Jean de bonnot 1971 250 pages in8. 1971. Relié. 250 pages.
Reference : 273781
comme neuf
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
1721 Cologne, Pierre Marteau [i. e. Amsterdam, Susanne de Caux], 1721 ; 2 vol. petit in-12, 312 pp. ; 347 pp., maroquin bleu nuit janséniste, dos à nerfs, coupes filetées, dentelle intérieure, tranches dorées (Thivet).
VÉRITABLE DEUXIÈME ÉDITION, FORT RARE. Publiée à l'automne 1721, quelques mois seulement après l'originale, elle se distingue par un nombre plus faible de lettres (140 contre 150 pour la première), mais aussi par l'ajout de trois lettres qui seront conservées dans les éditions suivantes. Elle parut comme l'originale à l'adresse de « Cologne, chez Pierre Marteau », stratagème éditorial bien connu pour se prémunir de la censure et de l'interdiction de parution dont l'ouvrage, « réprouvé absolument », fut immédiatement victime. Rochebilière, en s'appuyant sur un article de Louis Vian, la croyait antidatée et faite pour les besoins de la candidature académique de Montesquieu. Il ajoutait : « Cette seconde édition est tellement rare que M. Vian avait cru longtemps que son exemplaire était unique. » On sait désormais avec certitude qu'elle parut en 1721, chez la même éditrice que l'originale, Susanne de Caux, veuve Desbordes. En revanche, les raisons de son remaniement demeurent mystérieuses... A-t-elle été composée sur un autre manuscrit ? Permit-elle à l'éditrice, qui avait imprudemment vendu son droit de copie, de profiter du succès du livre ? Seuls 3 exemplaires sont répertoriés par le CCfr (Bibliothèque nationale de France, Bordeaux et Versailles). Très bel exemplaire relié par Thivet durant le dernier tiers du XIXe siècle.- Dos légèrement foncés, petite galerie de ver traversant la marge extérieure du second volume, sans gravité (et sans atteinte au texte). Rochebilière, n° 775. Philip Stewart, « Lettres persanes », Dictionnaire Montesquieu [en ligne], sous la dir. de Catherine Volpilhac-Auger, ENS de Lyon, septembre 2013.
Cologne, Pierre Marteau, 1754. 2 tomes en 1 vol. in-12, veau fauve, dos lisse orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches bleues jaspées de blanc. Reliure de l'époque, coins émoussés. Ex-libris héraldique gravé au contreplat. 172 pp. mal chiffrées 152, 205 pp., (1) f. blanc, 28 pp. Les cahiers comprenant les 28 pp. de supplément se désolidarisent de la reliure. Quelques rousseurs.[C31]
Dans cette édition, un supplément de 28 pages a été ajouté, qui porte à 161 lettres le nombre de lettres persanes (150 dans l'édition originale de 1721). Le supplément est introduite par Quelques réflexions sur les Lettres persanes. On croyait jusque là que cette édition était la dernière revue par l'auteur. Depuis les travaux d'Edgar Mass (Le Supplément aux Lettres persanes de 1754 : une édition qui n'a pas eu lieu, Actes du colloque de Bordeaux, publiés en 2005), on sait que cette édition est en réalité composite, le supplément n'ayant été imprimé qu'en 1758 dans l'édition en 7 volumes des oeuvres de Montesquieu, et joint à certains exemplaires de l'édition de 1754. Peu commun.
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Ouvrage somptueusement relié en maroquin de l’époque par Enguerrand pour le Garde des sceaux Chretien-François II de Lamoignon (1735-1789). A Amsterdam, chez Jacques Desbordes, 1730. 2 vol. pet. in-12: 1 f. blanc et 312 pag. chiffr. pour le tome Ier ; 347 pag. chiffr. pour le tome II. Plein maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, date dorée sur une pièce de maroquin vert en pied du dos du premier volume, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 133 x 74 mm.
« Troisième édition originale» (Rochebilière, 776). Le succès de ce livre hardi, qui frondait toutes les idées reçues et les travers de la société a cette époque, fut immense. « Si on laisse de côté l'intrigue orientale, il faut retenir que les « Lettres persanes » constituent un tableau extrêmement vivant, malicieux et plein d'esprit de l'époque. Dans sa critique des institutions, dans l'étude comparée des régimes politiques et des mœurs, dans ses vues sociologiques, il révèle le meilleur de lui-même : ce sont alors ces vues hardies, nouvelles, auxquelles il initia ses contemporains et qui nous semblent encore si originales, vues dont il devait donner la parfaite expression avec les « Considérations » et « L 'Esprit des lois ». Malgré le caractère anonyme de l'œuvre, malgré sa violence et son impertinence, ce furent les « Lettres persanes » qui lui ouvrirent les portes de l'Académie Française en 1727. Ce genre qu'il n'avait pas créé, mais qu 'il avait su imposer, connut une fortune éclatante pendant tout le XVIIIè siècle ; qu'il suffise de mentionner deux écrivains tout contraires, Voltaire et Chateaubriand, qui s 'y essayèrent, le premier dans « l 'Ingénu », le second dans « les Natchez ». Cette troisième édition originale diffère entièrement de la première et de ses copies, l'ordre des Lettres n'est pas le même, la première Lettre de cette édition était précédemment la sixième, et il y en a dix de moins. Elle reproduit page par page, ligne par ligne la seconde originale sur laquelle Louis Vian donna des détails intéressants. « Serait-ce cette édition (la seconde) dont parle Voltaire où Montesquieu a fait des changements pour pouvoir entrer à l'Académie ? Cela paraît fort probable, les recherches de M. Vian ne laissent guère de doute à cet égard. Cette édition aurait été antidatée pour les besoins de la cause du futur académicien. Les caractères et les fleurons sont identiquement les mêmes que ceux qui ont servi pour la troisième édition de Hollande, avouée par l’auteur et qui parut en 1780.» Cette seconde édition est tellement rare que M. Vian avait cru longtemps que sonexemplaire était unique. (Rochebilière). Précieux et magnifique exemplaire relie pour Chrétien-François II de Lamoignon, marquis de Basville, baron de Saint-Yon fils de Chrétien-Guillaume, président à mortier au Parlement de Paris et de Madeleine-Henriette Bernard, né le 18 décembre 1735, devint conseiller au même Parlement que son père en septembre 1755, puis fut nommé président à mortier en avril 1758. Après avoir été exilé avec tout le Parlement en 1772. Il devint chancelier et surintendant des finances de l'ordre du Saint-Esprit et garde des sceaux de France en avril 1787, à la suite de Miromesnil, mais il dut se retirer le 14 septembre 1788. Il mourut à Basville en mai 1789. Il avait épousé le 13 avril 1758 Marie-Elisabeth Berrier, fille du lieutenant général de police. Epris de l'amour des livres, héréditaire dans sa famille, le chevalier de Lamoignon augmenta la très importante bibliothèque fondée par Guillaume de Lamoignon de celle de son beau-père, Berryer, ancien garde des sceaux ; à sa mort, la plus grande partie de ces livres fut vendue en bloc à des libraires anglais. Chrétien-François a développé la bibliothèque dont il a hérité, et a fait relier ses nouvelles acquisitions, récentes ou non, à son relieur, Enguerrand, suivant ses directives. Le plus souvent, la reliure est en maroquin, à dos plat. Sur les plats, un triple filet doré, avec une rose en coin. Outre la pièce de titre en maroquin, on trouve une pièce en queue, toujours en maroquin. Cette pièce porte souvent la date. Pour les livres en plusieurs tomes, la pièce en queue n'est présente le plus souvent que sur le premier tome.
[André Hubert.] - Charles de SECONDAT, baron de MONTESQUIEU.
Reference : YRG-346
(1966)
Deux grands in-4, pleine basane rouge à dorures et motifs dorés dos lisse titre doré.Rabats formant portefeuille. grandes et superbe illustrations d'André Hubert. Le texte est conforme à l'édition originale des Lettres Persanes de 1721. Éditions de L'Ibis. Paris. un des 270 sur vélin chiffon Lana, contenant pour chaque volume deux eaux fortes originales tirées sur soie . Une suite des illustrations avant les rehauts de couleur. Emboitage dur recouvert de toile et titres. Infime frottement en bas des coiffes.
Hors frais d'envoi .....................En l'état..............