Nationales 1936 410 pages in4. 1936. Relié. 410 pages.
Reference : 216941
Etat Correct dos abimé coiffes frottés
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
[Levavasseur, Bousquet, Rouanet] - Collectif ; BELMONTET, Louis ; TEMBLAIRE, Charles-Edouard ; BONAPARTE, Louis-Napoléon ; REYBERT, A.M.
Reference : 65804
(1841)
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, Joseph Napoléon jugé par ses contemporains [ Pr Louis Belmontet ], Levavasseur, Bousquet, Rouanet, Paris, 1833, 52 pp. [ Suivi de : ] Notice sur les écrits de Louis-Napoléon Bonaparte [ par Charles-Edouard Temblaire ], s.l.n.d., XVI pp. [ Suivi de : ] Napoléon-Louis Bonaparte retenu en prison. Simple récit par M. Sylvestre Poggioli, De l'Imprimerie Blondeau, Paris, 1846, 15 pp. [ Suivi de : ] Considérations politiques et militaires sur la Suisse, Alphonse Levavasseur, Bousquet, Paris, s.d. [ 1833 ], 2 ff., 78 pp. et 1 f. [ Suivi de : ] Fragmens historiques 1688 et 1830 par le Prince Napoléon Louis Bonaparte, Administration de Librairie, 1841, 2 ff., 133 pp. et 1 f. avec 2 planches hors texte [ Suivi de : ] Moyen d'empêcher tout débarquement sur les Côtes de France et d'Angleterre et d'utiliser les vaisseaux de ligne, ou réponse à la note de Mr le Prince de Joinville sur les forces navales de la France, par A. M. Reybert, ancien chef de division de préfecture, secrétaire général et sous-préfet, l'un des fondateurs de la Caisse d'Epargne de Marseille, orné du portrait de S.A.R. le Prince de Joinville, Chez l'Auteur, Paris, 1845, 8 pp. avec portrait en frontispice
Ce recueil réunit 6 éditions originales, souvent rares ou introuvables, dont deux ouvrages rédigés par Louis-Napoléon Bonaparte (le futur Napoléon III).
1 vol in-4 broché - N° 9 de février 2002 - Très belle iconographie couleur en et hors texte.
Bel état de conservation
1 vol in-4 broché - N° 6 May 2001 - Wonderfull images in and out text
nice condition
Hachette, 1939, in-12, 286 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Un portrait de Louis Bonaparte jeune où Mme Odette Merlat-Guitard. nous décrit la vie du futur empereur « de l'exil à l'Elysée ». Après avoir posé le problème de la naissance de Napoléon III et nous avoir laissé dans le doute devant lequel il est resté lui-même à ce sujet, elle nous montre que Louis-Napoléon Bonaparte n'avait « rien de Napoléon Ier », comme osa le lui dire avec une brutale insolence le prince Napoléon, fils du roi Jérôme. Il avait au contraire de nombreux traits de ressemblance avec sa mère, la reine Hortense : superficiel, rêveur, sensible, inconséquent et changeant comme elle... (...) Ce qu'il avait de commun avec Napoléon Ier – comme d'ailleurs avec sa mère, – c'était une sensualité se satisfaisant en des amours ausst rapides que brutales. Le roi Louis, frère de Napoléon, souffrit beaucoup de l'inconduite de la reine Hortense, dont il vécut presque tout le temps séparé, et l'impératrice Eugénie, de celle de Napoléon III. Pendant les années de sa jeunesse, qu'il passa en Italie, il mena toujours de front ses aventures amoureuses et ses intrigues politiques avec les Carbonari pour renverser le gouvernement pontitical qui lui donnait asile à luil et à toute sa famille ; il fut rappelé maintes fois à l'ordre sur ces deux chapitres par son père Louis, qui n'avait d'ailleurs aucune influence sur lui. M. Merlat-Guitard décrit en plusieurs chapitres sa vie de conspirateur en Italie quand, avec son frère .Napoléon, il prit part à l'insurrection de la Romagne contre le Pape. Il y poursuivait ces rêveries politiques qui devaient lui faire commettre tant de fautes quand il fut empereur... (...) Après la vie mondaine qu'il avait menée en Angleterre, il passa plusieurs « années de recueillement » au château d'Arenenberg, près du lac de Constance, où sa mère avait fixé sa résidence. Comme Napoléon avait commencé par être officier d'artillerie, il étudia cette arme sur laquelle il écrivit un traité en môme temps qu'il publiait un livre qu'il mtitula “Rêveries politiques”. (...) Il sortit de ce recueillement reatif pour tenter de soulever contre le gouvernement de Louis-Philippe la garnison de Strasbourg et marcher à sa tête sur Paris, comme son oncle l'avait fait à son retour de l'île d'Elbe. Mme Merlat-Guitard raconte en détail la préparation de ce coup d'Etat et aussi son lamentable échec en moins de deux heures (30 octobre 1836). Toujours débonnaire envers la reine Hortense et son fils, Louis-Philippe, au lieu d'ordonner contre le prince des poursuites, le fit expédier aux Etats-Unis où son oncle, l'ancien roi d'Espagne Joseph, refusa de le recevoir. Le séjour au Nouveau Monde déplut à Louis-Napoléon, et il se retira en Angleterre, son pays de prédilection, où il mena une vie mondaine. Londres était une ville qui pour les plus ardents au plaisir (Louis-Napoléon était de ceux-là) ne manquait pas d'attraits. Les dandys et tout ce monde un peu équivoque qui évoluent autour de Gore House et de la belle lady Blessington, accueillirent de bon cœur le prince Louis qui devint un des hôtes favoris de Gore House et un ami de l'inquiétant comte d'Orsay. En même temps, le prince, devenu, depuis la mort du duc de Reichstadt, en 1832, l'héritier de Napoléon Ier, poursuivait le rétablissement de l'Empire en écrivant une suite à ses “Rêveries”, les “Idées napoléoniennes”, qui parurent en 1839. Ce volume était à la fois un violent réquisitoire contre la Monarchie de juillet et un exposé du programme que prétendait réaliser le prince en le mettant sous le patronage de son oncte. It avait pour objet de rallier à la cause de l'Empire la bourgeoisie et les républicains et de rassurer les ouvriers. L'année 1840 fut une année difflcile pour la France et son gouvernement. La politique de Thiers en Orient, l'appui qu'il y prêta à Mehemet Ali, amena avec l'Angleterre une tension qui risquait d'amener la guerre et qui provoqua une crise ministérielle. Bonaparte crut le moment favorable pour une nouvelle tentative d'insurrection. Cette fois, il s'agissait de s'emparer du port de Boulogne avec une troupe venue d'Angleterre, puis de prendre cette ville comme base d'opérations pour une marche sur Paris. L'échauffourée de Boulogne (6 août 1840) dura moins que celle de Strasbourg : trois des conjurés furent tués, d'autres blessés ; le prince fut fait prisonnier. Cette fois on ne le lâcha pas ; avec 21 autres personnes il fut traduit devant la Cour des pairs pour « crime d'attentat à la sûreté de l'Etat » et malgré l'éloquence du grand orateur royaliste Berryer auquel il avait confié sa défense, il fut condamné ; le 9 octobre 1840, et enfermé au fort de Ham avec plusieurs de ses complices. Il y vécut plus de cinq ans jusqu'à son évasion, le 29 mai 1855, déguisé avec les vêtements d'un maçon qui s'appelait Badinguet. Moins de deux ans après, éclatait la Révolution de 1848 qui, en renversant la Monarchie de juillet et la remplaçant par la République, allait faire, de l'ancien détenu de Ham, d'abord un représentant du peuple, puis le président de la République, ce qui lui donna le moyen de préparer, cette fois avec succès, un coup d'Etat qui mit le comble à toutes ses ambitions en le portant au pouvoir d'abord comme prince président de la République, puis comme empereur. La dernière partie du livre de M. Merlat-Guitard décrit cette rapide ascension qui conduisit le fils de la reine Hortense au pouvoir suprême." (Jean Guiraud, La Croix, 26 février 1939)
Paris, Les editions nationales , 1936-1937; in-4, 410-392 pp., cartonnage de l'éditeur. Les 2 volumes. En 2 volumes bon état général.
En 2 volumes bon état général.