Cal 1966 460 pages in12. 1966. Relié. 460 pages.
Reference : 271337
très Bon Etat jaquette rhodoïd
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
PALISSOT DE MONTENOY (Charles) - Pierre Augustin Caron de Beaumarchais
Reference : 13086
(1773)
1773 A Londres, s. n.,: , 1773 tome 1 en un volume in-8, 212 pp., plein veau blond glacé d'époque, Outre les dix chants du poëme qui n' occupent que 196 pp., le premier tome contient : des notes sur chaque chant , des variantes choisies,relié avec: DESFORGES;La femme jalouse,comedie PRAULT 1785,xv 155p.+ CARON-BEAUMARCHAIS:l'autre tartuffe ou la mere coupable,drame en 5 actes en prose,RONDONNEAU 1797,imprimé EDITION ORIGINALE,preface 13p EDITION ORIGINALE -128p., manques importants au dos et coin émoussé, mais bel exemplaire.
Première édition avouée et préfacée par Beaumarchais. Malgré la mention "édition originale" inscrite sur le titre, cette édition de la Mère coupable fut précédée selon Cordier de trois tirages autour de l'an III (1795) imprimés par les amis de Beaumarchais pour prévenir l'abus de la contrefaçon. Cordier, 272.Elle représente la troisième partie de la trilogie de Figaro, après Le Barbier de Séville et Le Mariage de Figaro.
Picart, Bernard (1673-1733); Laporte, Antoine-Louis-Guillaume-Catherine (1746-1817) - Poncelin de La Roche-Tilhac, Jean-Charles (1746-1828), Editeur scientifique
Reference : 27865
(1789)
1789 Amsterdam et se trouve à Paris, chez Laporte, libraire, rue des Noyers, près l'Eglise de Saint-Yves. M. DCC. LXXXIX - 1789 nouvelle édition,IN FOLIO pleine basane époque un peu frottée,dos titré,texte frais,trous de ver en marge de nombreux feuillets,certains renforcés: 224-40-44 pages pp., semble complet des gravures d'aprés l'exemplaire numérisé.Part 4: 3 Blank pages / 1 Blank pages / 1 Blank pages / 16 Roman numbered pages / 224 Pages / 40 Pages / 44 Pages / 1 NNP / 6 Blank pages / 34 Engraved Plates / 12 Double Page - Complet des planches : Description de l'assemblée des sorciers qu'on appelle Sabbat DIMENSIONS cuvette: 211 x 329 mm- feuille: 235 x 354 mm: et de la double planche : association des francs-maçons.- Occultism. Witchcraft
Le t. 4 porte le titre : Superstitions de tous les peuples du monde, ou Tableau philosophique des erreurs & des foiblesses dans lesquelles les superstitions, tant anciennes que modernes, ont précipité les hommes de la plupart des nations de la terre ; ouvrage suivi d'un Précis sur la Mere-folle, sur les Bacchanales & les orgies, sur le spectacle satyrique des Grecs et des Romains, & sur l'origine de l'association des francs-maçons. Nouvelle édition, enrichie de toutes les figures comprises dans l'ancienne édition en sept volumes, & dans les quatre publiés par forme de Supplément. Par une société de gens de lettres. Suite des Cérémonies religieuses. "Histoire du Purgatoire de saint Patrice" occupe les p. 1-16, les "Bacchanales et saturnales des Anciens" les p. 27-35 et l'"Essai sur l'origine des francs-maçons" les p. 36-40 de l'avant-dernière séquence paginée en chiffres arabes. Aux 44 dernières p., "Mémoires pour servir l'histoire de la fête des foux", dont une partie est en vers. - La dernière séquence non paginée correspond à l'"Avis au relieur". ===== this edition is enlarged and appears to be the last published in the 18th century and in folio size. The plates, many double-page, illustrate in great detail scenes of religious ceremonies, views of temples and churches, and religious costumes. This edition is not in Sabin. Réf. Cohen 134 sq. (autres éd.). - Sabin 4931 sq (id.). - Brunet I:1742 sq. (id.). - Caillet 8644 sq. (id.). - Barbier I:553 (id.).
16/02/1869 TRÈS BEAU SONNET EMPREINT DE TENDRESSE FILIALE EN HOMMAGE À SA MÈRE ÉLISABETH-ZÉLIE DE BANVILLE :...Ma mère, pour fêter sous les cieux rajeunis, Le jour où tu naissais, je veux avec tendresse Faire parler encore la lyre enchanteresse Dans le triste silence où nos cœurs sont unis. Voici venir le temps des lilas et des nids : Déjà, comme une haleine errante et charmeresse, La brise du printemps suave nous caresse, Ma mère, et ce nest pas moi seul qui te bénis ! Car, du séjour lointain caché sous tant de voiles, Sitôt quavec la nuit seffacent les étoiles, Ceux qui sont dans les cieux nous regardent pleurer...Théodore de Banville qui vouait à sa mère une véritable adoration, lui rendit souvent hommage dans ses poésies. Le tout premier recueil de Banville, Les Cariatides, salué par Charles Baudelaire, souvre sur un poème dédié à sa mère : « Oh ma mère, ce sont nos mères dont les sourires triomphants, bercent nos premières chimères, dans nos premiers berceaux denfants... ». Dans son avant-propos à Roses de Noël (recueil entièrement consacré à sa mère et publié en 1878), Banville déclarait : « Les quelques poëmes qui suivent ne sont pas des œuvres d'art. Ces pages intimes, tant que ma si faible santé et les agitations de ma vie me l'ont permis, je les écrivais régulièrement pour mon adorée mère, lorsque revenaient le 16 février, jour anniversaire de sa naissance, et le 19 novembre, jour de sa fête, sainte Elisabeth. Parmi ces vers, destinés à elle seule, j'avais choisi déjà quelques odes qui ont trouvé place dans mes recueils. Les autres ne me paraissaient pas devoir être publiés, et je sais bien ce qui leur manque. Presque jamais on ne se montre bon ouvrier, lorsqu'on écrit sous l'impression d'un sentiment vrai, au moment même où on l'éprouve. Mais, en les donnant aujourd'hui au public, j'obéis à la volonté formellement exprimée de Celle qui ne sera jamais absente de moi et dont les yeux me voient. D'ailleurs, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'elle a raison, comme toujours ; car le poëte qui veut souffrir, vivre avec la foule et partager avec elle les suprêmes espérances, n'a rien de caché pour elle, et doit toujours être prêt à montrer toute son âme. Paris, le 19 novembre 1878. Roses de Noël, A ma mère...). CE PRÉSENT POÈME SEMBLE INÉDIT.
[Paris] 13 [juillet] 1858 (mal datée « juin »), 13,3x20,6cm, 2 pages sur un feuillet remplié.
Lettre autographe signée de Charles Baudelaire, rédigée au crayon de papier, adressée à sa mère. Papier en-tête à tampon sec du Grand Hôtel Voltaire, Faubourg Saint-Germain. Adresse de Madame Aupick à Honfleur (Calvados) de la main de l'auteur ainsi que plusieurs tampons postaux en dates des 13 et 14 juillet 1858. Quelques soulignements, biffures et corrections de l'auteur. Trace de sceau de cire avec initiales de Charles Baudelaire au crayon, probablement de la main de l'auteur. Un morceau de papier du second feuillet a été amputé, sans atteinte au texte. Cette lettre a été publiée pour la première fois dans la Revue de Paris le 15 septembre 1917. Ancienne collection Armand Godoy, n°102. Précieux document, témoignage d'un moment décisif de la vie du poète?: la réconciliation avec la désormais veuve Aupick, cette mère sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». Baudelaire, victorieux, a surmonté l'obstacle que représentait l'encombrant beau-père, dont il a même souhaité la mort?: il est prêt à reprendre sa place auprès de sa mère dont il s'est souvent senti délaissé. Après le décès de son mari en avril 1857, cette dernière invite son fils à venir vivre à ses côtés dans sa «?maison-joujou?» de Honfleur. Cette lettre nous montre un Baudelaire en proie à des sentiments complexes?: déchiré entre son aspiration à un idéal fusionnel et son inexorable attraction vers le spleen. Pour le «?bas bohème?» (comme l'appellent les Goncourt) harcelé par les créanciers, Honfleur et l'attention exclusive de sa mère, sont les promesses de l'accomplissement de sa destinée poétique. C'est en ces termes que le poète fait part de cet espoir à ses amis, notamment Antoine Jaquotot (d'ailleurs cité à la fin de la lettre que nous proposons)?: «?Je veux décidément mener cette vie de retraite que mène un de mes amis, [...] qui, par la vie commune qu'il entretient avec sa mère a trouvé un repos d'esprit suffisant pour accomplir récemment une fort belle uvre et devenir célèbre d'un seul coup.?» (20 février 1858) «?Tu vas, dans peu de jours, recevoir le commencement de mon déménagement [...]. Ce seront d'abord des livres - tu les rangeras proprement dans la chambre que tu me destines.?» Avec ses livres, il confie à sa mère le soin de lui composer un univers de création idéal. Mais en marge de ses promesses et espoirs d'une vie enfin paisible et sereine, Baudelaire laisse transparaître son attachement à sa vie de poète maudit?: «?Tu sais cependant bien que ma destinée est mauvaise.?» Au-delà de ses «?nouveaux embarras d'argent?» c'est bien son uvre qui le retient à la capitale?: «?Si mon premier morceau à la Revue contemporaine a été retardé, c'est uniquement parce que je l'ai voulu; j'ai voulu revoir, relire, recommencer et corriger.?» Le «?premier morceau?» évoqué par Baudelaire n'est autre «?De l'Idéal artificiel, le Haschisch?», premier texte des Paradis artificiels à venir (1860), qui ne paraîtra que dans le numéro du 30 septembre 1858 de la revue. Ce passage de la lettre, montrant l'acharnement perfectionniste de Baudelaire, rappelle la complexité tentaculaire des brouillons et épreuves du poète qui, jusqu'au dernier instant (jusque sur les premiers exemplaires de ses Fleurs du Mal, voir notre exemplaire), n'a de cesse de le corriger méticuleusement. En dépit de ses problèmes financiers, le poète corrige et modifie sans relâche, ne pouvant alors proposer qu'un nombre d'articles très restreint. Pourtant Baudelaire croit plus que jamais à son enrichissement par l'écriture et promet: «?Cette fois-ci je m'en tirerai à moi tout seul, sans emprunter un sol.?» Baudelaire ne quittera finalement Paris pour Honfleur qu'en janvier 1859 et n'y restera pas. Au bout de quelques semaines, il s'ennuiera de l'effervescence parisienne et surtout de Jeanne Duval qui le réclame?: il quitte sa mère pour son amante et regagne sa Babylone, inexorablement attiré par le spleen. Il n'effectuera alors plus que de brefs séjours à Honfleur jusqu'à son exil pour la Belgique, mais ces parenthèses normandes, loin des tentations de la capitale, sont des plus profitables pour le poète?: «?Les séjours à Honfleur durant l'hiver et au printemps correspondent à une étonnante période de fécondité et à un état physiologique relativement satisfaisant. [...] C'est le second apogée de sa vie créatrice, le premier devant être situé entre 1842 et 1846.?» (Claude Pichois & Jean Ziegler, Baudelaire, p. 385) C'est en effet auprès de sa mère que le poète raccommode ses Fleurs du Mal?: il rééquilibre le recueil en compensant la disparition des pièces condamnées par la composition de plusieurs «?Fleurs?» nouvelles. Il offre ainsi à ses lecteurs son monumental «?Voyage?», mais aussi «?L'albatros?» ou encore «?La chevelure?». À travers cette émouvante annonce d'un retour au bercail, le poète redevient pour un temps l'enfant prodigue promettant à sa «?chère petite mère?» de mériter son affection «?Il faut des miracles et je les ferai?» et clamant sa nécessité vitale d'exister à ses yeux?: «?Seulement, admire-moi?!?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Autrement - Directeur-rédacteur en chef : Henry Dougier - dirigé par Nicole Czechowski et Jean-Marc Terrasse
Reference : 3074
N° 90 de Mai 1987 - broché - 219 pages
bon état