Aubanel frères 1920 in12. 1920. Broché.
Reference : 288143
Etat Passable vendu dans son jus manque au bas du dos et premier plat ex libris et mouillure sur le premier plat rousseurs à l'intérieur des premiers plats pages uniformément jaunies et propres par ailleurs
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
1855 Paris, L. Hachette, 1855. In-8, broché, étui moderne.Édition originale de ce recueil dédié à Claude-François Denecourt (1788-1875), qui mit en valeur les richesses de la forêt de Fontainebleau en y créant des sentiers pédestres et en installant des points de vue pittoresques. Il fut composé à l'initiative des écrivains Ferdinand Desnoyers et Auguste Luchet, nommé gouverneur du château de Fontainebleau en 1848.Les auteurs les plus en vue répondirent, en vers ou en prose, à cette sollicitation dont Charles Asselineau, Théophile Gautier, Théodore de Banville, Champfleury, Alphonse de Lamartine, Charles Monselet, Henry Murger, Alfred de Musset, George Sand... et Gérard de Nerval, s'attendrissant comme les autres auteurs romantiques sur la nature, livre le poème "Les Papillons".Tout opposée est la contribution de Baudelaire car il choisit d'adresser 4 textes évoquant une poétique urbaine... à travers ses "Deux crépuscules : Le soir - Le matin" — poèmes en vers— , suivis de 2 poèmes en prose : "Le crépuscule du soir "et "Le crépuscule du matin". Dans la lettre qu'il adresse à Desnoyers (p. 73), Baudelaire affirme être un poète de la grande ville : " Mon cher Desnoyers, vous me demandez des vers pour votre petit volume, des vers sur la Nature, n'est-ce pas ? sur les bois, les grands chênes, la verdure, les insectes, - le soleil, sans doute ! Mais vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux, et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel je ne sais quoi de shocking. J'ai toujours pensé qu'il y avait dans la Nature, florissante et rajeunie, quelque chose d'affligeant, de dur, de cruel - un je ne sais quoi qui frise l'impudence. Dans l'impossibilité de vous satisfaire complètement suivant les termes stricts du programme, je vous envoie deux morceaux poétiques, qui représentent à peu près la somme des rêveries dont je suis assailli aux heures crépusculaires."Rousseurs, dos fragile (coutures laches) et doublé.
Le VAVASSEUR / LEVAVASSEUR (Gustave) - BAUDELAIRE (Charles, notice de).
Reference : 24280
(1897)
Paris, Alphonse Lemerre, 1897. Un vol. au format in-8 (213 x 148 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice n.fol., xi - 195 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure légèrement postérieure de demi-maroquin glacée marine à coins, filets à froid portés sur les plats, dos lisse orné de doubles filets à froid, tête mouchetées.
Edition en partie originale ; ici revêtue d'une agréable reliure. L'ouvrage s'agrémente d'un frontispice figurant l'auteur, s'ouvre sur une notice de Charles Baudelaire et recèle de jolis ornements typographiques. ''Il convient de reconnaître que Gustave Le Vavasseur fut très peu de son époque, - en quoi il devra de survivre à beaucoup d'écrivains, qui furent trop de leur temps pour être éternels''. Ami de Baudelaire à Paris dans les années 1840, il demeura fidèle à la poésie classique, marquée par sa Normandie natale. Excellant dans le tableau de genre, dans la pièce de circonstance, dans la strophe au rythme difficile, il fit école, et toute une pléiade de jeunes auteurs normands lui demanda des conseils et imita son style et sa manière. Thième, Guide bibliographique de la littérature française, p. 251 (lequel ne cite qu'une édition de 1898). Très belle condition. Peu courant.
HACHETTE L. et Cie.. 1855. In-12. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 368 pages. Edition originale. Tampon du Ministère de l'Intérieur.. . . . Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils
Hommage à C.F. Denecourt. Charles Asselineau, Philippe Audebrand, Th. de Banville, Baudelaire, G. Beli, Béranger, Brizuex, Busquet, C. Caraguel, Castille, Champfleury, Mme de Chatelain, Fernand Desnoyers, Pierre Dupont, Th. Gautier, Benjamin Gastineau, Comte de Gramont, A. Houssaye, G. Hubbard, Victor Hugo, Jules Janin, Lamartine, Auguste Luchet, Louis Lurine, Méry, Charles Monselet, Murger, A. de Musset, Gerard de Nerval, Pelloquet, Edouard Plouvier, A. Rolland, P. de Saint-Victor, Mme Adam Salomon, George Sand, Tillier, Vacquerie, J. Viard, C. Vincent, Watripon ... Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils
Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1855. In-12 ; 3 ff., 368 pp. Demi-chagrin bleu nuit à coins, dos à nerfs (dos insolé uniformément), couvertures et dos conservés.
EDITION ORIGINALE. 42 écrivains. - " C'est Ferdinand Desnoyers qui eut l'idée en 1853, avec Auguste Luchet, un journaliste, auteur dramatique et romancier que février 1848 avait promu gouverneur du château de Fontainebleau, de constituer un recueil de textes en hommage à Denencourt. Ce Denencourt, aussi modeste par ses origines que par sa carrière, s'était pris de passion pour la forêt de Fontainebleau ; il l'avait mise en valeur, traçant des allées, perçant des chemins, écrivant des ouvrages, au point de recevoir le surnom de Sylvain Pichois, Ziegler p. 302. L'apport de BAUDELAIRE est extrêmement intéressant et ses motivations furent quelque peu différentes de celles des autres écrivains chantres de la nature. BAUDELAIRE a donné 4 textes : Le soir (poème en vers), le matin (poème en vers), le crépuscule du soir et le crépuscule du matin (poèmes en prose), sous le titre général de Les deux crépuscules. Ces textes sont précédés d"une lettre à Desnoyers qui est un véritable manifeste pour une poésie urbaine dans lequel il déclare la guerre à la nature et où il prend ses distances par rapport à cette singulière religion nouvelle celle des prétendus romantiques. Il s'y désigne comme un poète de la grande ville. Les Citadins évoquent le charme radieux de la Nature, mais lui, dans la forêt, il rêve à la Cité : " Mon cher Desnoyers, vous me demandez des vers pour votre petit volume, des vers sur la Nature, n'est-ce pas ? sur les bois, les grands chênes, la verdure, les insectes, - le soleil, sans doute ! Mais vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux, et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel je ne sais quoi de shocking. J'ai toujours pensé qu'il y avait dans la Nature, florissante et rajeunie, quelque chose d'affligeant, de dur, de cruel - un je ne sais quoi qui frise l'impudence. Dans l'impossibilité de vous satisfaire complètement suivant les termes stricts du programme, je vous envoie deux morceaux poétiques, qui représentent à peu près la somme des rêveries dont je suis assailli aux heures crépusculaires....". Poème de Nerval : Les Papillons. Photos sur demande.
Paris, Hachette, 1855, In douze ,366 pp, broché,bon état,
édition originale ,textes de C.Asselineau,T.de Banville,C.Baudelaire,Champfleury,Th.Gautier,V.Hugo,J.Janin,Lamartine, Méry,C.Monselet,Murger, Monselet,Musset, Nerval,G.Sand,.