nrf Gallimard 1992 1992, nrf Gallimard, in-8 broché de 153 pages | Etat : Etat correct (Ref.: Ref5554)
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A Paris, chez Madame Marchant ; au Bureau de l'Administration, 1814-1815. 7 vol. in-8.Censeur européen (le), ou Examen de diverses questions de droit public, et de divers ouvrages littéraires et scientifiques, considérés dans leurs rapports avec les progrès de la civilisation. A Paris, au Bureau de l'Administration, 1817-1819. 12 vol. in-8.Ensemble 19 vol. in-8, cartonnage beige, pièces de titre et tomaison, entièrement non rogné (reliure de l'époque).
Collection complète des deux seuls journaux véritablement indépendants de cette période.Les onze livraisons du Bulletin du Censeur publiés entre le 1er juillet et le 30 septembre 1814, signés D.R. (Dunoyer) sont reliées dans le premier volume.Journal fondé par Charles Comte, le 12 juin 1814, trois jours après la promulgation de la Charte. Cette feuille, restée célèbre, paraissant par petits cahiers mensuels, fit usage de cette liberté de publication que la loi lui laissait, en exposant les besoins, en propageant ses idées, en contredisant le gouvernement, en formant l'opinion publique. La censure ayant été rétablie pour tous les écrits composés de moins de deux feuilles, le journal parut sous la forme d'un volume. Grâce au courage de Comte et Dunoyer, il était resté seul, pendant plusieurs mois, en possession de la liberté de la presse. Ses discussions furent utiles à l'éducation constitutionnelle du pays. Après la publication de l'écrit de Comte intitulé : De l'Impossibilité d'établir une monarchie constitutionnelle sous un chef militaire, et particulièrement sous Napoléon, écrit foudroyant lancé contre l'Empereur pendant qu'il revenait de l'île d'Elbe, le Censeur fut accusé par la Quotidienne d'avoir favorisé ce retour parce qu'il l'avait prévu.A la suite du procès qui en suivit, Fouché chercha à entraver sa publication et fit saisir le cinquième volume du Censeur, dans lequel les actes de l'Empire rétabli étaient discuté comme l'avaient été ceux de la Restauration. Après le second retour des Bourbons, le Censeur poursuivit sa publication et critiqua le gouvernement sur plusieurs mesures illégales. Fouché, toujours ministre de la police, fit saisir et confisquer le septième volume du Censeur au nombre de 4500 exemplaires, avant que l'impression fut terminée. Cette fois le volume ne fut pas rendu. La liberté de la presse ayant été supprimée, la liberté individuelle suspendue, le Censeur cessa de paraître tant que dura cette période qu'on appela la Terreur blanche. Le journal disparut et ses auteurs durent attendre 1817 pour fonder le Censeur européen.Son programme s'était agrandi et un peu modifié : c'était un système complet que l'on présentait aux lecteurs. Tourner vers l'industrie, donner à la société le travail pour guide, la loi économique pour règle, le bien-être général comme objectif, soutenir les intérêts universels des hommes, tel fut le système qui avait pour base la souveraineté de l'industrie, à l'image de ce qu'allait devenir le XIXe siècle. L'application de cette théorie devait établir la paix universelle. Le Censeur européen demanda qu'on supprima les armées et qu'on changea les casernes en manufactures. Ainsi le Censeur européen en répandant ces idées nouvelles facilita les progrès de la classe moyenne et prépara son avènement aux affaires.Coupable d'avoir reproduit, avec une réfutation, le Manuscrit de Sainte-Hélène, le journal fut impliqué dans une procédure correctionnelle ; les rédacteurs furent incarcérés et condamnés, le journal cessa de paraître.Hatin, 317. Très bon exemplaire. Les pages 353 à 410 du tome VII sont manuscrites.
Paris, , 1776-1798. 1. Le Nouveau Spectateur, 1 vol. in-8 de (4)-532-388-(2) pp. (1) f., veau fauve marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). 2. Journal des Théâtres, 4 vol. in-8 de (2)-7-(1)-384-(2) pp. ; (2)-402 pp. ; (2)-407-(3) pp. ; (2)-304 pp., demi-basane blonde, pièces de titre et de tomaison en maroquin blond, dos lisse orné (relié vers 1810).3. Le Censeur dramatique, 4 vol. in-8, de 8-584 pp. ; 576 pp. ; 576 pp. ; 256 pp., cachets anciens, basane havane, dos à nerfs orné de fers à l'oiseau, pièces de titre en maroquin havane et de tomaison en maroquin vert, tranches rouges (reliure de l'époque).
Exceptionnelle collection publiée sous trois titres successifs entre 1776 et 1798 du « premier journal de théâtre proprement dit » (Hatin) dédié exclusivement à la critique dramatique - enrichie de deux lettres autographes de son dernier directeur Grimod de la Reynière, dont une adressée à l'acteur le plus prestigieux de son temps, Talma.En 1776, Jean-Pierre Le Fuel de Méricourt (1748-1778) acheta Le Nouveau Spectateur à son fondateur Le Prévost d'Exmes qui avait lancé un répertoire sous ce titre en 1770. La première livraison entièrement rédigée par ses soins parut chez Esprit le 1er avril ; le titre modifié pour la cinquième livraison devint Journal des Théatres ou le Nouveau Spectateur.« Ce qu’on y trouve de mieux, c’est une grande hardiesse à s’expliquer sur le compte des histrions, sacrilège littéraire dont ceux-ci se plaignent hautement, et qui pourra bien mériter au critique la suppression de son journal. » (Bachaumont, Mémoires secrets). Ce qui arriva ! Sur la plainte de comédiens, Le Fuel fut dépossédé de son journal après le n°14. C'est Jean Le Vacher de Charnois (1749-1792) qui prit sa succession et lança une nouvelle série du Journal des Théâtres (le n° 1 parut le 1er avril 1777) puis renonça cinq mois plus tard, en septembre 1777 ; le journal fut alors continué par Alexandre Grimod de La Reynière (1758-1838) alors âgé de 19 ans et un groupe d'amis. « Un Avertissement des nouveaux auteurs, le 15 septembre 1777, déclare : "par une Société de Gens de Lettres" puis « Nous sommes quatre, l'un donne ses soins à l'Opéra, l'autre aux Français, l'autre aux Italiens, le dernier se charge de veiller à l'impression. On n'en saura jamais davantage ». Les réponses des rédacteurs aux lecteurs sont signées A., D., B., O. Collaborateurs occasionnels : La Harpe, Leroy de Ligny, de La Tour, etc. En butte aux tracasseries de son nouveau censeur, Le Fuel fait appel à ses lecteurs dans la « Lettre aux souscripteurs du Journal des théâtres » du 10 novembre 1776, mais doit finalement céder la place. Le Vacher de Charnois, gendre du comédien Préville, bénéficie de l'appui financier de son beau-père et traite directement du rachat avec Le Prévost d'Exmes qui avait gardé un droit sur chaque souscription perçue. Le Fuel exprime son ressentiment dans un Mémoire à consulter pour les souscripteurs du Journal des théâtres. Il y expose les réponses faites aux souscripteurs étonnés et le résultat d'une comparution de toutes les parties le 30 janvier. Il semble néanmoins que Le Vacher de Charnois ait obtenu de garder tous les souscripteurs qui n'avaient pas souscrit d'engagement nominal avec Le Fuel. Mais le Journal des théâtres loue trop souvent Préville et sa fille, au détriment d'autres acteurs, particulièrement Molé, contre lequel Le Vacher revient sans cesse. A son tour, il est dépossédé. Dans une note d'une lettre de Cailhava à Le Vacher, celui-ci déclare renoncer au Journal des théâtres ; dans ce même numéro, on trouve un Avis à son successeur et les Adieux du rédacteur. Le journal est alors continué "avec une impitoyable rigueur à la définition du goût et de la vérité" par Grimod de La Reynière âgé de 19 ans et son groupe » (Pierre Peyronnet).