Presses de la cité 1976 in8. 1976. Broché.
Reference : 168351
Bon Etat quelques tâches une inscription crayon de papier
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
La Table Ronde, 1952, in-8°, 225 pp, 8 pl. de photos hors texte, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
"Pilote en 1940, Jean Calmel rallie les Forces aériennes français libres et participe à des missions en Afrique du Nord avant de rejoindre la Royal Air Force. Nommé capitaine d'un équipage de bombardier, lui et ses hommes subissent un entraînement intense en Écosse avant d'effectuer des missions périlleuses au-dessus de l'Allemagne. L’auteur met ainsi l’accent sur la fraternité d’armes qui permet à l’équipage d’affronter la peur, compagne omniprésente des pilotes en mission." (Manuel Valls-Vicente, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945) — Les pilotes de chasse sont très justement à l'honneur. Mais on parfois oublié les pilotes de bombardiers et leurs dures missions qui les obligeaient à ne pas quitter leur poste pendant six heures ou davantage. Neige, pluie ou brouillard avaient beau boucher hermétiquement la vue, l'enfer de l'artillerie aérienne avait beau se déchaîner contre eux, les chasseurs de nuits allemands avaient beau foncer sur eux de tous les coins de l'horizon, les "Halifax", lourds et peu maniables, devaient poursuivre leur vol impeccable selon la route tracée dès le départ pour atteindre et pilonner leur cible signalée par les avions marqueurs. Le lieutenant-colonel Calmel, héros de la guerre aérienne, qui a été le plus jeune capitaine de l'armée de l'air, nous raconte à la fois les aspects techniques et les phases dramatiques de la vie de ses camarades, parmi lesquels se détachent d'inoubliable manière, Araud, Brion et Dabadie, les trois mousquetaires français de la R.A.F. — "Le Capitaine Jean Calmel (aujourd’hui Lieutenant Colonel de notre Armée de l’Air) est l’un de ces magnifiques chefs d’équipage de bombardiers lourds qui se sont battus dans les rangs de la R.A.F, sous les couleurs de la France Libre. Il a appartenu au groupe "Guyenne" qui, avec son frère jumeau "Tunisie" a accompli deux cent vingt-neuf missions de bombardement : soixante-treize équipages ont été au combat et trente-sept descendus, subissant pour les deux groupes l’holocauste de cent soixante-dix tués ou disparus. Après les récits inoubliés de Jules Roy, le Lieutenant-Colonel Calmel nous paraît, dans ses souvenirs, apporter une note propre : celle de l’homme de métier dans sa machine de combat." — "Sept ans ont passé depuis la fin de la dernière guerre mondiale. De nombreux récits ont évoqué la vie des pilotes et des équipages engagés dans cette tourmente. Quelques-uns seulement, remarquables certes, mais trop rares à mon gré, ont conté les hauts faits d'armes des groupes français de bombardement lourd en Angleterre. Dans une langue merveilleusement pure, Jules Roy a décrit longuement les angoisses de ceux qui enfermés dans leur Halifax, ont affronté les canons de la « Vallée heureuse ». A son poste de bombardier il a, comme nous tous, tremblé. Le capitaine Germain, valeureux navigateur, s'est montré plus technique, mais peut-être moins humain dans ses Mémoires d'un Incendiaire. Il m'a semblé cependant que les sentiments du pilote, leader, responsable de l'équipage, n'avaient pas été suffisamment explicités et c'est ce que j'ai essayé de faire après avoir longuement hésité." — Ingénieur de l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures, Jean Calmel fit une brillante carrière dans l'Armée de l'Air. Passé dans l'Armée de l'Air en 1937, pour y être successivement breveté observateur puis pilote. Il devait terminer sa carrière militaire comme Major Général de l'Armée de l'Air de 1965 a 1967. Mais il faut avoir lu son livre « Pilotes de nuit » pour mesurer son attachement à ses missions comme pilote de bombardiers, pendant la guerre qu'il termina comme commandant de la 3e Escadrille du 2/23 "Guyenne". Il n'est donc pas étonnant qu'il créa et présida l' "Association des Groupes lourds" jusqu'à sa mort. Jean Calmel, ayant quitté l'uniforme, fut nommé directeur des Relations Extérieures de Sud-Aviation en 1967. Il donna toute sa mesure lors du premier vol de "Concorde", à Toulouse, en mars 1969, face à la presse internationale ,impatiente d'assister à l'événement, reporté jour après jour, pour des raisons metéo. Sa diplomatie, son caractère enjoué, sa vive mtelligence et son sens des responsabilités furent mis en lumière. Son courage, consacré par ses nombreuses décorations: Grand officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre (6 citations), Distinguished Flying Cross (G.B.), Legion of Merit (U.S.A.) ne le quitta jamais, même dans son combat contre la mort. Il était secrétaire général de la Fondation des Oeuvres Sociales de l'Air... Il meurt en 1987. (Source : Air & Cosmos n° 1201, septembre 1988)
Le Chasse-Marée/Maritime Life and Traditions, 2001, in-4°, 343 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, index, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Comme les yachts, les bateaux-pilotes, soumis à une rude concurrence, sont taillés pour la marche. Mais les qualités nautiques que la pratique du pilotage hauturier exige d'eux sont sans commune mesure avec celle des bateaux de plaisance, car ils doivent être capables de sortir par tous les temps et d'étaler - sans fatiguer leur équipage - les coups de vent les plus durs rencontrés au large. Mieux encore, ces splendides machines devaient pouvoir être ramenées au port par un équipage réduit à l'extrême : c'est dire que les gréements avaient atteint la perfection dans la simplicité. Confrontés en permanence à des manoeuvres périlleuses ou à des fortunes de mer, les hommes du pilotage étaient pour la plupart des marins d'élite. Il n'était que temps que justice leur soit rendue grâce à une série d'ouvrages de fond magnifiquement illustrés et documentés. En matière d'architecture navale, et compte tenu des contraintes de leur métier, l'étude des bateaux-pilotes est la plus enrichissante qui soit. La documentation qui les caractérise (plans, demi-coques, tableaux) est particulièrement abondante. Et pourtant, à part quelques fameuses exceptions, ces navires et ces marins remarquables restent dans l'ensemble très mal connus ; les publications les concernant sont rares et dispersées. Après avoir fait resurgir du passé la mémoire des flottes de pêche et de commerce, Le Chasse-Marée se devait donc de consacrer une nouvelle série d'ouvrages de fond à ces hommes et ces voiliers d'exception. Pour cela, les meilleurs historiens locaux du pilotage ont été contactés dans la plupart des grands ports du monde. Et pour mettre en perspective cette histoire érudite et passionnante - documenté comme une thèse, l'ouvrage se lit comme un roman d'aventures -, c'est Tom Cunliffe qui a été choisi comme "chef-pilote". A la fois marin et chercheur, il est sans conteste le meilleur connaisseur mondial du sujet ; il a navigué vingt ans sur le cotre-pilote de Bristol 'Hirta', et connaît la plupart des anciens bateaux-pilotes encore existants en Amérique du Nord et en Europe. Tome 1. Les bateaux-pilotes les plus élégants et les plus prestigieux : Ce premier volume de la série, fruit de six années de travail acharné, révèle pour la première fois l'histoire des prestigieuses goélettes anglo-saxonnes, des premiers pilot-boats forceurs de blocus de Virginie au temps de la guerre d'Indépendance, aux grands coureurs de New York, dessinés par George Steers, l'architecte d'America.
Editions Bonne Anse, 2006, in-8 br. (17 x 24), 117 p., nombreuses illustrations n. et b. et coul., très bon état.
"Si chaque port de la Gironde connaît l'existence des «pilotes», conduisant les navires à travers les dangers de Cordouan, avant de leur faire remonter «la rivière de Bordeaux», que sait-on de leur histoire, depuis le XVIe siècle, aventure de courage, de passion et de «fortunes de mer», teintée d'héroïsme et semée de tragédies ? Quelles étaient ces embarcations, toujours plus affûtées, permettant aux pilotes, perpétuellement en course, d'atteindre, les premiers, la nef ou le trois-mâts, afin de les guider dans les passes parmi les plus dangereuses des côtes françaises ? Pourquoi le phare de Saint-Georges-de-Didonne est-il aujourd'hui dédié aux pilotes de l'embouchure de la Gironde ? Autrefois Neptune surgissait des flots à bord de sa chaloupe, désormais le pilote, dieu de l'Olympe, tombe du ciel depuis l'hélicoptère, perpétuant l'histoire, quasi mythologique, de marins d'exception. Citations, documents, images et témoignages réunis dans ce livre attestent d'une actualité à la fois moderne et légendaire... Voir le sommaire sur photos jointes".
FEDERATION FRANCAISE DES PILOTES MARITIMES. 1979. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 54 pages - 1 annotation sur le 1er plat -. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Editorial du président - fiscalité des pilotes et du pilotage - M.T.S - Pilotes d'hier et d'aujourd'hui - Nouvelles des stations - Classification Dewey : 386-Marine
FEDERATION FRANCAISE DES PILOTES MARITIMES. 1993. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 159 pages - 1 annotation sur le 1er plat -. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Extraits du rapport moral présenté au 79e congrès par roger Péreonb - Activités des ports - des pilotes - Compte rendu du 79e congrès - Motion du 79e congrès - Liste des membres de la fédération au 31 décembre 1992 - Pyramide d'age des pilotes maritimes - nouvelles des stations - Disctinctions honorifiques - Législation - Circulaire fédérales 1992 - Classification Dewey : 386-Marine