Time-Life / Les grands fleuves du monde 1995 142 pages in4. 1995. relié. 142 pages. Photos de Caputo Robert
Reference : 282650
ISBN : 2734407418
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Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine. Stuttgart, Paris, imprimerie et librairie de Firmin Didot, 1822-1827.In-plano de viii pp., 20 pp., 13 ff. d’explication des planches, 64 planches numérotées à pleine page dont 5 en couleurs, 29 pp. de texte, 14 planches à pleine page.Cartonnage vert d’éditeur, dos lisse avec une pièce de titre en maroquin rouge, non rogné. Reliure de l’époque.710 x 517 mm.
Première et unique édition de cet « ouvrage de référence sur l’art, la culture et l’architecture antiques de la vallée du Nil » selon le catalogue du Royal Institute of British Architects.Graesse, Trésor de livres rares, 34 ; Blackmer 656 (avec 4 planches en couleurs seulement).Cet ouvrage aux dimensions impressionnantes, proposant « le relevé le plus complet de son temps des antiquités nubiennes », parut en treize livraisons entre 1822 et 1827.« Ce bel ouvrage a été publié en 13 livrais., dont la dernière est double : chaque livrais. coûtait 18 fr. – Pap. vél. 36 fr. » (Brunet, II, 1501).« The standard work on the ancient art, culture and architecture of the Nile Valley, and the most complete pictorial record of Nubian antiquities of its day'; 'most of the engravers whose work is seen here also worked on Description de l'Egypte, to which the present work was intended to be an informal adjunct” (RIBA 1180).« Le principal mérite de cet ouvrage - la suite de la ‘Description de l’Egypte’ – c’est d’être le complément nécessaire de toutes les études sur les anciens habitants de la vallée du Nil ; le second, c’est d’indiquer, avec une précision toute nouvelle, le lien qui unit les évolutions du goût en architecture et la marche de la civilisation chez un peuple ; joignez à cela la reproduction de dessins fidèles, accompagnés d’un texte rédigé par deux grands érudits, Letronne et Niebuhr.Né à Cologne le 14 juin 1790, Francisque-Christian Gau vint à Paris en 1809, pour y étudier l’architecture. Ses maîtres furent Debret et Lebas. En 1817, il saisit l’occasion qui lui était offerte d’aller en Egypte, et, grâce à la protection d’un médecin allemand et de notre consul Drovetti, il trouva moyen de pénétrer en Nubie ; là, il put mettre à exécution le projet, conçu depuis longtemps, de donner une continuation aux travaux archéologiques de la commission d’Egypte, en dessinant les monuments qui bordent le Nil au-dessus de la seconde cataracte.De retour en France, et après avoir terminé les deux derniers volumes du grand ouvrage de Mazois sur Pompéi, il abandonna la théorie et l’histoire pour la pratique, et, s’étant fait naturaliser, il obtint de la ville de Paris d’importants travaux,. Nous ne citerons que l’église Sainte-Clotilde, dans le faubourg Saint-Germain... Gau est mort à Paris en 1853. » (Vinet, 215).« Prix de la livraison : 16 fr. papier fin, et 36 fr. papier vélin. L’existence de monumens égyptiens dans la Nubie était connue depuis longtemps : quelques relations de voyages, principalement celle de Norden, n’avaient laissé aucun doute à cet égard. Lors de l’expédition d’Egypte, des circonstances impérieuses empêchèrent les savans français de s’avancer au-delà de Philé, et de compléter ainsi leur belle et inestimable collection des monumens égyptiens, en fournissant des moyens précieux de comparaison entre ceux de l’Egypte et ceux de la Nubie. Depuis, quelques voyageurs se sont avancés plus ou moins dans la vallée supérieure du Nil ; mais ils se sont contentés de décrire les monumens sans les reproduire par le dessin ; or, un monument qui n’est que décrit est connu bien imparfaitement...M. Gau, architecte habile, élève de l’école française, plein d’ardeur et de courage, conçut le projet de remplir l’importante lacune que la commission d’Egypte avait été contrainte de laisser dans son travail. Après s’être bien familiarisé, par l’étude des monumens de la haute Egypte, avec le caractère de l’architecture égyptienne, il remonta