« C'est ce journal que nous voulons ressusciter aujourd'hui », annonce Grimod vingt ans plus tard en 1797 s'inspirant du feu Journal des théâtres pour créer Le Censeur dramatique ou Journal des principaux Théâtres de Paris et des Départemens. Les années révolutionnaires avaient amené de profondes modifications dans la vie des théâtres. Un nouveau public faisait la loi. L’argent et le pouvoir n’allant pas nécessairement de pair avec le bon goût et la culture, Grimod de La Reynière, scandalisé par la décadence du théâtre, entreprit de « ramener la saine portion du Public au goût du bon, au discernement du beau, à la juste mesure des convenances théâtrales et par de sévères mais courtoises critiques d’éclairer les comédiens sur les finesses de leur art et les acteurs sur les principes éternels de la création dramatique.Le Censeur dramatique parut du 10 Fructidor an 5 (27 août 1797) au 10 Messidor an 6 (28 juin 1798). Ses trente et un numéros constituent une mine d’informations sur l’organisation des théâtres, les comédiens, les auteurs, le décor, le costume, l’interprétation du répertoire classique, à une époque où la Société des Comédiens français, dissoute par les autorités révolutionnaires, n’était pas encore renée de ses cendres ».Les tomes II et IV du Censeur dramatique sont truffés de deux lettres autographes signées de Grimod de La Reynière, la première à Monsieur Santerre Notaire à Magny (II, pp. 112-113) : Vous m'avez manifesté l'autre jour, Monsieur, le désir obligeant d'être au nombre des abonnés au Censeur dramatique, en conséquence j'ai l'honneur de vous adresser ci-joint la quittance dont vous pouvez remettre le montant au Postier ; et vous pouvez être sûr de l'exactitude avec laquelle on vous le fera passer à Magny, lieu de votre résidence ordinaire. Si même vous pouviez nous y procurer quelques abonnés, je ne doute pas que le bureau ne consentit à vous faire jouir des mêmes avantages que les libraires sur les abonnements. En conséquence il vous ferait alors une remise de 2£ par souscription. Il m'aurait été bien plus agréable monsieur de vous envoyer gratuitement cette feuille mais vous connaissez assez ma malheureuse position pour savoir que les motifs qui me l'ont fait entreprendre, m'ôtent la faculté d'en faire don à personne (.…) ; la seconde adressée à l'acteur François-Joseph TALMA (1763-1826) datée de Paris, le 16 messidor an 6 (4 juillet 1798), relative à leur querelle dont les éléments sont imprimés dans le Censeur dramatique, dans les livraisons nos 30-31 (IV, pp. 129-133 et 243-254) : « J'apprends à l'instant Monsieur avec un sensible regret que vous avez été profondément affecté de quelques passages de ma réponse imprimée dans le n°31 du Censeur dramatique. Ce nouveau était fait et imprimé … Je donnerai tout au monde en ce moment pour que cette lettre n'ait pas paru. (…) Grimod ».Reliées à la suite du tome IV, 8 pièces de Grimod de La Reynière en édition originale (sauf mention contraire), suivies de 4 feuillets manuscrits (pièces et table) :1. Réflexions philosophiques sur le plaisir par Un célibataire. Troisième édition. Lausanne et Paris , Chez l'auteur, Vve Duchesne etc., 1784. In-8 de 136 pp. Note manuscrite à l'encre du temps sur le titre.2. Peu de chose. Neuchatel, Paris, Belin, Desenne, Petit, 1788. In-8 de 64 pp. Envoi autographe signé Grimod de la Reynière sur le faux-titre.3. Moins que rien, suite de Peu de chose. Ouvrage d'un genre assez neuf, & plus moral qu'on ne pense. Lausanne et se trouve à Paris, Belin, Bailly, Desenne, 1793. In-8 de 72 pp.4. Lettre d'un voyageur à son ami, ou Réflexions philosophiques sur la ville de Marseille. Seconde édition, revue et corrigée Genève, Paris, Belin, 1792. In-8 de 16 pp.5. Copie d'une lettre de M. Grimod de La Reynière, négociant à Lyon &c. à Mme Desroys. Sans lieu, 1791. In-8 de 8 pp.6. LANTIER (Étienne François de). Le Fakir, conte. Constantinople, Imprimerie du Muphti, 1780. In-8 de 24 pp. Publié par Grimod.7. Extrait du Journal de Paris, 1783. In-8 de 2 pp.8. Epître à Madame d'Ocquerre. Sans lieu, 1788. In-8 de 2 pp.Hatin, 590 ; Soleinne V, 481 ; Sgard, Journaux, 716 ; Sgard, Journalistes, 363, 492, 513 ; Desnoiresterres, Grimod La Reynière et son groupe, p. 187 et suivantes.
Brochure in-8° de 8pp. Photographie en pied de Charles Gérard sur la 1ère page. Discours prononcés à l'occasion de son décès et de son enterrement à Alligny ( Nièvre).
Charles Gérard, né en Haute-Saône ( Calmoutier) le 12 septembre 1863, fut censeur à Vesoul, Verdun, Clamecy, Saint-Brieuc, etc... puis à l' Université de Clermont. Il passa régulièrement ses vacances en Nivernais à Etais, puis à Alligny (près Cosne) où il est enterré. (Cl)
1 brochure format in-12, L'Administration du Censeur, rue Gît-le-Coeur, n°10, Paris, le 25 avril 1815, 2 ff. dont verso du premier imprimé. [ Pièce imprimée complétée et signée par Comte, administrateur du Censeur ] L'administrateur du Censeur, rue Gît-le-Coeur, n°10, Paris, le 25 avril 1815, "Aux souscripteurs, Mr., Les Journaux ont annoncé que le cinquième volume du "Censeur" avait été arrêté mais qu'après un mûr examen, l'autorité avait permis de le remettre en vente. Il est vrai que ce volume a été saisi par la police, mais il est faux qu'il ait été rendu [... ] P.S. : Nous vous prins de donner à cette lettre la plus grande publicité possible"
Remarquable pièce imprimée complétée et signée de la main de Comte, gérant du journal, témoignant d'un cas de censure aux débuts des Cents Jours. Napoléon Ier, de retour de l'île d'Elbe, venait de s'installer au palais de l'Elysée le 17 avril 1815, et "l'Acte additionnel aux constitutions de l'Empire" avait été publié le 22 avril. Le Journal "Le Censeur, ou Examen des actes et des ouvrages qui tendent à détruire ou à consolider la constitution de l'Etat", par Comte et Dunoyer, parut de juin 1814 au 6 septembre 1815. Hatin indique qu'il s'agit du "seul journal de l'époque véritablement indépendant. Parut d'abord par livraisons de 2 ou 3 feuilles ; après la loi du 21 octobre pour échapper à la censure, il ne parut plus qu'à des époques indéterminées [ ... ] Le 7e volume, longtemps retenu sous les scellés, se trouve difficilement". Très bon état. Hatin, 317
Marchant 0 Paris, Marchant, au bureau de l'administrateur, 1814/1815 - in8, Plein veau d'époque, pièce de titre et tomaisons en maroquin rouge pour la 1ère série - Paris, rue Git le Cour, 1817/1819 - in8, demi-basane verte pour les volumes de la 2e série. Volumes 1/4/5/6 pour le Censeur, Volumes 1/2/3/4/6/7/8/9 pour le Censeur Européen - Coiffes arasées pour certains , coins émoussés - Tome 4 de la 1ere série averc mors décollés. Très rare journal d'opposition qui parut de 1814 à 1819 (avec une interruption de Septembre 1815 à fin 1816) tant sous la restauration que pendant les cent-jours. La parution était aléatoire et devait obligatoirement comporter plus de 20 feuilles pour des raisons de censure. Les rédacteurs en étaient Charles Comte et Charles Dunoyer, avocats. Ce fut le seul journal d'opposition de cette époque. De tendance libérale, très anticléricale, antiroyaliste et anti-bonapartiste, il combattit inlassablement pour la liberté de la presse et en payât le prix à de nombreuses reprises. Le volume 7, naturellement absent de la 1ere série, fut détruit par les Bourbon à leur retour en 1815. Il nous manque également les volumes 2 et 3 de la 1ère série et les volumes 5, 10, 11 et 12 de la 2nde. Le volume 1 est bien complet des 11 journaux ainsi que des 11 bulletins offerts aux abonnés et qui sont rarissimes. Saint-Simon, J-B Say, l'abbé Grégoire, P-L Courier ont écrit des articles dans le Censeur.
Assez bon