Club français du livre 1960 in8. 1960. Cartonné.
Reference : 279936
Etat proche du neuf intérieur impeccable ex. numéroté
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Paris, Editions d'Art Edouard Pelletan, R. Helleu, Libraire-Editeur, 1913, 1 volume in-8 de 210x160 mm environ, (2) ff., faux-titre, 1 portrait de l'auteur à l'eau-forte et au burin, titre en rouge et noir orné d'une petite vignette, 284 pages, 1 f. de justificatif de tirage, (1) f., 1 double du cahier 4 (p. 27 à 30) 1 double du cahier 12 (p. 91 à 94), 1 double du cahier 23 (179 à 182), 1 double du cahier 31 (p. 241 à 248), 2 feuillets de spécimen de la seconde partie de La Princesse de Clèves avec la date de la parution. Saut dans la pagination de 187 à 190, mais le cahier 24 (p. 187 à 190) se trouve en fin de volume (sans double), reliure signée Canape, demi-maroquin à coins bleu marine, dos lisse portant et date dorés, orné d'un semis de fleur de lys doré, tranche de tête dorée, gardes marbrées, couvertures et dos conservés, décoré d'un portrait de l'auteur, et de 14 gravures sur bois originales de J.-L. PERRICHON. Exemplaire numéroté sur Vergé. Bon état.
Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (ou Lafayette), née le 18 mars 1634 à Paris et morte le 25 mai 1693 dans la même ville, est une femme de lettres française. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Exemplaire somptueusement reliée en maroquin de l’époque de Simier aux armes de la Duchesse de Berry (1798-1870). Paris, Ménard et Desenne, 1818. 4 parties en 1 volume petit in-8 de (2) ff. et 298 pp., 4 gravures hors texte. Plein maroquin bleu nuit, filet doré et roulette à froid encadrant les plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs orné, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure en maroquin armorié de l’époque de Simier. 134 x 90 mm.
«La Princesse de Clèves» imprimée sur papier vélin fin. «Madame de Clèves, jeune beauté parfaite en tout point, fait des débuts remarqués à la cour de la reine dauphine, belle-fille d'Henri II. Pour ce modèle de vertu, l'image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu. Mais sous des dehors innocents, la Princesse de Clèves, par sa faculté à analyser et à maîtriser ses sentiments, fait preuve d'une personnalité étonnante et rarement exposée avec tant de justesse auparavant. Car, si l'amour courtois trouve ici d'indéniables échos, cet ouvrage paru en 1678, souvent considéré comme le premier roman de la littérature française, est indéniablement un pas énorme vers le roman tel qu'on le connaît aujourd'hui. La galerie de portraits dressée par Madame de Lafayette peut s'avérer un peu rébarbative pour le lecteur moderne, de même que sa langue est un peu austère. Néanmoins, l'analyse psychologique est d'une vraisemblance résolument novatrice et rachète l'invraisemblance de certaines scènes. En outre, l'exploit de faire naître tout un roman d'une intrigue aussi ténue, pratiquement sans action, fait de "La Princesse de Clèves" un ouvrage d'autant plus pathétique que les personnages laissent peu d'emprise aux événements extérieurs et se condamnent eux‑mêmes.» Précieux et superbe exemplaire relié en maroquin bleu de l’époque de Simier aux armes de la Duchesse de Berry. Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand 1er roi des Deux‑Siciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l'éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d'Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie-Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année par le juif converti Deutz, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu'elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu'elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l'écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l'éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunnsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l'importance des manuscrits qu'elle renfermait.
Paris Le club français du livre (Classiques Vol. 51) 1956 373 pages in-8. 1956. relié. 373 pages. In-8 (214x142 mm) 373 pages. Préface de André Maurois. Livre relié Toile moirée illustrée au 1er plat Dos lisse avec Auteur et titre Signet - Reliure Engel Maquettes de Jacques Daniel - Ex. n° 7353 (Un des 12000). Reliure en bon état malgré de fines rousseurs au dos et aux plats. Intérieur propre
Editions des Quatre-Vents, 1947, gr. in-12, 326 pp, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 4 nerfs soulignés à frois, auteur et titres dorés, tête dorée, couv. illustrée et dos conservés (rel. de l'époque), dos et mors frottés, dos lég. passé, bon état
La Princesse de Clèves met en scène, à la cour du roi Henri II, un trio tragique : le duc de Nemours est épris de la princesse de Clèves, qui l'aime en retour, mais est adorée de son époux... Par refus de s'abandonner à une passion coupable, la princesse commet l'irréparable : elle avoue tout au prince. Et cet aveu central dont dépend l'issue du drame a fait couler beaucoup d'encre, ainsi que le résume la romancière Marie Darrieussecq : "Les premiers lecteurs de Mme de Lafayette, au XVIIe siècle, le jugèrent invraisemblable : quelle épouse pense devoir informer son mari de ses tentations adultères ? Au XVIIIe siècle, cet aveu, on l'a trouvé charmant. Au XIXe, immoral. Au XXe, idiot : mais qu'elle l'épouse donc, son bellâtre de cour !..."
[LA FAYETTE Marie Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de]:
Reference : 17319
(1714)
Amsterdam, David Mortier, 1714. Un volume in-12 de 394 pages, plein veau havane, dos à nerfs orné de filets simples dorés, pièce de titre en maroquin caramel, double filet doré en encadrement des plats et aux coupes.
Orné d'un frontispice gravé non signé (court de marge) figurant le duc de Nemours et la princesse de Clèves se promenant dans un parc et d'un fleuron gravé au titre. Rare et charmante édition de ce roman de la passion amoureuse où pour la première fois l’analyse du sentiment amoureux, l’expression des sentiments devient le moteur du récit. Exemplaire provenant de la bibliothèque de François-Louis de Pesmes de Saint-Saphorin, avec son ex-libris armorié à la devise "Sans varier», et celui manuscrit de sa fille, Judith-Louise de Pesmes.François-Louis de Pesmes est un illustre militaire et diplomate vaudois. Il servit dans l’infanterie hollandaise, dans la flotte impériale du Danube, en Hongrie; il fut vice-amiral, colonel-d’infanterie, major-général, etc. Il occupe de nombreuses fonctions en tant que diplomate, termine sa carrière militaire au service du roi d’Angleterre, sa vie est surprenante. Il se fait construire le beau château de Saint-Saphorin-sur-Morges, où il se retire. Usures d'usage à la reliure, quelques rousseurs et feuillets brunis. Barbier, 1023.