le Nil jusqu’à la seconde cataracte ; et c’est en descendant ce fleuve qu’il dessina et mesura vingt-un monumens du plus haut intérêt.Les trois premières livraisons de cet ouvrage ont paru, et justifient pleinement l’opinion qu’en avaient conçue tous ceux auxquels M. Gau avait montré ses beaux dessins, faits avec un choix, un goût remarquables, touchés avec une finesse singulière, et, par-dessus tout, offrant ce caractère de naïveté qui garantit une fidélité parfaite. Il était facile de voir que l’auteur, habitué à rendre exactement ce qu’il a sous les yeux, n’avait point mis des formes de convention à la place de celles des figures originales. Sous son crayon, les sculptures égyptiennes ne ressemblaient point à des sculptures grecques ; c’étaient bien là ces profils, souvent hardis, presque toujours incorrects, cette roideur, cette uniformité constante, cette absence totale de formes justes et gracieuses, caractères auxquels on reconnait sur-le-champ les découpures monotones qu’on appelle ‘bas-reliefs égyptiens’.La perfection des dessins de M. Gau a passé dans les gravures que contiennent les trois premières livraisons de son ouvrage ; les artistes distingués auxquels il en a confié l’exécution, ont répondu à son attente. Les planches ombrées sont d’un effet harmonieux ; le burin en est ferme et sûr : les vues pittoresques, si bien choisies par M. Gau, sont rendues avec goût et esprit ; et les dessins d’architecture et de sculpture offrent une précision et un fini qu’on ne saurait trop louer. Voilà pour la partie matérielle ; si le reste de l’ouvrage se continue comme il est commencé, ce sera un des mieux exécutés qui existent en ce genre...M. Gau a pris Philé pour point de départ, et il remonte le Nil du nord au sud ; ainsi les derniers dessins de son ouvrage seront des vues de la seconde cataracte...Le texte de cet ouvrage sera en grande partie rédigé par M. Niebuhr, qui doit donner l’explication des inscriptions nombreuses que M. Gau a recueillies dans son voyage. L’échantillon que ce savant distingué a donné de son travail dans ses ‘Inscriptions nubienses’, fait désirer vivement d’en voir la totalité.D’après un prospectus récemment publié, M. Gau annonce qu’il développera dans son texte plusieurs propositions importantes pour l’histoire de la philosophie des arts ; il croit pouvoir établir que toute l’architecture d’Egypte a ses types dans les monumens de la Nubie, depuis les premières ébauches grossièrement taillées dans le roc, jusqu’aux derniers édifices construits sous les Ptolémées...M. Gau annonce son ouvrage comme ‘pouvant faire suite’ à la grande description de l’Egypte : nous ne craignons pas d’affirmer qu’il en est une ‘suite indispensable’. Sans prétendre établir aucun parallèle entre deux ouvrages, dont l’un a été publié avec tous les moyens et toute la magnificence qu’un gouvernement seul pouvait déployer, l’autre entrepris par un seul homme, et avec les simples ressources de particuliers amis des arts, nous pouvons assurer que celui de M. Gau, parfaitement bien conçu, disposé dans des proportions plus petites et commodes, réduit aux objets essentiels et d’un intérêt véritable, présente, avec plus d’unité dans le plan, une exécution non moins parfaite et jusqu’ici beaucoup plus égale ». (Letronne, Journal des Savans, Janvier 1822, pp. 285 à 293).Le présent ouvrage renferme 64 planches à pleine page montrant plus de 180 vues, plans, coupes, élévations, détails architecturaux, dont 5 coloriées, ainsi que 14 planches d'inscriptions accompagnées d'une étude épigraphique de Niebuhr complétée par Letronne, et 13 belles vignettes placées en tête de l'explication des planches, dont 2 en couleurs. La plupart des artistes qui gravèrent ces dessins, réputés très fideles, participèrent également à l'illustration de la Description de l'Egypte, dont le présent volume constitue une suite officieuse.Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine.
Paris Chez Jacques Dallin 1665 In-4 - 24,5x18,5cm. Reliure en plein veau brun, dos à 5 nerfs orné de caissons et fleurons dorés, tranches mouchetées. 16ff, 272pp.
Habiles restaurations des coins, coiffes et mors, papier des contre-plats changé, gardes absentes, de sains mouillures marginales, discret travail de ver dans la marge inférieure des 6 derniers feuillets (sans aucune atteinte au texte), sinon bon exemplaire. Première édition séparée. Exemplaire bien complet de son frontispice et de sa carte hors-texte "Topographie des sources du Nil" tirée d'après le manuscrit du Père Pays, jésuite portugais qui fit le voyage en 1618. Le manuscrit fut confié au père Kircher qui le fit traduire par son élève Kaspar Schott. Rare et curieux ouvrage dans lequel l'auteur, médecin protégé de Louis XIII, tente d'expliquer les crues du Nil par le faible taux de nitre que contiennent ces eaux. Ce n'est qu'au XIXe siècle, après avoir découvert ses sources a plus de 6700 kms de son estuaire, que l'on comprit comment les pluies tropicales et les moussons qui arrosent le plateau éthiopien, contribuaient à gonfler les eaux du Nil et charrier le limon en apportant fertilité et prospérité. Cureau de La Chambre fut un des premiers membres de l'Académie française en 1634, puis de l'Académie Royale des Sciences en 1666. Le volume s'achève par un Discours de la nature divine selon la philosophie platonique. Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding.
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Londres, , 1790-1792. 13 vol. in-8 de XV-356 pp., 304 pp., 346 pp., 368 pp., 370 pp., 371 pp., 402 pp., 396 pp., 405-(2) pp., 379 pp., (4)-361 pp., (4)-318 pp. ; 352 pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert (reliure de l'époque).
Première édition au format in-octavo de la traduction française de Castéra publiée la même année au format in-quarto. L'édition originale parut à Edimbourg en 1788 sous le titre Travels to discover the Sources of the Nile, in the years 1768, 69, 70, 71 and 72. Un des meilleurs récits de voyages sur l'Afrique. L'explorateur et géographe écossais James Bruce (1730-1794) parcourut une grande partie de l'Éthiopie à la recherche des sources du Nil. Après avoir traversé les îles de l'Archipel ainsi que la Syrie et l'Egypte, il s'attarda en Abyssinie qu'il traversa de part en part. Il y observa la faune, la flore, les moeurs, le commerce, ce qui fait l'objet des trois premiers volumes. Son voyage était consacré à la découverte des sources du Nil, qu'il crut découvrir dans celle du Bahr-el-Azrek. Il visita la Nubie et l'Egypte, dont il traversa les déserts. Le treizième et dernier volume est consacré à l'histoire naturelle. Rousseurs et défauts d'usage mais bon exemplaire sans l'atlas dans une élégante reliure de l'époque.Blackmer, 221 ; Gay, 44 ; Chadenat, 1062.
P., Hachette, 1864 ; in-8. 2ff.-579pp. Portraits de l'auteur et de l'illustrateur en frontispice - 3 cartes hors-texte, nombreuses figures in-texte, dont 40 à pleine page. Demi-chagrin brun, dos à nerfs orné, tranches dorées. Légère décoloration sur les plats, des rousseurs éparses.
Première édition de la traduction française. John Speke avait découvert le lac Tanganika lors d'une expédition en 1858, ainsi qu'un grand lac (le lac Nyanza) qu'il baptise du nom de Victoria. Il repart en Afrique en 1860 pour tenter de confirmer sa découverte, accompagné du capitaine Augustus Grant, auteur des dessins qui illustrent le présent livre. En juillet 1862 ils atteignent enfin les chutes de Ripon où le Nil blanc sort du lac Victoria. Speke connait un grand succès à son retour à Londres, mais sa découverte est contestée. Il publie en 1863 le journal de son voyage, traduit l'année suivante en français.
Milan - Paris, Officina libraria - Musee du Louvre, 2010 ; in-4, broché. 287pp. 363 illustrations noir et couleurs in-texte. Couverture illustrée en couleurs. 1 léger pli au dos. Très bon état.
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition "Mémoré, un empire sur le Nil", présentée au Petit Palais à Paris en mars-septembre 2010. L'empire de Méroé s'est développé sur les rives du Nil, dans l'actuel Soudan entre le IIIe siècle avant notre ère jusqu'au IVe siècle après JC. L'ouvrage retrace l'histoire des découvertes archéologiques de l'antique citée depuis de XIXe siècle jusqu'aux fouilles récentes du XXIe.