Pocket 1996 133 pages poche. 1996. Poche - Broché. 133 pages.
Reference : 238301
ISBN : 2266063316
Très Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
René Bazin, lettre autographe signée adressée à l'écrivaine et journaliste féministe Andrée Viollis, Les Rangeardières par St Barthélémy (Maine-et-Loire), 15 août 1893, 1 double f., 4 p. Bazin, qui vient de publier son roman Madame Corentine, remercie chaleureusement Andrée Viollis pour le rôle de "marraine" qu'elle a assuré dans la promotion du roman. Il évoque l'article élogieux de "M. André Tory" à ce sujet. André Tory n'est autre que le pseudonyme de l'époux d'Andrée Viollis : Gustave Téry. L'article a manifestement paru dans le quotidien "L'Estafette". Bazin évoque ensuite ses doutes quant à Léon Daudet : il ne sait plus s'il l'a remercié pour son article, mais reste persuadé de lui avoir adressé un exemplaire du roman. Il charge également Andrée Viollis de transmettre ses amitiés à M. et Madame Aman-Jean. Rappelons qu'en 1890, Thadée-Caroline Jacquet, la soeur d'Andrée Viollis, a épousé le peintre Edmond Aman-Jean, portraitiste de Verlaine à l'Hopital Broussais. Très belle lettre de 4 pages. * ** Né à Angers, le 26 décembre 1853, René Bazin est un écrivain français. Plusieurs fois lauréat de l’Académie, professeur de droit à la Faculté libre d'Angers, il a publié des romans, des livres de voyages, et collaboré à la Revue des Deux Mondes et à divers journaux. Il a été élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903, en remplacement d'Ernest Legouvé, au troisième tour de scrutin par 21 voix contre 8 à Larroumet et 7 à Émile Gebhart. Il a été reçu le 28 avril 1904 par Ferdinand Brunetière. * ** Fille d’un ancien préfet du Second Empire et d’une mère qui tenait un salon littéraire accueillant écrivains et journalistes de la IIIe République, Andrée Françoise Claudius Jacquet de la Verryere, dite Andrée Viollis, fit des études de lettres à la Sorbonne où elle obtint une double licence et fut diplômée de l’Université d’Oxford. Elle épousa le directeur de L’œuvre, Gustave Téry dont elle eut une fille Simone Téry, née en janvier 1897. Elle débuta dans le journalisme en donnant des contes et des études au Petit Parisien, à L’Écho de Paris, Excelsior ; elle prit position en faveur de l’émancipation de la femme et des droits de la mère, et elle écrivit dans La Fronde de Marguerite Durand. Andrée Téry divorça de Gustave Téry quand sa fille eut quatre ans. Après la guerre durant laquelle elle fut infirmière au front de 1914 à 1916 et dans les villes bombardées de Bar-le-Duc et Sainte-Ménehould, elle fut attachée de rédaction au Times et au Daily Mail (de 1919 à 1922) ; tentée par le grand reportage, elle entra comme envoyée spéciale au Petit Parisien où elle resta vingt ans. Elle épousa en secondes noces Henri d’Ardenne de Tizac, historien de l’art chinois classique, conservateur du musée Cernuschi, dont le pseudonyme en littérature était Jean Viollis et avec lequel elle écrivit des romans en collaboration. Ses reportages, son intrépidité et son courage la rendirent célèbre (elle franchit en 1929 l’Himalaya dans un frêle avion de bois et de toile). Citons Seule en Russie (1927), premier grand reportage sur la Russie soviétique, Tourmente sur l’Afghanistan (1930) dans lequel elle raconta la révolte de Kaboul dont elle fut le seul journaliste témoin, L’Inde contre les Anglais (1930) écrit après avoir passé cinq mois en Inde au moment de la marche à la mer de Gandhi et dans lequel elle prévoyait que l’Angleterre perdrait l’Inde. Chargée en 1932 d’accompagner Paul Reynaud, ministre des Colonies, en Indochine, elle donna à son retour à la revue Esprit ses « Quelques notes sur l’Indochine » (parues le 1er décembre 1933 dans un numéro consacré à « La Vérité en Extrême Orient ») dans lesquelles elle révélait les cruautés de la répression, les méthodes de l’administration française, le refus des libertés élémentaires pour les indigènes ; elle publia ensuite son fameux Indochine SOS, chez Gallimard, avec une préface d’André Malraux. L’anticolonialisme devint un des points forts de son engagement. Elle fit partie de nombreux comités pour la défense des peuples coloniaux et opprimés comme le Comité d’amnistie et de défense des Indochinois, de l’Association des amis du peuple chinois constituée en mars 1935. Elle se trouva en Chine au moment de l’agression japonaise, puis passa au Japon où elle resta cinq mois ; elle dénonça l’impérialisme militaire