Editions Sutton 2005 128 pages 23x16x1cm. 2005. Broché. 128 pages.
Reference : 285602
ISBN : 2910444236
comme neuf
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
A Alençon, chez Malassis le jeune, imprimeur, place du Cours. An XIV - 1805 - Suivi de : Supplément à l'histoire d'Alençon. Alençon, De l'Imprimerie de Poulet-Malassis, 1821 ; 2 ouvrages en un volume in-8°, demi-basane fauve, nerfs, fleurons dorés, non rogné (Reliure fin XIXes.) "A - 2 ff., 239 pp. pour le 1er titre. EDITION ORIGINALE parue anonymement. Dans l'avant-propos l'abbé Gautier dit avoir entrepris de dégager des Mémoires Historiques et des manuscrits de P.J. Odolant Desnos une note claire et précise sur Alençon. """" Gautier a vieilli, il s'est assagi, c'est à peine si sa plume se trempe de quelque ironie pour railler le zèle excessif, cruel, des catholiques alençonnais du XVIe siècle contre les huguenots brûleurs d'images ; il note avec une satisfaction sincère que dans cette ville """" la Révolution n'a point occasionné autant de malheurs que dans beaucoup d'autres endroits. Il a même un mot aimable à l'adresse de Napoléon """" protecteur des Sciences """". Ce n'est pourtant point de sa part vile flatterie de courtisan """". En effet peu après, chargé de prononcer un sermon pour l'anniversaire de la bataille d'Austerlitz, il retrouvera son indépendance en clamant """" Assez de victoires, Seigneur, assez de victoires, nous en avons assez ! """" Rousseau p. XIII - XIV. - C.E.B.A. 18 - Frère II, 13. B - 1 f., 175 pp., - 2 planches hors-texte gravées sur bois par GODARD d'Alençon : Cathédrale de Sées, Hôtel de la Préfecture. EDITION ORIGINALE du supplément, donné par Poulet-Malassis (Augustin-Jean-Zacharie). L'abbé Gautier était alors chapelain de Bicêtre. J. Darquelais, dans La Maison des sept péchés. Flers 1934, note que c'est à son apostrophe """" Assez de victoire """" que Gautier dut son affectation dans cet établissement. Le Préfet avait jugé le prêtre un peu trop original et pensait que sa place se trouvait parmi les fous de Bicêtre. Fondé en 1770, par Julien, intendant d'Alençon, Bicêtre était destiné à recevoir les aliénés mais aussi les mendiants, les vagabonds, les mauvais sujets. En 1831 l'établissement deviendra hospice départemental des aliénés et infirmerie des prisons. L'abbé Gautier mourut en 1829, seul, dans sa maison de la rue de l'Ecusson. En tête de volume sont reliées 6 pp. calligraphiées : Extrait du Journal du département de l'Orne. 20 nov. 1806. Sur une histoire d'Alençon qui a paru cette année par Louis DUBOIS. Jointes aussi 2 gravures sur bois à toutes marges : l'hôtel de Ville d'Alençon et l'Eglise Notre Dame d'Alençon (vers 1820 ?). bois de GODARD fils. Ces deux volumes sont rares, surtout réunis et tous deux en premier état. Poulet-Malassis a réimprimé en 1821 un nouveau titre (à son adresse et faussement daté 1805) pour écouler les invendus de la première édition de Malassis le jeune (voir C.E.B.A. n°17)."
Lisieux, Imprimerie de F. B. Mistral, Paris, Barbou, s.d. (1788) in-4, [2] ff. n. ch., lxxv pp., 331 pp., [4] ff. n. ch., avec 5 tableaux dépliants hors texte (2 réparés), déchirure au f. 45-46, sans perte de lettre ; en début de volume ont été placées les pp. 37-52 d'un autre texte relatif à l'assemblée de la généralité d'Alençon en août 1787 (édition d'Alençon, Malassis), broché sous couverture factice postérieure de papier bleu.
