Julliard 1968 310 pages in8. 1968. Relié jaquette. 310 pages.
Reference : 221063
Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Revue d'économie politique : ( Fondateurs : , Charles Gide, Edmond Villey, Alfred Jourdan )
Reference : 52627
Revue Les Documents du Progrès - Rodolphe Broda ed. - Mlle Paersinen - Miss Pritchard - Docteur Mad. Pelletier - Fernand Mazade - Lino Ferriani - O. Nitschej - A. Schiavi - F. Thomas - Dr. F. Regnault - Saimeron - Abbé Paul Naudet
Reference : 80549
(1909)
Félix Alcan , Les Documents du Progrès Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1909 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur marron grand In-8 1 vol. - 80 pages
1ere édition, 1909 Contents, Chapitres : Paginé 1 à 80 - 1. Progrès du féminisme : Rodolphe Broda : Le mouvement en faveur du vote des femmes - Mlle Paersinen : Le suffrage des femmes et leurs participations aux travaux parlementaires - Miss Pritchard : Le suffrage des femmes en Australie - Docteur Mad. Pelletier : Le féminisme et ses militantes - Fernand Mazade : Féminisme rural - Chronique - L'école de Coetlogon - Lino Ferriani : La protection des femmes et de l'enfance en Italie - O. Nitschej : Le premier congrès féminin pan-russe - Chroniques - Initiatives féministes - Les organisations féministes en Allemagne - La femme qui travaille en Amérique (40 pages sur le féminisme) - 2. Mouvement social : A. Schiavi : L'école des experts du travail - F. Thomas : Fonctionnaires et statut - 3. Mouvement économique : Dr. F. Regnault : La dépopulation de la France - 4. Enseignement : Saimeron : L'instruction du peuple en Espagne - Abbé Naudet : Semaine sociale de France couverture propre, à peine empoussiérée, avec un infime petit manque d'un cm de haut sur le bord du plat inférieur, l'intérieur est propre, le papier est à peine jauni, coin supérieur à peine corné, cela reste un bon exemplaire, avec une quarantaine de pages sur le féminisme
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Costabel (Pierre), ed. sur Edme Mariotte - René Taton - A. Rupert Hall - Andreas Reinert - Marie Boas-Hall - Michel Blay - Jean-Jacques Levallois - Paul Acloque - Mirko D. Grmek - René Heller - Alan Gabbey sur Roberval - Guy Picolet - Ernest Coumet - Emile Surgot - Roger Laurent
Reference : 100762
(1986)
Librairie Philosophique J. Vrin , L'Histoire des Sciences, Textes et Etudes Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1986 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, illustrée d'une figure grand In-8 1 vol. - 336 pages
quelques figures dans le texte en noir 1ere édition de 1986 Contents, Chapitres : P. Costabel : Préface - René Taton : Mariotte et l'Académie Royale des Sciences - A. Rupert Hall : Mariotte et la Royal Society - Andreas Reinert : L'introduction des travaux de Mariotte en Allemagne - Marie Boas-Hall : L'élasticité de l'air avant Mariotte et en Angleterre - P. Costabel : La loi de Boyle-Mariotte - Mariotte et les règles du mouvement - Michel Blay : Recherches sur les forces exercées par les fluides en mouvement à l'Académie Royale des Sciences, 1668-1669 - Jean-Jacques Levallois : Mariotte et le nivellement - Paul Acloque : Le Traité de la nature des couleurs - Mirko D. Grmek : Mariotte et la physiologie de la vision - René Heller : Mariotte et la physiologie végétale - Alan Gabbey : Mariotte et Roberval, son collaborateur involontaire - Les Principes du debvoir et des cognoissances humaines (devoir et connaissances) - Guy Picolet : Sur la biographie de Mariotte, état des recherches récentes - Ernest Coumet : Sur l'Essai de logique - Emile Surgot : Bibliographie des oeuvres de Mariotte - P. Costabel : Le Registre académique Journaux d'Angleterre - Roger Laurent : Note sur le manuscrit intitulé La Scénographie ou Perspective - Index des noms couverture à peine jaunie avec sur la tranche supérieure affectant à peine le coin du plat supérieur et le bord du haut du plat inférieur, rousseurs discretes sur les plats, intérieur sinon frais et propre, cela reste un bon exemplaire de cet ouvrage de référence sur Edme Mariotte avec des contributions de certains des meilleurs historiens des sciences sur cette période, Costabel, Taton, Rupert Hall, Boas-Hall ou Mrko D. Grmek