japonais dans Le Japon et son empire(1933). Proche du Parti communiste auquel adhéra sa fille Simone Téry en 1935, elle signa l’appel pour le Congrès international des écrivains pour la défense de la culture qui se réunit à Paris, en juin 1935. Elle fit partie du comité national du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Elle présida le premier congrès de l’Union des jeunes filles de France à Paris, le 26 décembre 1936. Andrée Viollis fut choisie en 1935 par André Chamson, avec l’appui de Jean Guéhenno, pour être le troisième directeur de l’hebdomadaire Vendredi (lancé le 8 novembre 1935) comme devant représenter la tendance du Front populaire proche du Parti communiste. Voici comment Lucie Mazauric la décrit dans ses mémoires : « Très féminine d’aspect et de caractère, très “petite dame”, d’un naturel impulsif et généreux qui l’entraînait vers le communisme (...). Elle apportait au journal une fantaisie de bon aloi et un charme sans mièvrerie. Malgré ses convictions extrémistes, elle se défendait d’être doctrinaire et n’aimait pas qu’on la taxe de sectarisme politique... » Elle ne prit pas une part active à la rédaction de Vendredi mais fit profiter l’hebdomadaire de ses reportages. Grand reporter au Petit Parisien pendant la guerre d’Espagne, Andrée Viollis fit plusieurs voyages en Espagne ; elle publia des reportages sur ce pays dans Vendredi en septembre et novembre 1936, ainsi qu’en mars-avril 1937. Elle participa à des comités pour l’aide aux réfugiés politiques d’Allemagne et d’Espagne. Le 12 novembre 1936, elle présida la manifestation pour la levée de l’embargo, organisée par la Maison de la Culture à la Mutualité. Elle publia encore dans Vendredi des reportages sur le Japon, et en mars 1938 sur « Vienne sous la botte nazie ». Après la disparition de Vendredi en novembre 1938, elle rejoignit La Lumière, hebdomadaire de gauche, en même temps que Louis Martin-Chauffier et André Wurmser. Elle collabora à Ce Soir, quotidien dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Durant la Seconde Guerre mondiale, Andrée Viollis écrivit une brochure sur le racisme hitlérien, publiée clandestinement sous l’égide du Mouvement national contre le racisme. À la Libération, elle se retrouva aux côtés des communistes. En février 1945, elle fut envoyée par l’Humanité aux États-Unis à la section française de l’Office of War Information. Quelques mois avant sa mort, l’Humanité publia un fac-similé d’une lettre où elle déclarait signer l’Appel de Stockholm.
René Bazin, lettre autographe signée adressée à l'écrivaine et journaliste féministe Andrée Viollis, Angers, 15 mars 1893, 1 double f., 2 p. Bazin vient de publier son roman Madame Corentine et se propose de lui porter. Il évoque Brunetière. Il prend des nouvelles des "jeunes époux" et de la "nouvelle licenciée". En effet, Andrée Viollis Claudius Jacquet vient d'épouser Gustave Téry et d'obtenir une licence ès lettres. Très beau document. * ** Né à Angers, le 26 décembre 1853, René Bazin est un écrivain français. Plusieurs fois lauréat de l’Académie, professeur de droit à la Faculté libre d'Angers, il a publié des romans, des livres de voyages, et collaboré à la Revue des Deux Mondes et à divers journaux. Il a été élu à l'Académie, après le succès de son livre Les Oberlé, le 18 juin 1903, en remplacement d'Ernest Legouvé, au troisième tour de scrutin par 21 voix contre 8 à Larroumet et 7 à Émile Gebhart. Il a été reçu le 28 avril 1904 par Ferdinand Brunetière. * ** Fille d’un ancien préfet du Second Empire et d’une mère qui tenait un salon littéraire accueillant écrivains et journalistes de la IIIe République, Andrée Françoise Claudius Jacquet de la Verryere, dite Andrée Viollis, fit des études de lettres à la Sorbonne où elle obtint une double licence et fut diplômée de l’Université d’Oxford. Elle épousa le directeur de L’œuvre, Gustave Téry dont elle eut une fille Simone Téry, née en janvier 1897. Elle débuta dans le journalisme en donnant des contes et des études au Petit Parisien, à L’Écho de Paris, Excelsior ; elle prit position en faveur de l’émancipation de la femme et des droits de la mère, et elle écrivit dans La Fronde de Marguerite Durand. Andrée Téry divorça de Gustave Téry quand sa fille eut quatre ans. Après la guerre durant laquelle elle fut infirmière au front de 1914 à 1916 et dans les villes bombardées de Bar-le-Duc et Sainte-Ménehould, elle fut attachée de rédaction au Times et au Daily Mail (de 1919 à 1922) ; tentée par