JI éditions sun paris 1960 collection tourisme france #4. in8. 1960. Cartonné jaquette.
Reference : 174322
bon état très légèrement jauni
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Domfront, , 1792. Manuscrit petit in-4 réglé (22 x 17,5 cm) de (2)-VIII-510 pp. (chiffrées 546) à 30 lignes par page, (11) pp. de table, 22 becquets, basane marbrée, dos muet à nerfs, gardes dominotées, tranches rouges (reliure de l'époque).
Le manuscrit inédit d’Étienne Leroyer de La Tournerie, magistrat normand et fervent défenseur de la monarchie constitutionnelle, constitue un témoignage unique et précieux des premières années de la Révolution française. Rédigé entre 1789 et 1792, cet ouvrage volumineux rassemble plus de 400 articles thématiques, classés par ordre alphabétique, qui consignent proclamations, arrêts, et décrets de l’Assemblée nationale constituante. Ces textes, recopiés avec rigueur à partir des documents officiels, témoignent de l’engagement intellectuel et politique de leur auteur dans une période de bouleversements majeurs.Un manifeste politique et juridique. Dédié « à la Nation », le manuscrit s’ouvre sur une déclaration éloquente de l’auteur, qui proclame son attachement indéfectible à la Constitution :« Ma personne, ma vie, mon temps, mes veilles sont à vous. Vivre libre ou mourir est une devise. Je veux la Constitution, toute la Constitution, rien que la Constitution. »Ce préambule révèle l’adhésion enthousiaste de Leroyer de La Tournerie à la monarchie constitutionnelle et à l’esprit des réformes entreprises sous la Constituante.Un répertoire méthodique de la Révolution. Les articles, datés et soigneusement copiés, couvrent une variété impressionnante de sujets, depuis les institutions administratives et judiciaires jusqu’aux figures littéraires et philosophiques. On y trouve, par exemple, des références au décret du 16 novembre 1790 relatif à la Corse, au décret du 30 mai 1791 sur la translation du corps de Voltaire au Panthéon, ou encore à l’hommage prévu pour Jean-Jacques Rousseau. Les thématiques abordées incluent également des sujets tels que les finances, la police, les droits civiques des juifs et protestants, ou encore des événements marquants comme la prise de la Bastille et la fête de la Fédération.Un magistrat érudit et engagé. Avocat au Parlement de Normandie, Étienne Leroyer de La Tournerie (1730-1812) occupa des fonctions de procureur du roi au bailliage de Domfront avant de devenir juge au tribunal de première instance de cette même ville sous la Révolution. Auteur prolifique, il publia des ouvrages juridiques tels que le Traité des fiefs à l’usage de la province de Normandie et des travaux historiques comme l’Histoire de Domfront. Ce manuscrit, cependant, reste inédit, tout comme son Dictionnaire du droit normand et son récit de la guerre des Chouans en Basse-Normandie.Une richesse documentaire exceptionnelle. Outre les 400 articles manuscrits, le volume est enrichi de divers documents d’époque, parmi lesquels figurent une carte des 83 départements français de 1790, des plans du Champ-de-Mars et des textes officiels relatifs à des lois ou événements marquants de la Révolution. Sont également inclus des imprimés rares, tels que la Déclaration des droits de l’homme en vers français ou des rapports parlementaires sur les figures héroïques de la Révolution, comme Jean-Gabriel Simonneau, maire d’Étampes.Une célébration de la Constitution de 1791. Le manuscrit de Leroyer de La Tournerie s’inscrit dans une perspective de célébration et de défense de la première Constitution française, qu’il considère comme l’aboutissement d’une philosophie politique nouvelle :« Il fallait donc qu'un trône despote fut renversé, qu'un Roy sage préférât des sujets libres à des esclaves, désirât des lois dictées par une philosophie épurée et représentative. »Précieux manuscrit révolutionnaire inédit qui célèbre le nouveau royaume de France et sa première constitution. Reliure de l'époque fortement restaurée (dos refait).Frère, II, 167 ; Arabeyre, Halpérin, Krynen, Dictionnaire historique des juristes français, p. 500.
S.l.n.d. (Rouen, , 1770). Manuscrit in-4 (22 x 29 cm) à l'encre brune de (10)-251-(3) pp. à 28 lignes par page, veau fauve, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge, double filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Mémoire de l'abbé Lallemant : Un plaidoyer pour les privilèges du clergé et de la noblesse en Normandie sous Louis XV.Le mémoire manuscrit signé par l’abbé Richard-Xavier-Félix Lallemant, notable ecclésiastique de Rouen, constitue un témoignage significatif des luttes d’influence entre les ordres sociaux sous le règne de Louis XV. Né en 1729 à Rouen, l’abbé Lallemant, également connu sous le nom de Lallemant de Maupas, était un érudit, prédicateur et traducteur. Vicaire général de l’évêque d’Avranches et membre de l’Académie de Rouen dès 1767, il consacra une partie de sa vie à défendre les prérogatives du clergé et de la noblesse face aux revendications croissantes des autres corps sociaux.Le contexte du mémoire. Sous Louis XV, les assemblées de notables à Rouen furent le théâtre de tensions croissantes entre la magistrature et les ordres privilégiés. Alors que les officiers du Bailliage de Rouen contestaient la suprématie traditionnelle du clergé et de la noblesse, ces derniers portèrent leur cause devant le Conseil du Roi. Pour répondre aux objections formulées par les officiers du Bailliage, l’abbé Lallemant rédigea ce mémoire, qui joua un rôle décisif dans l’issue de cette dispute.Le document permit au clergé et à la noblesse de maintenir leurs privilèges dans les assemblées municipales, comme en attestent les Lettres Patentes du 22 février 1770. Ces lettres confirmèrent leur préséance en matière de rang, de suffrages et de signatures, établissant un précédent juridique en faveur des ordres supérieurs, malgré l’édit de juillet 1766, auquel il fallut déroger pour parvenir à cette décision.Un plaidoyer inspiré par Montesquieu. L’analyse de Denis de Casablanca (Montesquieu, p. 527) souligne l’influence des idées de Montesquieu, et en particulier de L’Esprit des Lois, dans l’argumentation de l’abbé Lallemant. Celui-ci rattacha les prérogatives du clergé et de la noblesse aux principes fondamentaux de la monarchie française, insistant sur la nécessité des privilèges et l’importance de l’honneur, piliers du régime monarchique. Il opposa ces principes aux caractéristiques du despotisme, où les pouvoirs intermédiaires, incarnés notamment par la noblesse, n’existent pas.Un manuscrit non imprimé, mais conservé et étudié. Le mémoire ne fut jamais imprimé, mais plusieurs copies manuscrites furent réalisées à l’époque, dont une est conservée à la Bibliothèque Mazarine sous le titre : Prérogatives et dignité du clergé, de la noblesse et de la magistrature. Mémoire des députés du clergé et de la noblesse de la province de Normandie en forme d’observations sur la réponse des officiers du Bailliage de Rouen et des autres juridictions.L’abbé Lallemant : Une figure du clergé érudit. Outre ses activités politiques, Richard-Xavier-Félix Lallemant fut un auteur prolifique, traduisant notamment Les Fables de Phèdre en 1779. Exilé en Angleterre pendant la Révolution française, il retourna à Rouen après la réorganisation de l’Académie de Rouen, qu’il présida à nouveau avant sa mort en 1810.Le mémoire de l’abbé Lallemant demeure un exemple frappant des tensions sociales sous l’Ancien Régime et un témoignage de l’effort intellectuel pour défendre un ordre politique et social en voie de transformation. Cette controverse, bien que secondaire à l’époque, peut être vue comme un prélude aux bouleversements majeurs qui marqueront la fin du XVIIIe siècle.Gaston Lavalley, Catalogue des Manuscrits de la Bibliothèque Municipale de Caen, 1880, n°88.
A Rouen, De l'imprimerie de Martin Le Mesgissier, 1609. In-8 de (14) ff. (sig. A-C4, D2), table alphabétique des titres, demi-percaline grise Bradel (reliure du XIXe siècle).
Impression rouennaise sortie des presses de Martin Le Mesgissier, seule dynastie d'imprimeurs normands autorisée à imprimer les ordonnances, édits, lettres patentes, déclarations, arrêts et tous les livres publiés par les cours de Parlement et des Aides et par la Chambre des comptes de Normandie. La librairie était située dans l'intérieur du Palais de Justice.Les 39 articles de l'édit sur l'administration de la justice en Normandie donné à Fontainebleau en décembre 1540 furent imprimés par Le Mesgissier l'année de leur proclamation puis réimprimés sous Henri IV en guise de rappel sous le titre Autres ordonnances tandis qu'un autre acte royal concernant la Normandie pour la vente en hérédité des officiers de jaulgeurs, mesureurs et visiteurs de tonneaux, venait d'être proclamé en 1605 et imprimé par la même maison.Titre à encadrement armes royales au titre. Pâles rousseurs. Frère, II, p. 204.
Dumoulin, 1879, édition originale non justifiée, 397 pp., reliure non d'origine, couverture d'origine conservée, avec petit manque, état très correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
Rouen, Defontaine, 1945. In-8 broché de 197 pp., couverture illustrée.
Édition originale. Portrait photographique de Charles de Gaulle en frontispice ; illustrations hors texte. Apprentissage d'un nom ; l'Aube d'une carrière ; le théoricien ; Charles de Gaulle et Philippe Pétain ; Présence d'une idée ; Un corps sans âme ; Face à l'Allemagne ; Aux côtés des anglais nos alliés ; Saint-Pierre de Manneville ; Bayeux ; Cherbourg ; A travers la Normandie.