Alfred mame et fils 1926 in16. 1926. Relié cartonné.
Reference : 188396
Etat Correct jauni taches petites écornures et dos fragile
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Elle comprend 120 Fables en édition originale. Paris, Denis Thierry et Claude Barbin, 1678-1679-1694.5 volumes, nombreuses figures de F. Chauveau, gravées sur cuivre et tirées à mi-page. Ensemble 5 volumes in-12. Plein maroquin bleu nuit, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement ornés, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Belz-Niédrée vers 1865. Tome I : 57 gravures dans le texte, relié sans le f. d’errata puisque les fautes mentionnées ont été corrigées dans notre exemplaire ; Tome II : 60 gravures dans le texte ; Tome III : 44 gravures dans le texte ; Tome IV : 43 gravures dans le texte ; Tome V : 31 gravures dans le texte. Pte. déchirure anciennement restaurée pp. 91 et 221 du tome IV.159 x 88 mm.
Edition originale collective des Fables de La Fontaine, la seule qui ait été imprimée et corrigée sous la direction de l’auteur. Elle est du plus haut intérêt et de la plus grande importance. Elle comprend 120 Fables en édition originale. Les 3 derniers volumes sont en édition originale ; les deux premiers, réimprimés vers 1692 sous la date de 1678, sont la réimpression de l’édition in-12 de 1668.« Seule édition complète des Fables de La Fontaine qui ait été imprimée sous les yeux de l’auteur. » (Brunet, Manuel du Libraire, III, 751).« Cette précieuse et célèbre édition se trouve difficilement complète et en bon état, la plupart des exemplaires, comme le fait remarquer M. Brunet, ayant passé par les mains des enfants. » (A. Claudin. Cat. Rochebilière, n° 168).Le Tome III contient 41 fables nouvelles et l’épitre dédicatoire à Madame de Montespan.Le Tome IV contient 39 Fables nouvelles avec un épilogue.Le Tome V contient 29 Fables nouvelles.Elle est ornée de plusieurs centaines d’estampes de Fr. Chauveau et de M. Guérard dont la plupart paraissent pour la première fois. « La Fontaine a été salué comme l’inventeur du vers libre. Mais, à vrai dire, ce poète connaît peu de rivaux dans l’art de manier le vers français et là, comme dans cette fusion du lyrisme et du réalisme, La Fontaine dépasse son époque : c’est pourquoi son succès n’a jamais faibli et qu’il est demeuré universel ; c'est pourquoi Taine a pu dire que La Fontaine était ‘la suprême manifestation du génie français’ ».« Le tome III a eu deux tirages : dans le 1er, le 7ème vers de la p. 101 [Et sans cela nos gains seraient assez honnestes], a été omis ; il est rétabli dans le second tirage par le moyen d’un carton sur onglet.Dans le 1er tirage du tome IV, à la fin de la fable Le Singe et le Léopard, on lit ainsi le dernier vers : Bigarrez en dehors ne sont rien en dedans, modifié dans le second tirage, et devenu : N'ont que l'habit pour tous talens !Le tome V, dont on trouve quelques très rares exemplaires datés de 1693, a eu trois éditions sous la même date : la 1ère porte sur le titre le chiffre de Barbin ; la 2ème a un fleuron typographique ; la 3ème est chiffrée régulièrement jusqu’à la fin, p. 230, et sa composition est entièrement différente. » (Tchémerzine).Le tome III est ici en second tirage, le tome IV en premier tirage, le tome V appartient au troisième tirage. Ces cinq volumes constituent l’édition originale collective des Fables de La Fontaine.L’exemplaire Rochebilière décrit par A. Claudin mesurait de 157 à 158 mm de hauteur selon les volumes ; celui-ci mesure 159 mm.Fort bel exemplaire relié en maroquin bleu de Belz-Niédrée vers 1865.
Exceptionnel exemplaire contenant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176 avec adjonction de mots, le bequet de la page 45 et le premier état avec les deux fautes « donner le lustre » et « amplète » à la 6è et 18è ligne au verso du feuillet Oii. Paris, Claude Barbin, 1668. Avec Privilège du Roy.In-4 de (28) ff., 284 pp. et (1) f. pour l’Épilogue et le Privilège (daté du 6 juin 1667 avec la cession de Barbin à Thierry pour la moitié), suivi de Achevé d’imprimer pour la première fois le 31 mars 1668.Plein veau havane granité, dos à nerfs orné, coupes décorées, tranches jaspées, coiffes et coins anciennement restaurés. Reliure strictement de l’époque.243 x 177 mm.
« Premier état de l’édition originale des Fables de La Fontaine, l’un des livres les plus célèbres d’Occident, donnée par La Fontaine lui‑même, contenant les six premiers livres. Elle est rare et fort recherchée. » (A. Claudin, Bibliographie des Éditions Originales, n° 164).Tchemerzine, III, pp. 865-866 ; Brunet, III, p. 750 ; En Français dans le texte, n°105.« Edition originale des six premiers livres des Fables » (Tchemerzine, III, 866).L’exemplaire de M. A. Rochebilière (vendu en 1882) possédait un carton du feuillet oii, verso, de la vie d’Esope. Le feuillet original porte à la 6è ligne « donner le lustre » et à la 18è « amplete », cas du présent exemplaire.Cette édition originale est riche de 124 Fables parmi lesquelles « Le Chêne et le roseau », « Le Corbeau et le Renard », « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf », « Le Laboureur et ses enfants », « Le Lièvre et la Tortue », « Le Loup et l’Agneau », « Le Lion et le Rat », « Le Meunier, son fils et l’Ane », « La Mort et le bûcheron », « Les Deux Mulets », « L’œil du Maître », « Le Pot de terre et le pot de fer », « Le Renard et la cigogne », « Le Renard et les raisins »...Elle avait été composée pour le Dauphin, fils de Louis XIV (dont les armes ornent la page de titre). Le fabuliste s’y montre fidèle à l’esprit de ses modèles, Ésope et Phèdre, qu’il se contente d’égayer par des traits nouveaux ou familiers, mais Les Fables de 1668 marquent une date capitale dans l’histoire du genre, ..., dès l’Antiquité, l’apologue était passé de la prose grecque... aux vers latins, ..., il appartient à La Fontaine de l’avoir annexé véritablement à la poésie... (En français dans le texte, n° 105).L’édition est illustrée de 118 eaux-fortes, signées François Chauveau, et de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe gravés sur bois.Les gravures sont placées en tête des fables, encadrées d’un double filet et signées F. C. (François Chauveau) ; l’édition contient en outre quelques frises et quelques culs de lampe.La publication de la seconde série des Contes de La Fontaine en 1666, avait causé un grand scandale et Louis XIV qui n’aimait pas l’ami de Fouquet lui avait fait faire des observations par Colbert.La Fontaine comprit la nécessité de s’assagir et, le 31 mars 1668, fit paraître la première édition des Fables. L’œuvre eut un succès foudroyant et La Fontaine fut, dès ce moment, considéré comme l’Ésope français.« Cette belle édition originale, imprimée avec soin, est illustrée de petites gravures à mi-pages, signées F. C. (François Chauveau). Les fins de page sont ornées de culs-de-lampe typographiques dont quelques-uns sont d’un beau style. Les armoiries qu’on voit sur le titre sont celles du Grand Dauphin auquel le recueil est dédié. On y trouve les six premiers livres comprenant 124 fables qui paraissent ici pour la première fois, puis l’Épilogue ». (J. Le Petit, Bibliographie des principales Editions originales, p. 234.)La rareté des exemplaires de tout premier état conservés dans leur reliure de l’époque est légendaire.Jules Le Petit, dans sa bibliographie, ne mentionne que des exemplaires reliés au XIXe siècle : « Prix : Vente Solar (1860), bel ex. mar. r. par Trautz-Bauzonnet. 575 fr. – Vente du baron J. Pichon (1869), mar. r. par Trautz, I,360 fr. - Répertoire Morgand et Fatout (1878), ex. grand de marges (0,244 miliim.), mar r. par Trautz, 3400 fr. - Vente de Béhague (1880), mar. r. par Trautz, ex. de la vente Pichon, 2 700 fr. - Vente Guy-Pellion (1882), mar. r. doublé de mar. bl. par Trautz 3, 600 fr. - Vente J. Renard (1881), mar r. par Capé, I,400 Fr - Vente du Comte Roger du Nord (1884), très bel ex. (hauteur 0,247 millim.), mar. citron, par Trautz, I,700 fr ».Brunet (supplément VII, 747) ne mentionne aucun exemplaire en reliure ancienne.Tous sont reliés au XIXe siècle : « en mar. de Trautz, 855 fr. Double ; cet exempl. qui n'était pas des plus beaux, avait été payé 380 fr. ; en mar. de Duru, 495 fr. Chedeau ; en mar. de Trautz, fort beau, 1,360 fr. baron Pichon, revendu 2 050 fr. Benzon ; enfin, en mar. doublé de Trautz, un exempl. de toute beauté, est porté à 2, 800 fr. au catal. Morgand et Fatout ».Quant à Tchemerzine, il ne cite qu’un seul exemplaire relié en veau ancien, celui de Daulnoy vendu au prix considérable de 24 000 Fr. de l’époque.Les rares exemplaires connus en maroquin sont en reliure du XVIIIe, c'est-à-dire postérieurs d’au moins deux générations : celui de la comtesse de Verrue (aujourd'hui perdu) qui commença sa collection à son retour en France en 1700 (1670-1736 ; maroquin rouge, ancienne collection Alexandrine de Rothschild, Répertoire des biens spoliés, section « Livres », p. 400, n° 7715) et celui du comte de Toulouse également en maroquin rouge (1678-1737 ; localisation inconnue). Les deux exemplaires en veau à provenance attestées sont également reliés au XVIIIe siècle : celui du comte d'Hoym qui constitua sa collection entre 1717 et 1735 et mourut en 1737 (veau fauve, vente Hayoit, Sotheby's Paris, 28 juin 2001, n° 47, acquis par le commerce ; dos remonté et très restauré) et le second exemplaire de la comtesse de Verrue pour sa résidence de Meudon (Bibliothèque nationale ; reliure en veau très restaurée), catalogue de la vente Pierre Berès.Citons quelques-uns des exemplaires répertoriés en véritable reliure de l’époque :- en veau brun aux armes du Chancelier Séguier (cf. Brunet ; localisation et état inconnus).- en veau brun, bibliothèque privée. - l’exemplaire Rochebilière de second état mesurait 225 mm de hauteur (n°164).- en 2007, un exemplaire de second état en vélin ancien, mesurant 232 mm de hauteur, avec seulement deux corrections manuscrites de l’époque aux pages 57 et 176, était vendu 195 000 €.- en 2010, un exemplaire de second état en veau identique à celui-ci mais avec une seule correction manuscrite page 176, était vendu 230 000 €.- quant à l’exemplaire Pierre Berès de second état, en vélin du temps, avec une seule correction, il était adjugé 325 000 € le 20 juin 2006, il y a 13 ans.Exceptionnel exemplaire de premier état, à grandes marges (hauteur : 243 mm), conservé dans sa reliure de l’époque, possédant 3 corrections manuscrites de l’époque aux pages 9, 57 et 176, le béquet imprimé collé à la 18e ligne de la page 45 pour corriger le mot Tracas par le mot Fatras et les deux fautes aux lignes 6 et 18 au verso du feuillet Oii : « donner le lustre » et « amplète », caractéristique de premier état.Provenance : Marquis d’Houdetot et vicomte de Miribel (1824-1878).
Fables de la Fontaine. Tome II (Livres VII-XII) des œuvres complètes de La Fontaine, Le Livre VII des Fables de La Fontaine est le premier livre du deuxième recueil des Fables rimées de Jean de La Fontaine, écrit en 1678 (publié en 1679). Cette série de dix-sept fables met en scène des animaux ou des hommes. Ce livre contient des fables relativement populaires, comme La Laitière et le Pot au lait ou Les Animaux malades de la peste, un animal dans la lune... Le Livre VIII est paru en 1678 et contient : La Mort et le Mourant Le Savetier et le Financier Le Lion, le Loup et le Renard Le Pouvoir des fables L'Homme et la Puce Les Femmes et le Secret Le Chien qui porte à son cou le dîné de son maître Le Rieur et les Poissons Le Rat et l'Huître ..etc volume relié, plein veau lisse époque, 20x15, coins émoussés, très bel état intérieur, 6 jolies gravures en taille douce, 320pp. Paris, Lefevre, Libraire, 1818 ref/81
Paris Lecointe et Pougin : Gouget 1834 -in-folio demi-basane un fort volume, reliure demi-basane vieux rose petit in-folio à coins (half binding sheepskin in-folio with corners) (25,3 x 34 cm), RELIURE D'EPOQUE, dos long (spine without raised band), décoration or et à froid (gilt and blind stamping decoration), à filets et roulettes "or" et fleurons à froid, titre frappé or, pièce de titre sur fond vert olive avec filet "or" de part et d'autre, tomaison frappée "or", roulette large "or" en place des nerfs avec un filet "or" de part et d'autre et en tête et en pied, entre nerfs à fleuron mate (noir de fumée), papier marbré rose et noir aux plats, toutes tranches lisses jaunes, [3] ff. gravés, titre, Notion sur la vie de La Fontaine surmontée dun portrait, A Monsieur le Dauphin, 125 ff., [2] ff. Epilogue, Table ; [2] ff. + Titre tome 2ème, A Mme de Montespan ; 122 ff., [2] ff. Epilogue et Table ; soit en tout 247 ff. de fables (portrait de l'auteur compris), imprimés recto avec en tête une gravure dillustration sur un plus du tiers de la page, texte et gravure en noir par GOUGET, papier bruni sur 2 planches, quelques planches avec traces anciennes de mouillures claires mais bel état de l'ensemble , 1834 Paris : Lecointe et Pougin : Gouget Editeurs,
Premier et seul tirage de ces 247 eaux-fortes (y compris le portrait de La Fontaine en tête du 1er tome), édition fort rare, le texte est gravé et chaque page est encadrée dun double filet noir. Chaque fable a paru séparément à 10 centimes (Vicaire IV-893, nannonce que 231 ff. de Fables et les Tables nen annoncent que 240).Rochambeau : Fables, n°468..... Bon exemplaire dans lensemble..................RARETE......en bon état (good condition). bon état
Bon état. In-folio 37,5 x 27 cm. Reliure éditeur, demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs encadrés de petits fers dorés, Portrait de La Fontaine en frontispice, 84 compositions de Doré à pleine page, 248 vignettes, en-têtes et culs-de-lampe gravées sur bois dans le texte. Taches de mouillures anciennes angulaire sans atteinte au texte et aux gravures. 864 pages. Paris, Librairie Hachette, 1868 Poids 6 kg, envoi en Mondial relais possible pour les pays desservis. Les Fables choisies, mises en vers par M. de La Fontaine, appelées simplement Fables de La Fontaine, sont trois recueils regroupant deux cent quarante trois fables allégoriques publiés par Jean de La Fontaine entre 1668 et 1694. La plupart, inspirées des fables d’Ésope, Babrius et Phèdre, mettent en scène des animaux anthropomorphes et contiennent une morale explicite (présentée au début ou à la fin du poème) ou implicite. L’auteur y invente un genre en rupture avec les traditions ésopique, évangélique et humaniste, où le style et l’esprit plus que le propos se veulent didactiques. Modèle du français classique, ces apologues sont utilisés dès le début du XVIIIe siècle comme support d’enseignement par les jésuites, principal corps enseignant en France jusqu’en 1763, et par les précepteurs familiaux, puis deviennent, sous la Troisième République et jusqu’après-guerre, un incontournable de l’école primaire. (source wikipédia)