Plon 1942 in8. 1942. Broché.
Reference : 273159
Etat Correct couvertures défraîchies intérieur propre
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Plon 14,5 x 23 Paris 1942 Trois volumes in-8, brochés, 1942-1947, titres noirs et rouges, 306, 260 et 398 pp. 27 planches hors texte. Appendices. Mémoires d'une des figures (1863-1944) de la Troisième République et d'un des principaux responsables du parti radical et radical socialiste, publiés successivement en 1942, 1943 et 1947. Fortes rousseurs sur les couvertures, papier jauni pour les deux premiers volumes, solide exemplaire.(C85)
Paris, Plon, 1942-1947 3 vol. in-8, 306 pp., 260 pp. et 398 pp., ill. h-t., broché.
Président du Conseil et ministre de l'Intérieur (1911-1912), c'est pourtant comme ministre des Finances, poste qu'il occupa à plusieurs reprises, que Joseph Caillaux marqua de son action la IIIe République, contribuant notamment à l'instauration de l'impôt sur le revenu.Exemplaire de la bibliothèque du médiéviste Bernard Guenée (cachet avec n° d'inventaire) sur les premières pages. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Plon. Non daté. in-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos frotté, Intérieur acceptable. ²Paris, Plon, 1942-1943, 2 vol. (sur 3), in 8, broché, 306 et 260 pp.. . . . Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
1G-030 - Lieu d'édition : Paris Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
Plon, 1942-1947, 3 vol. in-8°, 306, 260 et 398 pp, 27 gravures hors texte, brochés, bon état
"Ces Mémoires, littérairement, valent en soi." (Emile Henriot) — "Joseph Caillaux a joué un rôle éminent entre 1900 et 1914, dirigeant une des négociations diplomatiques les plus délicates entre la France et l'Allemagne, transformant le système fiscal français, devenant le chef du parti radical et radical-socialiste, qui était alors le grand, le seul parti de gouvernement. Les épreuves qu'il a traversées depuis le drame du Figaro, en 1914, jusqu'à son arrestation en 1917 et sa condamnation par la Haute Cour, sa réhabilitation de 1924 et sa rentrée active dans la constellation politique en 1925 ont permis de dire que ce fils de l'ancien ministre du 16 mai, inspecteur des Finances, ministre de Waldeck-Rousseau, l'homme de la paix à l'époque d'Agadir, a connu, comme il se plaît à l'écrire lui-même, un « destin hors série ». Mais ses Mémoires ne dessinent pas clairement les aspects divers de sa carrière exceptionnelle et marquent mal ce qui fait la grandeur de l'homme et de son action. Cela tient sans doute au fait qu'elles ont été rédigées après coup, sur des notes, des dossiers, de la correspondance, et non sur un agenda où l'homme d'État, chaque jour, aurait consigné à grands traits les démarches de sa pensée et les faits principaux auxquels il aurait été mêlé..." (Jacques Kayser, Politique étrangère, 1947) — "... Le schéma est donc très simple : sitôt arrivé au pouvoir, Poincaré, de complicité avec Isvolsky, nous achemine à la guerre ; comme Caillaux risque de faire échouer cette politique, Poincaré, Barthou et Klotz lancent contre lui la campagne de Calmette. La guerre éclate ; en 1917, deux politiques : celle de Caillaux, qui est de hâter la paix afin de rendre possible une réconciliation continentale ; celle de la guerre jusqu'au bout, qui a pour effet de livrer la France à la tutelle des Anglo-Saxons ; pour battre Caillaux, Poincaré et Clemenceau se réconcilient, et le ministère Clemenceau est constitué. (...) Ce qui demeure intéressant, ce sont les professions de foi que fait Caillaux en matière de politique extérieure, et notamment l'exposé (p. 192-193) de ses projets en 1917 ; on voit clairement la filiation qui relie ses positions à celles des défenseurs de l'accord de Munich, d'un homme comme Georges Bonnet, peut-être même de certains des « collaborateurs » du régime de Vichy. Dans un curieux passage, Caillaux déclare d'ailleurs qu'il aurait admis, en 1917, d'être frappé d'une espèce d'ostracisme ; ce qu'il n'a pas admis, c'est un procès en haute trahison dépourvu de fondement. Reconnaissons que, autant ses jugements de politique générale sont critiquables, autant ses plaidoyers personnels paraissent solides. Ce dernier tome des Mémoires est suivi de divers appendices. Le plus important, « Comment j'ai donné le Maroc à la France », se compose essentiellement de lettres de Jules Cambon au président du Conseil au cours des négociations d'Agadir ; si ces lettres ne contredisent pas la thèse exposée par Caillaux dans le volume II des Mémoires, elles ne la confirment qu'avec une grande discrétion, compréhensible d'ailleurs sous la plume d'un diplomate. Puis viennent deux lettres de Poincaré à Clemenceau sur l'affaire Bolo, quelques pièces justificatives se rattachant au procès Caillaux, enfin le récit d'une conversation avec Briand, en 1932, sur la responsabilité de Poincaré dans le déclenchement de la guerre de 1914 ; Caillaux porte contre Poincaré des accusations si énormes qu'on aimerait en trouver des confirmations irréfutables..." (Jacques Néré, à propos du tome III, Revue Historique, 1948) — "Nous avons dans les Mémoires de Joseph Caillaux des morceaux d'histoire pleins de suc et qui feront naître dans le coeur des jeunes hommes de justes haines et un vigoureux mépris." (Pierre Cazenave, La Tribune des Nations)
1942 Paris, Plon, 1942-1947, 3 volumes in 8° brochés, 306, 260 et 398 pages.
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