La généralité d’Alençon, qui prit le nom de Moyenne-Normandie, comprenait le département actuel de l’Orne et une partie de l’Eure et du Calvados. Elle se divisait en neuf élections, qui formèrent ensuite sept arrondissements, Alençon, Bernay, Lisieux, Conches, Verneuil, Domfront, Falaise, Argentan et Mortagne. L’assemblée provinciale fut convoquée à Alençon, chef-lieu de la généralité, pour la session préliminaire d’août; mais elle exprima le vœu de se réunir à l’avenir à Lisieux, et la session de novembre s’y tint en effet. Le président de l’assemblée, M. de La Ferronnays, évêque-comte de Lisieux, fut sans doute pour beaucoup dans ce changement, qui devait faire de sa ville épiscopale le chef-lieu de la province. Lisieux avait, outre son évêché, de véritables titres à cette préférence; située au milieu de la partie la plus riche et la plus peuplée de la généralité, cette ville était en communication facile avec Paris, Rouen et Caen, tandis qu’Alençon, occupant le sommet d’une sorte de triangle, se trouvait loin de tout le reste. Le maire d’Alençon, M. Pottier du Fougeray, défendit les droits de sa ville, mais il ne put changer le vote.Frère II, 422. Exemplaire de la municipalité de Maison-Maugis (Orne), avec ex-libris manuscrit. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Alençon Imprimerie de Malassis le Jeune 5806 [= 1806] in-8 demi-toile cerise moderne, dos lisse muet, couverture d'attente de papier bleu conservée
2 ff.n.ch., pp. 5-32, une vignette allégorique en-tête.Un seul exemplaire au CCFr (Alençon). Absent de Frère. Initiée dès l'Ancien Régime, la loge historique de la Fidélité à Alençon fut reconstituée sous l'Empire grâce à l'action du Tarnais Joseph-Victor La Magdelaine (1764-1839), premier préfet de l'Orne de 1800 à 1814, protégé par Cambacérès. À l'époque de la rédaction de ces statuts, il était vénérable de la loge.Relié avec : Articles additionnels au règlement de la [loge] de la Fidélité, O[rient ] d'Alençon. Alençon, Poulet-Malassis, s.d. [1833], 4 pp. Aucun exemplaire au CCFr. Ce petit supplément d'une très grande rareté a été imprimé par Jean-Zacharie-Augustin Poulet-Malassis (1795-1850), imprimeur-libraire à Alençon depuis 1817, et père du célèbre Auguste Poulet-Malassis.A la fin : deux ff. manuscrits renfermant des annotations de la fin du XIXe siècle sur la maçonnerie locale
[A ALençon, chez Malassis le Jeune, 1805] - S.l., Editions de la Tour Gile, (1994). Un fort vol. in-8 (218 x 148 mm) de 239 et 174 pp., broché.
Un des exemplaires numérotés (sans justification de tirage). Reprint en tous points conformes à l'édition de 1805, agrémentée de cartes planches hors-texte. ''Pierre-Joseph Odolant-Desnos a fourni sur la ville d'Alençon des Mémoires historiques aussi exacts que savants. Il a laissé, en mourant, une suite de Mémoires sur cette même ville que son fils a bien voulu me communiquer. Tant imprimés que manuscrits, j'ai entrepris d'effectuer une sélection parmi ces documents, afin d'en extraire les matériaux précieux en vue de former la présente histoire d'Alençon, se voulant aussi claire que précise. Divisé en livres, l'ouvrage traite successivement de la position géographique d'Alençon d'abord, puis de des seigneurs de la maison de la maison de Bellême, de la maison de Montgommery, viennent ensuite les seigneurs de la Maison royale de France, enfin, le dernier livre propose une description d'Alençon''. Infime défaut en tête de l'exemplaire. Nonobstant, très belle condition. Peu courant.
Lisieux, F. B. Mistral, Paris, Barbou, s.d. (1788) in-4, LXXIV-331-[9] pp., avec 5 tableaux dépliants, dont 3 "in fine", bradel papier rose (reliure moderne). Plat supérieur légèrement sali, mais bon exemplaire.
La généralité d’Alençon, qui prit le nom de Moyenne-Normandie, comprenait le département actuel de l’Orne et une partie de l’Eure et du Calvados. Elle se divisait en neuf élections, qui formèrent ensuite sept arrondissemens, Alençon, Bernay, Lisieux, Conches, Verneuil, Domfront, Falaise, Argentan et Mortagne. L’assemblée provinciale fut convoquée à Alençon, chef-lieu de la généralité, pour la session préliminaire d’août; mais elle exprima le vœu de se réunir à l’avenir à Lisieux, et la session de novembre s’y tint en effet. Le président de l’assemblée, M. de La Ferronnays, évêque-comte de Lisieux, fut sans doute pour beaucoup dans ce changement, qui devait faire de sa ville épiscopale le chef-lieu de la province. Lisieux avait, outre son évêché, de véritables titres à cette préférence; située au milieu de la partie la plus riche et la plus peuplée de la généralité, cette ville était en communication facile avec Paris, Rouen et Caen, tandis qu’Alençon, occupant le sommet d’une sorte de triangle, se trouvait loin de tout le reste. Le maire d’Alençon, M. Pottier du Fougeray, défendit les droits de sa ville, mais il ne put changer le vote.Frère II, 422. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT