Stock 1951 600 pages in8. 1951. Broché. 600 pages.
Reference : 204770
Bon Etat pages non-coupées annotations haut page garde coiffe haut abimée
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Superbe exemplaire provenant de la bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris. Paris, Toussainct du Bray, P. Roccolet, Cl. Sonnius, 1631. In-4 de 27 pp., (1) p. d’extrait du Privilège, 400 pp., 56 pp. et (8) ff. Plein veau blond, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et vert, double filet or sur les coupes, tranches dorées. Reliure du XIXe siècle signée Niédrée. 237 x 178 mm.
Édition originale du Prince, « l’œuvre qui contribua à fixer la langue et constitue l’un des plus beaux monuments de la prose française ». « Edition originale ornée d’un beau titre-frontispice offrant le portrait de Louis XIII ». Tchemerzine, I, 355. Jean-Louis Guez de Balzac (1597-1654) bénéficie désormais d’un nouvel éclairage. Si l’on reconnaît toujours en lui le restaurateur de la langue française célébré par Ménage, on scrute avec plus d’intérêt ses conceptions de la morale et de la politique, « sa vieille Maitresse ». « A son retour d’Italie où il avait suivi le cardinal de la Valette, Balzac s’était déjà rendu célèbre par ses Lettres. Il fut accueilli comme un triomphateur et recherché de tout le monde élégant et lettré ; Richelieu, en particulier, fit tout ce qu’il put pour s’attacher un aussi précieux esprit. C’est probablement dans le milieu de la cour, qu’il ne fréquentait plus guère cependant après 1624, que Balzac conçut son projet d’écrire ce livre : peut-être lui fut-il plus ou moins directement commandé. On raconte qu’ayant entendu citer par un gentilhomme l’indignation d’un de ses amis, alors prisonnier des pirates barbaresques, provoquées par les insultes qu’on prodiguait devant lui au nom de Louis xiii, Balzac aurait eu l’idée de consacrer sa plume à retracer le bonheur de la France de vivre sous un sceptre aussi glorieux que celui de ce roi. Bien que « Le Prince » prétende à quelque généralité et que le nom du roi n’y figure pas, c’est en fait une peinture idéalisée de Louis xiii, héros digne de l’Antiquité. Pleine d’harmonie et d’une grande rigueur, cette œuvre contribua, au moins autant que les « Lettres », à fixer la langue et constitue un des plus beaux monuments de la prose française. Les idées politiques de Balzac ne sont d’ailleurs pas indifférentes, elles sont la parfaite expression de l’esprit de son temps ». (Dictionnaire des Œuvres, V, 511). « C’est d’Italie qu’il commença d’écrire ses ‘Lettres’ qui devaient un jour lui assurer la gloire. D’emblée, ou peu s’en faut, il s’acquit l’admiration de la haute société française. C’est dire que lorsqu’il revint à Paris, l’année suivante (1622), il se vit déjà célèbre. L’un après l’autre, tous les grands personnages se mirent à le rechercher ; Richelieu lui-même fit tout ce qu’il put pour s’en faire bien voir, tant il tenait à s’attacher un esprit aussi remarquable [...] Sitôt qu’il vit le jour, le recueil obtint un succès prodigieux : non seulement en France, mais dans toute l’Europe [...] En somme, Guez de Balzac a rendu à la prose le même service que Malherbe à la poésie. Il a préparé l’éclosion de la prose classique. » (Dictionnaire des Auteurs, I, 208). Le Prince (1631), découronné d’un prélude pastoral, mais éclairé d’arguments en 1634, prétend peindre « la révolution morale » entraînée par l’impérieux pouvoir de Richelieu. Balzac, cette fois, plaide pour un paternalisme monarchique, où « la Prudence soulage la Justice » selon une raison d’Etat soucieuse du bien public. Dans cet ouvrage riche de « toutes les vertus oratoires », Balzac s’efforce d’atteindre à « la perfection du genre sublime » en faisant fond sur les « Lettres Sainctes » et la tradition de Cicéron et Sénèque. Par ses contradictions mêmes Balzac instaure un nouvel « humanisme », héroïque et moderne, embrassant sous le nom de politesse le cœur, le goût et la raison. Prosateur et poète latin du premier rang, il comble l’ambition majeure des statuts de l’Académie par le triomphe indiscuté des lettres françaises. Résigné au Dieu caché, il a foi en une création rationnelle et s’efforce de repenser selon la nature la société et l’art. « Observateur », il élabore une politique où la culture pourrait rendre « plus humains » princes et sujets. Chantre de la retraite, mais mondain toujours, il plaide pour l’urbanité contre la double trahison d’une arrogante ignorance et du pédantisme. « Atticiste » enfin, il témoigne pour un travail à la Malherbe qui n’étouffe pas la spontanéité ni « la raisonnable fureur » d’un Théophile. Force et majesté, mais douceur ; diversité, mais ordre, économie et choix ; sérieux, mais finesse de la raillerie et gaieté, telles sont les marques de l’art de plaire et persuader qu’il propose à la cour et à la bonne société, et qui fondent un authentique classicisme Louis XIII. Précieux et fort bel exemplaire provenant de la Bibliothèque Guy Pellion avec ex-libris.
