Gallimard 1943 315 pages in8. 1943. Broché. 315 pages.
Reference : 215914
Etat Passable dos recollé pages non-coupées jaunies le prix tient compte de l'état
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Paris, Albin Michel, 1916 14 x 19, 399 pp., 85 illustrations, relié dos cuir, bon état
Hachette, 1893-1899, 2 vol. in-8°, xiii-451 et xiv-373 pp, reliures demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs, têtes dorées, couv. conservées (rel. de l'époque), papier lég. jauni, rousseurs au 2e vol., bon état
"Le second volume de M. Lavisse sur la jeunesse de Frédéric II, intitulé "le Grand Frédéric avant l 'avènement", l'emporte encore sur le premier en intérêt historique et psychologique. Ce qui était plus difficile, c'était de montrer comment s'était formée l'intelligence de Frédéric, une fois qu'il s'était résigné et à son mariage sans amour et à l'apprentissage du métier de roi, comment s'étaient faites sa philosophie du monde et de la vie, et ses idées sur l'Europe et sur la Prusse, comment enfin s'était développé le génie politique le mieux pondéré, le plus clairvoyant et le plus capable de créer des œuvres durables, que l'histoire ait peut-être jamais vu. M. Lavisse nous le montre successivement dans la triste résidence de Neu-Ruppin, où il n'est entouré que de subordonnés sans culture et sans esprit, mais où il apprend à administrer des domaines, à l'armée pendant la campagne de 1734, puis à Rheinsberg, où il trouve enfin la vie et la résidence qui lui convenaient, entouré d'amis de choix, entretenant une correspondance active avec les esprits les plus éclairés du temps, se préparant par l'étude des lettres et de la philosophie à la carrière politique la plus laborieuse, la plus active, la plus difficile qui fût jamais. Ce portrait de Frédéric à Rheinsberg est un chef-d'œuvre de psychologie historique. Ces pages de M. Lavisse sont d'un maître écrivain et d'un historien de premier ordre." (G. Monod, Revue Historique, 1893) — "On se rappelle le succès obtenu, il y a deux ans, par la “Jeunesse du grand Frédéric”. Le second et dernier volume de cette curieuse étude a paru. L'auteur a voulu s'arrêter aux origines et il ne poussera pas plus loin ses recherches. Il lui suffit d'avoir montré comment la famille royale de Prusse, si méprisable et si grotesque qu'elle fût, a pu ouvrir les voies à un des princes les plus remarquables de son époque et de tous les temps, et comment un jeune homme qui n'était point parfait, éloigné du trône depuis dix ans et brouillé avec son père, a su, par une force de volonté supérieure, trouver dans son isolement même la meilleure préparation au rôle qu'il devait jouer. (...) Personne ne connait comme l'auteur les sources allemandes de cette époque : il en a fait la synthèse et comme extrait le suc philosophique avec une ironie contenue. A ces informations il a joint le dépouillement de la correspondance diplomatique de nos représentants à Berlin, le marquis de la Chétardie d'abord, M. de Valori ensuite. Leurs dépêches, citées en appendice, ne sont pas un des moindres régals de ce volume, qui se lit d'un trait comme un roman." (G. Baguenault de Puchesse, Revue des questions historiques, 1894) — "Reçu à l'École normale en 1862, agrégé d'histoire (1865), Ernest Lavisse (1842-1922) est bientôt appelé dans le cabinet de Victor Duruy et devient un des précepteurs du prince impérial. Après la défaite, Lavisse séjourne trois ans en Allemagne. Il y étudie les origines de la Prusse et prépare ses deux thèses : “De Hermanno Salzensi ordinis Teutonici magistro” et “La Marche de Brandebourg sous la monarchie ascanienne”. Suppléant de Fustel de Coulanges à la Sorbonne (1880-1883), professeur adjoint (1883), titulaire en 1888, année où il succède à Henri Wallon (1812-1904) dans la chaire d'histoire moderne. En 1904, il est nommé directeur de l'École normale supérieure et le demeure jusqu'en 1919. Il est élu à l'Académie française en 1892. L'activité intellectuelle, pédagogique et administrative de Lavisse a été considérable et, à la suite de son ralliement progressif au régime, il est devenu l'un des grands personnages de la République. La partie la plus originale de son oeuvre historique est celle de ses travaux sur l'Allemagne. Outre ses thèses, sont à citer : “Etudes sur l'histoire de Prusse” (1879), “Trois Empereurs d'Allemagne, Guillaume Ier, Frédéric III, Guillaume II” (1888), “La Jeunesse du Grand Frédéric” (1891), “Le Grand Frédéric avant l'avènement” (1893)." (François Léger, Encyclopædia Universalis)
Hachette, 1893, in-8°, xvii-373 pp, broché, dos factice, bon état
"Le second volume de M. Lavisse sur la jeunesse de Frédéric II, intitulé "le Grand Frédéric avant l 'avènement", l'emporte encore sur le premier en intérêt historique et psychologique. Ce qui était plus difficile, c'était de montrer comment s'était formée l'intelligence de Frédéric, une fois qu'il s'était résigné et à son mariage sans amour et à l'apprentissage du métier de roi, comment s'étaient faites sa philosophie du monde et de la vie, et ses idées sur l'Europe et sur la Prusse, comment enfin s'était développé le génie politique le mieux pondéré, le plus clairvoyant et le plus capable de créer des œuvres durables, que l'histoire ait peut-être jamais vu. M. Lavisse nous le montre successivement dans la triste résidence de Neu-Ruppin, où il n'est entouré que de subordonnés sans culture et sans esprit, mais où il apprend à administrer des domaines, à l'armée pendant la campagne de 1734, puis à Rheinsberg, où il trouve enfin la vie et la résidence qui lui convenaient, entouré d'amis de choix, entretenant une correspondance active avec les esprits les plus éclairés du temps, se préparant par l'étude des lettres et de la philosophie à la carrière politique la plus laborieuse, la plus active, la plus difficile qui fût jamais. Ce portrait de Frédéric à Rheinsberg est un chef-d'œuvre de psychologie historique. Ces pages de M. Lavisse sont d'un maître écrivain et d'un historien de premier ordre." (G. Monod, Revue Historique, 1893) — "On se rappelle le succès obtenu, il y a deux ans, par la “Jeunesse du grand Frédéric”. Le second et dernier volume de cette curieuse étude a paru. L'auteur a voulu s'arrêter aux origines et il ne poussera pas plus loin ses recherches. Il lui suffit d'avoir montré comment la famille royale de Prusse, si méprisable et si grotesque qu'elle fût, a pu ouvrir les voies à un des princes les plus remarquables de son époque et de tous les temps, et comment un jeune homme qui n'était point parfait, éloigné du trône depuis dix ans et brouillé avec son père, a su, par une force de volonté supérieure, trouver dans son isolement même la meilleure préparation au rôle qu'il devait jouer. (...) Personne ne connait comme l'auteur les sources allemandes de cette époque : il en a fait la synthèse et comme extrait le suc philosophique avec une ironie contenue. A ces informations il a joint le dépouillement de la correspondance diplomatique de nos représentants à Berlin, le marquis de la Chétardie d'abord, M. de Valori ensuite. Leurs dépêches, citées en appendice, ne sont pas un des moindres régals de ce volume, qui se lit d'un trait comme un roman." (G. Baguenault de Puchesse, Revue des questions historiques, 1894) — "Reçu à l'École normale en 1862, agrégé d'histoire (1865), Ernest Lavisse (1842-1922) est bientôt appelé dans le cabinet de Victor Duruy et devient un des précepteurs du prince impérial. Après la défaite, Lavisse séjourne trois ans en Allemagne. Il y étudie les origines de la Prusse et prépare ses deux thèses : “De Hermanno Salzensi ordinis Teutonici magistro” et “La Marche de Brandebourg sous la monarchie ascanienne”. Suppléant de Fustel de Coulanges à la Sorbonne (1880-1883), professeur adjoint (1883), titulaire en 1888, année où il succède à Henri Wallon (1812-1904) dans la chaire d'histoire moderne. En 1904, il est nommé directeur de l'École normale supérieure et le demeure jusqu'en 1919. Il est élu à l'Académie française en 1892. L'activité intellectuelle, pédagogique et administrative de Lavisse a été considérable et, à la suite de son ralliement progressif au régime, il est devenu l'un des grands personnages de la République. La partie la plus originale de son oeuvre historique est celle de ses travaux sur l'Allemagne. Outre ses thèses, sont à citer : “Etudes sur l'histoire de Prusse” (1879), “Trois Empereurs d'Allemagne, Guillaume Ier, Frédéric III, Guillaume II” (1888), “La Jeunesse du Grand Frédéric” (1891), “Le Grand Frédéric avant l'avènement” (1893)." (François Léger, Encyclopædia Universalis)
Hachette, 1893, fort in-8°, xvii-373 pp, biblio, reliure demi-maroquin caramel, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et date en queue dorés, filet doré sur les plats (rel. de l'époque), un mors fendu sur 3 cm, trace de mouillure ancienne en marge inf. des feuillets (sans atteinte au texte), bon état
"Le second volume de M. Lavisse sur la jeunesse de Frédéric II, intitulé "le Grand Frédéric avant l 'avènement", l'emporte encore sur le premier en intérêt historique et psychologique. Ce qui était plus difficile, c'était de montrer comment s'était formée l'intelligence de Frédéric, une fois qu'il s'était résigné et à son mariage sans amour et à l'apprentissage du métier de roi, comment s'étaient faites sa philosophie du monde et de la vie, et ses idées sur l'Europe et sur la Prusse, comment enfin s'était développé le génie politique le mieux pondéré, le plus clairvoyant et le plus capable de créer des œuvres durables, que l'histoire ait peut-être jamais vu. M. Lavisse nous le montre successivement dans la triste résidence de Neu-Ruppin, où il n'est entouré que de subordonnés sans culture et sans esprit, mais où il apprend à administrer des domaines, à l'armée pendant la campagne de 1734, puis à Rheinsberg, où il trouve enfin la vie et la résidence qui lui convenaient, entouré d'amis de choix, entretenant une correspondance active avec les esprits les plus éclairés du temps, se préparant par l'étude des lettres et de la philosophie à la carrière politique la plus laborieuse, la plus active, la plus difficile qui fût jamais. Ce portrait de Frédéric à Rheinsberg est un chef-d'œuvre de psychologie historique. Ces pages de M. Lavisse sont d'un maître écrivain et d'un historien de premier ordre." (G. Monod, Revue Historique, 1893) — "On se rappelle le succès obtenu, il y a deux ans, par la “Jeunesse du grand Frédéric”. Le second et dernier volume de cette curieuse étude a paru. L'auteur a voulu s'arrêter aux origines et il ne poussera pas plus loin ses recherches. Il lui suffit d'avoir montré comment la famille royale de Prusse, si méprisable et si grotesque qu'elle fût, a pu ouvrir les voies à un des princes les plus remarquables de son époque et de tous les temps, et comment un jeune homme qui n'était point parfait, éloigné du trône depuis dix ans et brouillé avec son père, a su, par une force de volonté supérieure, trouver dans son isolement même la meilleure préparation au rôle qu'il devait jouer. (...) Personne ne connait comme l'auteur les sources allemandes de cette époque : il en a fait la synthèse et comme extrait le suc philosophique avec une ironie contenue. A ces informations il a joint le dépouillement de la correspondance diplomatique de nos représentants à Berlin, le marquis de la Chétardie d'abord, M. de Valori ensuite. Leurs dépêches, citées en appendice, ne sont pas un des moindres régals de ce volume, qui se lit d'un trait comme un roman." (G. Baguenault de Puchesse, Revue des questions historiques, 1894) — "Reçu à l'École normale en 1862, agrégé d'histoire (1865), Ernest Lavisse (1842-1922) est bientôt appelé dans le cabinet de Victor Duruy et devient un des précepteurs du prince impérial. Après la défaite, Lavisse séjourne trois ans en Allemagne. Il y étudie les origines de la Prusse et prépare ses deux thèses : “De Hermanno Salzensi ordinis Teutonici magistro” et “La Marche de Brandebourg sous la monarchie ascanienne”. Suppléant de Fustel de Coulanges à la Sorbonne (1880-1883), professeur adjoint (1883), titulaire en 1888, année où il succède à Henri Wallon (1812-1904) dans la chaire d'histoire moderne. En 1904, il est nommé directeur de l'École normale supérieure et le demeure jusqu'en 1919. Il est élu à l'Académie française en 1892. L'activité intellectuelle, pédagogique et administrative de Lavisse a été considérable et, à la suite de son ralliement progressif au régime, il est devenu l'un des grands personnages de la République. La partie la plus originale de son oeuvre historique est celle de ses travaux sur l'Allemagne. Outre ses thèses, sont à citer : “Etudes sur l'histoire de Prusse” (1879), “Trois Empereurs d'Allemagne, Guillaume Ier, Frédéric III, Guillaume II” (1888), “La Jeunesse du Grand Frédéric” (1891), “Le Grand Frédéric avant l'avènement” (1893)." (François Léger, Encyclopædia Universalis)
S.l. [Paris], s.d. (1891-92) in-8, paginé 578-621, puis 550-596, et 882-910, 522-553, demi-percaline Bradel verte, dos orné de filets et fleuron dorés (reliure de l'époque). Dos insolé.
Extraits d'amateur tirés des livraisons de 1891-1892 de la Revue des deux mondes. La matière en est évidemment reprise dans les deux titres publiés respectivement en 1891 et 1893 et qui ont Frédéric II comme sujet (La Jeunesse du grand Frédéric ; Le Grand Frédéric avant l'avènement). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT