Horst ziethen 1986 in4. 1986. Cartonné jaquette. allemand français et anglais
Reference : 190148
Très Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Le journal inédit du voyage d'Eugène Labiche 25 juillet au 12 septembre 1835. 7 carnets (162 x 100 mm) de 6 et 24 f et 1 et 34 f, rédigés à la mine de plomb, Brochés, sous couverture bleue, chemise et étui (Elbel Libro). Manuscrit autographe inédit, sous forme d'un journal de bord, dans lequel Eugène Labiche retrace son voyage en Belgique et en Allemagne entrepris entre le 25 juillet et le 12 septembre 1835.
Ce journal de voyage, tenu au jour le jour par le jeune Eugène Labiche à l'âge de vingt ans restitue avec une verve précoce et un sens de l'observation déjà très affûté son périple en Belgique et en Allemagne durant l'été 1835, en compagnie de son père et d'un ami de celui-ci, négociant nommé Tugot. Nous sommes aux origines d'une vocation littéraire. Labiche vient d'achever ses études de droit, mais l'écriture l'attire irrésistiblement : quelques nouvelles ont été publiées dans la Revue de France, qu'il emporte avec lui et diffuse de ville en ville. À Mons, il indique déposer trois exemplaires chez un cafetier : « Puis je porte au maître de l'établissement les trois premiers numéros de la Revue de France, il les mettra en circulation sur les tables et s'abonnera si le journal plaît à ses consommateurs. » Geste de jeune auteur confiant - ou simple volonté d'exister dans les lettres - on y lit le tracé hésitant mais résolu d'un futur dramaturge ? Dès les premières pages, la plume est vive, parfois cocasse, souvent touchante : il note les anecdotes du jour, ses émotions, ses agacements, ses enthousiasmes architecturaux ou théâtraux, ses rencontres et ses repas. Chaque soirée donne lieu à une « causerie entre nous » : manière de rejouer la journée dans l'intimité du carnet, d'évaluer, de juger, de se raconter. Le 29 juillet, Labiche est arrêté à Valenciennes pour défaut de passeport, incident révélateur d'un climat politique tendu : la veille, un attentat a visé Louis-Philippe. L'incident est narré avec esprit et sans gravité - preuve, déjà, de son talent à désamorcer le réel par la légèreté du ton. À Trèves ou à Cologne, il commente les cathédrales ; à Aix-la-Chapelle, les bains publics. Mais c'est à Francfort, où il assiste à Don Juan de Mozart chanté en allemand, qu'on perçoit la graine d'un futur homme de théâtre : « Bon dîner - après, au spectacle, le Don Juan de Mozart en allemand - je n'ai pas dormi - j'ai même éprouvé du plaisir par instant. La fin surtout m'a frappé comme effet dramatique : cet homme endurci qui s'opiniâtre dans le crime et sa révolte contre le châtiment qui étend la main sur lui, est d'un effet enlevant. J'aime beaucoup ce recours vers le champagne pour résister à la puissance terrible qui le menace. » Enfin, dans le silence des hôtels, la mélancolie perce : « Je pense à toi en m'endormant, ma bonne amie, encore à toi en m'éveillant - c'est ma prière du jour. » Écho discret d'un amour à distance, peut-être même une promesse de mariage qu'il se fait : il épousera sa compagne d'alors, Marie-Louise Thélot en 1842, bien après ce voyage, mais on sent ici l'empreinte sensible d'un jeune homme encore loin de la scène mais déjà tout entier à l'écoute du monde. Ce manuscrit inédit, en cinq cahiers, constitue un rare témoignage du regard incisif, drôle et tendre d'un futur géant du théâtre français, et d'une période méconnue de sa jeunesse. À son retour en France, décision est prise : il va s'associer avec deux amis de l'université, Auguste Lefranc et Marc-Michel, en vue de créer des pièces de théâtre. Dès l'année suivante, ils nomment avec humour leur entreprise « L'Usine dramatique » écrivent leur première pièce à la fin de l'année, sous le pseudonyme collectif de Paul Dandré : La Cuvette d'eau. On ne sait rien de cette pièce, jamais imprimée, et dont on ne connaît aucun manuscrit : c'est Eugène de Mirecourt qui en mentionne l'existence en ces termes : « Sa vocation d'auteur dramatique remonte à la fin de l'année 1837. Il donna, je ne sais où, - probablement au théâtre du Luxembourg ou à celui du Panthéon - une pièce intitulée La Cuvette d'eau. » (in Eugène Labiche, Librairie des contemporains, 1869, p. 13). L'année suivante, ils remportent un premier succès avec Monsieur de Coislin, jouée au Théâtre du Palais-Royal le 2 juillet 1838 et publiée par Basile Marchant dans sa collection du Magasin théâtral. C'est la toute première pièce de Labiche publiée. Il a 23 ans. D'autres comédies vont suivre, essentiellement des vaudevilles et des farces, très à la mode. Seul ou avec ses compères, il livrera, à partir de 1845, une moyenne dix pièces par an, jusqu'à devenir le principal vaudevilliste des années 1840-1860 avec des succès gigantesques pour Embrassons-nous, Folleville ! (1850), Un chapeau de paille d'Italie (1851) et Le Voyage de Monsieur Perrichon (1860).
4 vols " Le Catholicisme " 1800 à 1870 + 1 vol " Le Protestantisme " complet en 4 vols in-8, 190x120, reliés demi toile, bel état intérieur, couvertures conservées, 328, 438, 360, 420 & 400pp. Bons exemplaires, peu courant. Paris, Librairie Perrin 1905 & 1908hatGPT "L'Allemagne Religieuse" est un ouvrage écrit par Georges Goyau, un historien et écrivain français. Publié en 1906, cet ouvrage explore l'histoire et la situation religieuse de l'Allemagne à l'époque. "L'Allemagne Religieuse" se penche sur la diversité des mouvements religieux, des confessions et des courants de pensée qui ont influencé l'Allemagne au fil des siècles. L'auteur examine les différentes branches du christianisme présentes en Allemagne, notamment le catholicisme, le protestantisme et les mouvements religieux plus marginaux. Il analyse également les interactions entre la religion et la politique, ainsi que l'impact de la Réforme protestante et des autres événements historiques sur la société allemande. George Goyau était un historien catholique qui a écrit sur de nombreux sujets relatifs à l'histoire de l'Église et de la religion. Dans "L'Allemagne Religieuse", il propose une analyse approfondie de la situation religieuse en Allemagne, en s'appuyant sur des recherches historiques et des sources documentaires. Cet ouvrage de Goyau a contribué à une meilleure compréhension de la complexité religieuse en Allemagne et de son importance dans l'histoire du pays. Il a également apporté des informations précieuses sur les tensions et les développements religieux en Allemagne au début du XXe siècle. ref/151
E. Plon, Nourrit et Cie. 1887-99. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Quelques rousseurs. XLIII + 602 + XXI + 630 + XLV + 819 + XXIV + 560 + XXXVIII +782 pages. Tome I : Traces de mouillures sur le 1er plat. Dos plié, cassé, léger manque en coiffe de tête. Mors fendus. Tome II : 1er plat déchiré, manque important. Dos cassé, mors fendus. Tome III : 1er plat taché. Mors légèrement fendus. Tome IV : Mors légèrement fendus en coiffe de tête. Tome V :. . . . Classification Dewey : 943-Allemagne, Autriche, Hongrie
Trad. de l'allemagne sur la quatorzième édition avec une préface de M.G.A. Heinrich. Trad. par E. Paris. L'Allemagne et la Réforme - En 5 tomes - 1/ L'Allemagne à la fin du moyen âge - 2/L'Allemagne depuis le commencement de la guerre politique et religieuse jusqu'à la fin de la Révolution sociale (1525) - 3/L'All. depuis la fin de la Révolution sociale jusqu'à la paix d'Augsbourg (1525-1555) - 4/Depuis le traité de paix d'Augsbourg en 1555 jusqu'à la proclamation du formulaire de Concorde en 1580 - 5/ L'Allemagne depuis la proclamation du formulaire de Concorde jusqu'au commencement de la guerre de trente ans (1580-1618) Classification Dewey : 943-Allemagne, Autriche, Hongrie
Editions Guillaumin et Cie à Paris, L. Larose Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1894 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise, titres en rouge et noir In-8 2 vol. - 745 pages
1ere édition, 1894 Contents, Chapitres : Ernest Fournier de Flaix (13 novembre 1824 à Bordeaux 13 avril 1904 à Sèvres) est un économiste et journaliste français. Il est collaborateur du Parlement, de La Province, de La Nouvelle Revue et du Messager de Paris à Bordeaux, puis du Journal des économistes et de la Revue de la Finance qu'il créa lui-même en 1882 et qui prit l'année suivante le nom de Revue des Banques. En 1891, il fut envoyé par le ministère en mission en Russie pour étudier la situation économique de cet empire avant la conclusion daccords politico-économiques entre la France et la Russie (Gabriel Tarde, cahier 19 : Revue d'Histoire des Sciences Humaines 2/2005 no 13). Il est élu membre correspondant de l'Académie des sciences morales et politiques en 1899. complet en 2 tomes homogènes de la 1ere édition de 1894, couvertures en bon état, dos legerement brunis, legere trace de pliure au coin supérieur droit du plat supérieur, bords des plats à peine jaunis, les deux couvertures restent en bon état, presque très bon, intérieur frais et propre, mais quelques rousseurs éparses assez accentuées sur les premières et dernières pages (exemplaire en très grande partie non coupé, papier à peine jauni), cela reste un bon exemplaire de ce voyage en Allemagne où l'auteur relate l'Etat économique, social et politique de l'Allemagne à la fin du XIXe siècle (publié en 1894, mais le voyage s'est déroulé en 1891). Il s'agit de la première série sur l'Allemagne qui se présente en 2 tomes. A notre connaissance, la seconde série (qui aurait du concerner la Russie), n'est jamais parue. - Tome 1. Texte, 284 pages, appendices et notes diverses, table, xxxi - Tome 2. Texte, pages 285 à 666, appendices et notes diverses, table, xlviii (soit un total de pages de 745 pages, 366, 31 et 48)
Editions de France, 1925, in-12, iv-298 pp, 125 dessins dans le texte et à pleine page, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Le redressement économique de 1923 et ses conséquences formidables (« malgré tout, le rentier allemand a moins perdu que le rentier français ») ; La République et les partis ; Pacifisme et bellicisme. — "M. Jean de Granvilliers nous expose, en une série de chapitres bien documentés, ce qu'il lui est apparu de “l'Allemagne, comme je viens de la voir”. Certes le livre de M. de Granvilliers est des plus intéressants et des plus utiles, car nous ne saurons jamais assez ni trop ce qui se passe en Allemagne, dans l'Allemagne haineuse et sournoise, telle que l'a laissée sa défaite, dans l'Allemagne où fermentent tous les espoirs perfides ou brutaux de revanche, dans cette AIlemagne qui ne devrait être à cette heure, si la guerre avait eu sa fin véritable et ses conséquences logiques, qu'une colonie exploitée en commun par les Alliés. Mais il n'en est pas ainsi et M. Jean de Granvilliers nous en apporte le témoignage. Son livre est fait pour augmenter nos justes méfiances, car il nous renseigne sur l'état matériel, intellectuel et moral de nos fâcheux voisins d'outre-Rhin. Or, si nous en croyons M. Jean de Granvilliers, et il n'y a aucune raison pour ne pas croire un observateur impartial et avisé, l'Allemagne s'est montrée à lui dans une inquiétante vitalité et dans un redoutable état de relèvement. Certes, elle n'est pas encore redevenue l'Allemagne impériale, mais elle est toujours une Allemagne profondément militariste et profondément laborieuse. Cette Allemagne. M. de Granvilliers l'a étudiée dans son redressement économique, dans ses services publics, dans son enseignement, dans ses distractions, dans ses partis politiques, partout où se manifeste, par des indices minimes ou des marques plus apparentes, l'activité de sa vie nationale. Aussi, le livre de M. Jean de Granvilliers est-il un livre à lire et à méditer, un livre de document et d'avertissement, donc un bon livre." (Henri de Régnier, Le Figaro, 24 juin 1925)