Paris, Stock, 1951 13 x 20, 735 pp., broché, bon état (couverture légèrement défraîchie).
Montpellier F. Dezeuze, Editeur d'oeuvres en langue d'oc 1912 in 8 (21x13,5) 1 volume broché, 115 pages. François Dezeuze, dit l'Escoutaïre, Montpellier 1871-1949, écrivain et illustrateur, il réalise une importante oeuvre littéraire en français et en occitan. Texte en patois et traduction en prose française en regard. Edition originale. Bel exemplaire
Très bon Broché
23 brochures in-8 : ] Notice nécrologique sur M. Gustave Schlumberger, membre honoraire de la Société Nationale des Antiquaires de France (1844-1931), 1939, Extrait du Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1938, 15 pp. ; Société Nationale des Antiquaires de France. Discours de M. Charles Samaran, président sortant, prononcé dans la Séance du 3 janvier 1945, Extrait du Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1945, pp. 15-28 ; Max Prinet, Ecole Pratique des Hautes Etudes, Imprimerie Administrative, Melun, 1938, 11 pp. ; Mathieu Levrien, Chroniqueur de Saint-Denis à la fin du règne de Louis XI, extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1938, 7 pp. ; Un document notarié sur Joachim du Bellay, extrait des Mélanges Abel Lefranc, Librairie E. Droz, Paris, 1936, pp. 349-353 ; Poésies gasconnes du XIVe siècle récemment découvertes, Imprimerie brevetée Cocharaux, Auch, 1933, 8 pp. ; Leçon d'ouverture du Corus de Bibliographie et d'Archives de l'Histoire de France à l'Ecole des Chartes (8 novembre 1933), extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1933, 23 pp. ; Un Français à Rome au XVe siècle. Guillaume Pérès Condomois auditeur de Rote (1420?-1500), Extrait de l'Annuaire Bulletin de la Société de l'Histoire de France, Paris, 1932, 40 pp. ; Un manuscrit de Berdoues, Imprimerie Cocharaux, Auch, 1931, 8 pp. ; Le premier mariage de Beaumarchais. Lecture faite à l'Assemblée générale de la Société de l'Histoire de France, le 15 mai 1928, Extrait de l'Annuaire Bulletin de la Société de l'Histoire de France, Paris, 1929, 18 pp. ; Application des rayons ultra-violets au déchiffrement des passages grattés ou effacés dans les manuscrits, Comptes Rendus de l'Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, Auguste Picard, Paris, 1925, 8 pp. ; Note pour servir au déchiffrement de la cursive gothique de la fin du XVe à la fin du XVIIe siècle, Librairie ancienne Honoré Champion, Edouard Champion, Paris, 1922, 14 pp. et une planche ; La fausse "Jeanne d'Arc" du Musée de Versailles, extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1920, 15 pp. ; Une lettre inédite de Louis XI, Extrait de l'Annuaire Bulletin de la Société de l'Histoire de France, Paris, 1911, 8 pp. ; Philologie & Tauromachie. Les Prétendues Courses de Taureaux de Montréal-du-Gers au XVe siècle, Imprimerie Générale, Auch, 1911, 15 pp. ; Les frais du procès et de l'exécution de Jacques d'Armagnac, duc de Nemours, décapité aux Halles en 1477, Société de l'Histoire de Paris, 1926, 15 pp. ; La Chronique Latine inédite de Jean Chartier (1422-1450) et les derniers livres du religieux de Saint-Denis, extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1926, 24 pp. ; Fragment d'une traduction en prose française du psautier composée en Angleterre au XIIe siècle, Romania, 1929, 161-173 pp. ; Le centenaire de notre revue. La "Bibliothèque de l'Ecole des Chartes" depuis un siècle, extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, Paris, 1939, 24 pp. ; Une Summa Grammaticalis du XIIIe siècle avec gloses provençales, extrait de l'Archivum Latinitatis Medii Aevi Bulletin du Cange, Secrétariat Administratif de l'UAI, Bruxelles, 1961, pp. 158-224 ; En Armagnac au temps des "troubles" (1561 et 1567), Imprimerie F. Cocharaux, Auch, 1964, 20 pp. ; Vocation Universitaire de Paris, extrait de Paris fonctions d'une capitale, Hachette, Paris, pp. 82-140 ; Les Etudiants de l'Université de Cahors à la fin du XVe siècle d'après un document inédit, extrait des Annales du Midi, Imprimerie et Librairie Edouard Privat, Toulouse, 1910, 16 pp.
Rare et impressionnant ensemble, en très bel état, de 23 tirés-à-part d'articles de l'historien et archiviste gersois Charles Samaran (1879-1982). Il se rendit célèbre dès 1908 en publiant les "Diplômes originaux des Mérovingiens", qui fit la preuve de ses talents de déchiffreur. Il fut notamment professeur à l'Ecole des Chartes et directeur de la Bibliothèque de l'École des chartes (de 1935 à 1948). Bel ensemble, non séparable.
L'express. 1995. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 217 à 467 pages. Texte sur deux colonnes. Coins frottés et pliés. Quelques photos et illustrations en noir et blanc, dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Europe- Idées- France- Société- Examen du libéralisme économique-Les classiques de la liberté- L'idée d'université- Petite anthologie de la prose française- Chroniques- Revue de presse- etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues