Editions du Masque 1988 190 pages poche. 1988. Poche - Broché. 190 pages.
Reference : 246211
ISBN : 2702418473
Bon Etat. Pages légèrement jaunis
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Très rare et splendide suite de gravures dédiée aux costumes typiques du carnaval de Venise. S.l.n.d. [1642]. Album in-folio de 1 frontispice et 22 gravures sur bois (sur 23, manque la planche appelée « Bragato ») montées sur des feuilles de papier vergé dans des fenêtres. Les gravures mesurent 145 x 95 mm. Reliure du XXe siècle en cartonnage de papier marbré. 304 x 207 mm.
Très rare et splendide suite de gravures dédiée aux costumes typiques du carnaval de Venise. Colas 317 et Lipperheide, 3168 (23 planches). Manque à Cicognara, Ruggieri et Vinet. Porter des masques extravagants était une tradition du carnaval de Venise, et visait en quelque sorte à créer une certaine égalité entre les classes sociales. Ces déguisements pouvaient correspondre à des personnages tels que l’homme sauvage ou le démon, ou à des caricatures de gens ordinaires : paysans, maîtres, poètes ou musiciens. Francesco Bertelli était un écrivain, éditeur et typographe installé à Padoue dans la première moitié du XVIIe siècle. « Il contribua à exporter l’idée de Venise comme une ville des plaisirs, regorgeant de courtisanes et de caractères de la commedia dell’arte. Dans le volume de plusieurs dizaines de gravures qu’il publia en 1642 et dont nous conservons des versions différentes, ‘Il Carnevale Italiano Mascherato…’, il a fait la somme des masques variés qui participaient habituellement au carnaval de Venise. C’est le premier véritable répertoire rassemblant les costumes qu’on y rencontrait. Douze planches proviennent du recueil de son père Pietro (Diversarum nationum habitus) paru en 1591 sur les costumes de diverses nations, d’autres s’inspirent des livres de costumes de Ferdinando Bertelli en 1563, de Cesare Vecellio en 1590 et de Giacomo Franco en 1610. Les personnages représentés, parfois seuls, souvent en couples ou en trio, constituent les types de masques auxquels on se réfère en général quand on cherche à imaginer comment on se déguisait au milieu du XVIIe siècle. Marquées par l’esprit des collections de costumes et accompagnées dans certaines versions de deux lignes de commentaires, les gravures de Francesco Bertelli montrent des personnages en pied qui semblent souvent se donner en spectacle. Nulle part n’y figure encore la bautta même si parfois semble s’ébaucher un ‘volto’. Des planches de Bertelli ont à leur tour été insérées dans certains volumes de l’Itinéraire d’Italie d’Andrea et Frans Schott, connu aussi sous le nom de Francesco Scoto, qui fut utilisé par les pèlerins et par de nombreux voyageurs au fil de ses multiples rééditions de 1600 à 1761. C’est dire combien elles constituent un creuset de la diffusion des images du carnaval auprès d’un large public. On possède des recueils de gravures de comédiens italiens du XVIe siècle, mais peu d’autres représentations gravées et a fortiori peintes du carnaval de Venise au XVIIe siècle. » (G. Bertrand, Histoire du carnaval de Venise). Précieux exemplaire de cet illustré d’une grande rareté consacré aux costumes du carnaval de Venise au XVIIe siècle. Very rare: only 3 copies have appeared at auction in at least 30 years, most recently at Christie's New York, 12th June 2009. Plate counts vary from copy to copy, from 23 in the Colas and Lipperheide copies to the Correr Museum copy in Venice, which appears to be the most complete with 28 plates. Voir l’article de Lina Padoan Urban ("Il Carnavale Veniziano, nelle Maschere incise da Francesco Bertelli," in Il Polifilo, Milano, 1986) qui tente de determiner la composition de cette suite et ses différents tirages.
Reference : LCS-6279
Plus de 450 déguisements et accessoires de fête imprimés en couleurs vives en 1926. Rare catalogue de vente imprimé à Paris dans l’entre-deux-guerres. Paris, Omnium Français de Publicité, 1926.Petit in-folio de 24 planches imprimées en couleurs. Conservé broché tel que paru, dans sa couverture souple en papier de ton orange vif, titre «Carnaval» et figure d’une femme masquée d’un loup noir sur le plat supérieur. Trois tampons apposés sur le plat supérieur. Couverture d’origine.315 x 210 mm.
Rare témoignage du commerce des déguisements et accessoires de fête à Paris pendant les années folles. Catalogue de vente publié par un marchand de déguisements français à l’occasion du carnaval de 1927, bien complet de ses 24 planches au format in-folio présentant plus de 450 articles. Une table des matières répertorie au verso de la couverture les nombreux articles figurant au catalogue : loups et dominos, masques en carton pour enfants, hommes et femmes, demi-visages et nez, masques en jersey, masques artistiques, barbes et moustaches, perruques, tambourins, grosses têtes colin-maillard, articles pour décoration de chars, nombreux costumes (clowns, Pierrots, Arlequin, cow-boy, Marquise, Paysan Normand, Carmen, Colombine, Fée, Pêcheur, Bécassine, …), coiffures diverses, coiffures en papier, articles de noël (costume de Père noël, sabots de noël, …) etc. Chaque article de déguisement proposé à la vente est illustré en couleurs. Le présent exemplaire contient encore sur la première page le coupon de remise confidentielle de 40% effectué par le vendeur. Le carnaval et les soirées déguisées étaient très en vogue pendant l’entre-deux-guerres, période durant laquelle les divertissements étaient vivement recherchés pour oublier les affres de la guerre. Hommes et femmes se rendaient au cinéma, dans les salons, dans les « dancings », pour danser, rire et faire la fête. Le présent catalogue est tout à fait représentatif de l’atmosphère qui règne encore à Paris à la fin des années folles et à la veille du krach de 1929. Précieux catalogue entièrement imprimé en couleurs, présentant toute la gamme de masques, déguisements et accessoires de fête disponibles en France pour le Carnaval de 1927.
Précieux exemplaire conservé dans son vélin souple de l’époque. Paris, Pierre Cottard, 1683. In-12 de (52) pp., 79 pp., (1) f. contenant un Sonnet sur le Palais de Versailles, pp. 81 à 127, (1) p. d’errata, trois lignes biffées p. 118. Vélin souple, dos lisse muet. Reliure de l’époque. 148 x 80 mm.
Rare relation du grand carnaval de 1683, durant lequel toute la cour se montra dans des déguisements pittoresques, notamment Lully en Égyptien, la princesse de Conti en reine d’Égypte accompagnée d’esclaves maures. Ruggieri, n°522. Le texte est attribué à Pierre Michon, dit l'abbé Bourdelot (1610-1685). « L’admiration universelle qu’excita en son plus beau temps le Grand Appartement de Versailles éclate dans les lettres de Mme de Sévigné à M. de Guitaut, écrites en 1683. Cette même année, un écrivain moins illustre apportait au public un témoignage qui complète à merveille celui de la marquise. Un vieil érudit septuagénaire, Pierre Michon, connu sous le nom d’abbé Bourdelot, médecin de M. le Duc, correspondant et familier de Chantilly, a laissé le récit le plus circonstancié, d’un ton familier et piquant, de tout ce qu’offrait de curieux, à un profane comme lui, le spectacle de la Cour du Grand Roi. Il n’y a pas de document plus significatif de la politesse et de la magnificence de cette Cour que la ‘Relation des Assemblées faites à Versailles dans le Grand Appartement du Roy pendant le Carnaval de l’an 1683’, relation adressée à la princesse de Brunswick-Lunebourg, duchesse de Hanovre. Les compliments en prose et en vers y abondent, pour toutes les personnes de la famille royale et de la Cour ; on y voit louées assez joliment la vivacité de l’esprit et l’excellence du style de Madame, la grâce de la comtesse de Fiesque ou de la comtesse de Grignan ; on y trouve la description du bal en masques suivi de comédie, donné au Roi par la marquise de Thianges dans son appartement au Château, attenant à celui de Monseigneur et augmenté pour la circonstance de ceux de Mademoiselle, de M. le duc du Maine et de M. le cardinal de Bouillon. On y apprend que ‘MM. Racine et Despréaux s’y trouvèrent ; ce sont les deux plus grands hommes du Royaume’. Les deux poètes purent voir quel souvenir reconnaissant gardait la Cour à l’écrivain qui l’avait mausée, car le bal fut suivi d’une comédie-impromptu, dont le sujet était précisément les Appartements de Versailles, visités par les principaux personnages de Molière et célébrés par des vers de Trissotin. L’avant-propos explique à quelle occasion fut imprimé cet opuscule, qui est devenu extrêmement rare : ‘Il n’y a jamais eu tant de réjouissances à la Cour, qu’il s’en est vu pendant ce Carnaval à Versailles. La France, qui a été triomphante par tant de glorieuses campagnes et dont les armes formidables jettent encore la terreur dans le sein des ennemis, dès que le printemps commence, fait pendant l’hiver l’admiration de tous les peuples de la terre, par les fêtes magnifiques, magnificences et divertissements qui s’y voient… Jamais Cour royale n’a été si nombreuse, et jamais souverain ne s’est communiqué et mêlé plus familièrement avec ses sujets dans une joie publique… Il a fait depuis peu des Assemblées dans son Grand Appartement de Versailles, avec une somptuosité inouïe ; il a donné des courses de chevaux, des opéras, des comédies… » Tous ces témoignages, à leur date, ont un intérêt. » (P. de Nolhac, Versailles résidence de Louis XIV, pp. 234-237). Précieux exemplaire en vélin souple de l’époque provenant des bibliothèques des collèges jésuites de Rennes et de Paris, avec mention manuscrite datée 1712 au titre.
Nice, Editions Serre 1979. In-8 relié sous jaquette (24,8 x 19,7 cm), 158 pages, richement illustré.- 1010g.- Petites rousseurs dans les tranches, très bon état par ailleurs.
A. LAHURE/L. BASCHET. 1 MARS 1884. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 15 à 32. Nombreuses illustrations en noir et blanc et couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
"Sommaire : Carnaval, Inauguration du nouvel hotel du journal ""La France"", Une bonne fortune, Le carnaval par Kaemmerer, Variations sur le carnaval par Charles Monselet, Le boeuf gras dans l'antiquité, le boeuf apis par E. Grasset, Une soirée rue Turbigo par Ernest d'Hervilly, Le carnaval a Paris il y a vingt ans - le boeuf gras par Adrien Marie, Le boeuf gras, Carnaval au moyen age; la fête des fous par E. Grasset, Le mercredi des cendres par Myrbach, Masques par A. Giraldon, Exposition des oeuvres de J-F. Raffaëlli Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux"