock.
Tallandier. 10 novembre 1916. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 641 à 704. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Sommaire : La petite Papacoda par Paul Reboux, Presque une table par François Coppée, Trois soldats de France par René Bazin, Le seul amour par Jean Rameau, Le Pont des Merveilles par André Doderet, Un monde nouveau commence par Maurice Barrès, La barbe par Paul Margueritte, Le bon gite par Paul Déroulède, Matelot par Pierre Loti, L'habitué du café du théatre par Tristan Bernard, Romance par René Boylesve, Autour d'un chateau par Paul Bourget, Voué au blanc par Léon de Tinseau, L'oiseau blessé, acte troisième par Alfred Capus Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Saint Dyé sur Loire 28 Décembre 1978, 21x29,5cm, un feuillet recto-verso + une enveloppe.
Lettre manuscrite datée et signée de Léonor Fini, 41 lignes à l'encre noire adressée à Gérard Leman depuis son domicile de Saint Dyé sur Loire (Loire-et-Cher), sur un feuillet recto-verso de papier bleuté. Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, enveloppe jointe. Leonor Fini est satisfaite des dernières expositions de ses oeuvres et a même adressé un de ses catalogues à son correspondant : "Je vous envoie à part un petit livre-catalogue de la dernière exposition de peinture (fermée pour les fêtes, elle va se réouvrir le 8 janvier- les dessins sont toujours visibles dans l'autre galerie qui est ouverte) Les deux expositions ont eu un succès et une foule journalière assez étonnant..." Elle se réjouit de l'engouement du public provincial pour ses oeuvres : "Visiblement les gens ont assez de la mon peinture qui envahissait Paris..." mais s'offusque des ragots colportés par le microcosme intellectuel parisien la concernant, jaloux de son triomphe populaire: "Et cela amène de "vengeances" plus ou moins conscientes - le fait par exemple - que dans le chapeau de l'article de Lanoux on me vielli de bonnes 20 ans ! En plus je déteste la nomination "Grande dame" je ne suis la grande dame de rien et de personne. Je suis autre chose..." Elle se plaint également de la qualité des reproductions de ses oeuvres dans certains catalogues et du manque de professionnalisme des éditeurs : "Je vous préviens que dans le petit catalogue les couleurs trop vertes sont fausses. Ce sont des gris bleutés - légèrement verts parfois. En outre, les reproductions parfois mal coupés. La hâte de l'exécution - le "ni du fautisme" galopant est en la cause..." Enfin, Leonor Fini, afin de tempérer son mécontentement à l'égard de l'intelligentsia parisienne, se fend d'un affectueux : "Bonne année - portez vous bien" pour son ami. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85