le grand reportage, elle entra comme envoyée spéciale au Petit Parisien où elle resta vingt ans. Elle épousa en secondes noces Henri d’Ardenne de Tizac, historien de l’art chinois classique, conservateur du musée Cernuschi, dont le pseudonyme en littérature était Jean Viollis et avec lequel elle écrivit des romans en collaboration. Ses reportages, son intrépidité et son courage la rendirent célèbre (elle franchit en 1929 l’Himalaya dans un frêle avion de bois et de toile). Citons Seule en Russie (1927), premier grand reportage sur la Russie soviétique, Tourmente sur l’Afghanistan (1930) dans lequel elle raconta la révolte de Kaboul dont elle fut le seul journaliste témoin, L’Inde contre les Anglais (1930) écrit après avoir passé cinq mois en Inde au moment de la marche à la mer de Gandhi et dans lequel elle prévoyait que l’Angleterre perdrait l’Inde. Chargée en 1932 d’accompagner Paul Reynaud, ministre des Colonies, en Indochine, elle donna à son retour à la revue Esprit ses « Quelques notes sur l’Indochine » (parues le 1er décembre 1933 dans un numéro consacré à « La Vérité en Extrême Orient ») dans lesquelles elle révélait les cruautés de la répression, les méthodes de l’administration française, le refus des libertés élémentaires pour les indigènes ; elle publia ensuite son fameux Indochine SOS, chez Gallimard, avec une préface d’André Malraux. L’anticolonialisme devint un des points forts de son engagement. Elle fit partie de nombreux comités pour la défense des peuples coloniaux et opprimés comme le Comité d’amnistie et de défense des Indochinois, de l’Association des amis du peuple chinois constituée en mars 1935. Elle se trouva en Chine au moment de l’agression japonaise, puis passa au Japon où elle resta cinq mois ; elle dénonça l’impérialisme militaire japonais dans Le Japon et son empire(1933). Proche du Parti communiste auquel adhéra sa fille Simone Téry en 1935, elle signa l’appel pour le Congrès international des écrivains pour la défense de la culture qui se réunit à Paris, en juin 1935. Elle fit partie du comité national du Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Elle présida le premier congrès de l’Union des jeunes filles de France à Paris, le 26 décembre 1936. Andrée Viollis fut choisie en 1935 par André Chamson, avec l’appui de Jean Guéhenno, pour être le troisième directeur de l’hebdomadaire Vendredi (lancé le 8 novembre 1935) comme devant représenter la tendance du Front populaire proche du Parti communiste. Voici comment Lucie Mazauric la décrit dans ses mémoires : « Très féminine d’aspect et de caractère, très “petite dame”, d’un naturel impulsif et généreux qui l’entraînait vers le communisme (...). Elle apportait au journal une fantaisie de bon aloi et un charme sans mièvrerie. Malgré ses convictions extrémistes, elle se défendait d’être doctrinaire et n’aimait pas qu’on la taxe de sectarisme politique... » Elle ne prit pas une part active à la rédaction de Vendredi mais fit profiter l’hebdomadaire de ses reportages. Grand reporter au Petit Parisien pendant la guerre d’Espagne, Andrée Viollis fit plusieurs voyages en Espagne ; elle publia des reportages sur ce pays dans Vendredi en septembre et novembre 1936, ainsi qu’en mars-avril 1937. Elle participa à des comités pour l’aide aux réfugiés politiques d’Allemagne et d’Espagne. Le 12 novembre 1936, elle présida la manifestation pour la levée de l’embargo, organisée par la Maison de la Culture à la Mutualité. Elle publia encore dans Vendredi des reportages sur le Japon, et en mars 1938 sur « Vienne sous la botte nazie ». Après la disparition de Vendredi en novembre 1938, elle rejoignit La Lumière, hebdomadaire de gauche, en même temps que Louis Martin-Chauffier et André Wurmser. Elle collabora à Ce Soir, quotidien dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch. Durant la Seconde Guerre mondiale, Andrée Viollis écrivit une brochure sur le racisme hitlérien, publiée clandestinement sous l’égide du Mouvement national contre le racisme. À la Libération, elle se retrouva aux côtés des communistes. En février 1945, elle fut envoyée par l’Humanité aux États-Unis à la section française de l’Office of War Information. Quelques mois avant sa mort, l’Humanité publia un fac-similé d’une lettre où elle déclarait signer l’Appel de Stockholm.
Paris, A L'Enseigne du Chardon d'Or, Editions Radot, Collection " Nos Jeunes Maitres ", 1926. In-4, broché, couverture rempliée marbrée et illustrée d'un chardon doré, 113 pp.
Un des 230 exemplaires sur Vergé d'Arches. 10 planches hors-texte bois gravés en noir par Andrée Sikorska. Bel exemplaire.Andrée SIKORSKA (1899-) Romancière, peintre et illustratrice. - A exposé au Salon d'automne. - Épouse du peintre Jean Sikorski, fille du philosophe Victor Boy (1856-19..) et petite-fille de l'écrivain André Theuriet (1833-1907). A aussi utilisé le pseudonyme d'André Narat. Autre forme du nom : Andrée Boy (1899-19..) Photos sur demande.
Paris, Editions Seghers / Collection " Poètes d'Aujourd'hui " n° 232 de 1977. In-12 broché, carré, de 201 pages au format 16 x 13,5 cm. Couverture illustrée par une photo de la poétesse. Dos carré avec petits frottis. Plats et intérieur frais. Etude sur Andrée Chedid par Jacques Izoard, avec quelques photos en noir hors texte. Contient de très nombreux textes, d'Andrée Chedid, avec quelques inédits. Bibliographie en fin d'ouvrage. Edition originale, enrichie d'une belle dédicace autographe, signée, de Andrée Chedid sur le livre ainsi que sur une carte de visite de l'auteure, destinée à l'écrivain et dramaturge Pierre Silvain. Provenance idéale.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
, , 1914-1917. Plus de 1000 lettres et cartes manuscrites.
Correspondance privée exceptionnelle de Léon Meltzheim pendant la Grande Guerre.Cette correspondance privée, rare et volumineuse, comprend plus de 1 100 lettres échangées entre le lieutenant Léon Meltzheim et son épouse Andrée, surnommée affectueusement "Dé", entre juillet 1914 et décembre 1918. Léon, affecté au 30e d’Artillerie, rédigea plus de 750 lettres (84 en 1914, 168 en 1915, 172 en 1916, 117 en 1917, et 150 en 1918), auxquelles s'ajoutent 350 lettres d'Andrée pour l’année 1917, et plus de 120 lettres et cartes manuscrites de la famille et des proches de Léon en 1916.Les premiers mois de la guerre. Dès juillet 1914, Léon Meltzheim, alors âgé de 31 ans, est affecté au 10e SMA sous les ordres du capitaine Desgrais. Ses lettres relatent les conditions difficiles de l'artillerie, les longues marches et le manque de repos, tout en minimisant les détails liés à la guerre pour rassurer sa femme. Léon mentionne parfois la Croix de Guerre qu'il reçoit, tout en minimisant ses activités militaires. Un an plus tard, il évoque des détails sur les gaz de combat et son équipement, notamment des lunettes de protection.La bataille de Verdun et la naissance de Georges. L’année 1916 est cruciale pour Léon, avec la bataille de Verdun et l'attente d'un heureux événement à la maison. Le 30e d’Artillerie est déployé pour protéger les lignes de ravitaillement, mais Léon préfère écrire à Dé pour lui assurer que tout va bien et qu'il se préoccupe de sa santé, notamment de son état de grossesse. En juillet, la naissance de leur fils Georges réjouit Léon, qui écrit : « Quelle joie que ce poupard ! ». Fin 1916, il se dit chanceux d’avoir échappé aux horreurs de Verdun.1917 : Un changement dans la correspondance. À partir de 1917, les lettres de Léon se font plus rares et évitent de décrire la guerre. En revanche, Andrée lui écrit quotidiennement, offrant un point de vue précieux sur la vie à l’arrière. Ses lettres dépeignent la gestion de la vie de famille, les débuts de leur enfant Georges, ainsi que les difficultés économiques de la guerre. Andrée écrit avec une grande fréquence, plus de 300 lettres durant l’année.La correspondance comme témoignage humain. Les lettres échangées entre le front et l’arrière sont d'une valeur inestimable, offrant un témoignage humain des conditions de guerre. Elles reflètent les émotions des soldats et de leurs proches, offrant des détails sur l’expérience vécue, tout en cachant souvent la brutalité des événements. Pour les soldats, la correspondance est un lien vital avec le monde extérieur, et pour les familles, c'est le signe de vie qu'elles attendent avec impatience. L'absence de nouvelles engendre une angoisse partagée entre le front et l'arrière.Documents associés : la correspondance est accompagnée de photographies, de coupons de mandat-lettre, d'un négatif de photographie et d’une monographie rédigée par le fils de Léon, Georges Meltzheim, intitulée Vie de Léon Meltzheim (1883-1972).Un ensemble exceptionnel de lettres conjugales et familiales pendant la Grande Guerre, entre Paris et le front, témoignant des réalités de la guerre et de la vie quotidienne.[Voir : Clémentine Vidal-Naquet, Couples dans la Grande Guerre (Les Belles Lettres) et Correspondances conjugales 1914-1918 (Robert Laffont)].