Portiques 1929 210 pages in12. 1929. Broché. 210 pages.
Reference : 166091
Etat Correct pages + tranche jaunies
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Volume relié in-8, 180x120, dos à nerfs, 214pp exemplaire numéroté, FC n° 187, imprimé spécialement pour Monsieur Pauley. Edition des Portiques,vers 1929, couvertures d'origines, avec dos Comprenant : *envoi de Françis de Croisset en page de titre ( détachée) *Lettre à en-tète du Figaro, signée Robert de Flers " Mon Cher Pauley, voici le manuscrit de Ciboulette. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir noter sur des petits feuillets intercalés, les traditions du 3ième acte. Merci d'avance et recevez mon Cher Paulez, l'assurance de mes sentiments reconnaissants et dévoués. Robert de Flers " *invitation de la Fête du Centenaire, le 20 décembre 1929, avec un envoi de Françis de Croisset Pauley ou Paul Pauley, nom de scène de Paul Eugène Louis Marien, est un acteur et chanteur français, né le 18 février 1886 à Paris 5e1, et mort le 13 mai 1938 dans cette même ville. Pauley débute dans le café-concert où son embonpoint prête à rire, il chante le répertoire tourlourou. Il enregistre six disques pour la compagnie française du gramophone en 1919. En 1923, il crée le rôle du père Grenu dans l'opérette Ciboulette de Reynaldo Hahn2. Les critiques l'accusent de ne pouvoir jouer autre chose que des pitreries dans des comédies lourdes, et de chanter des chansons idiotes (avec une incursion dans le répertoire Dranem). D'après André Antoine, « Les auteurs, le directeur [du théâtre] et sans doute lui-même ont abusé de son obésité »3. En 1928, il crée sur scène le rôle de Régis de Castel-Bénac dans Topaze de Marcel Pagnol. La subtilité de son jeu est alors reconnue et, lorsqu'un critique s'étonne « qu'il ait caché si longtemps son talent en régalant le public de pitreries, il répond [qu'il] joue les rôles qu'on [lui] donne, et lorsqu['il a] fait des pitreries, c'est parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire »3. Très cultivé et fin bibliophile, il joue des vaudevilles avec une grande finesse, et Colette dit de lui : « paradoxalement à son physique, lorsqu'il joue, il est léger comme une montgolfière »4. En 1931, il imite Lucienne Boyer, le public hurle de rire. La même année, il reprend à l'écran le rôle qu'il a joué sur scène dans Le Blanc et le Noir de Sacha Guitry, et l'année suivante (1932), il interprète à nouveau le rôle de Régis de Castel-Bénac dans la version filmée deTopaze, aux côtés de Louis Jouvet. Dans d'autres films, les réalisateurs usent à outrance des effets comiques de son obésité5. Il enregistre quelques disques chez Polydor entre 1931 et 1933. En 1936, il participe à l'une des toutes premières émissions de la télévision française en compagnie de la tyrolienne Esther Kiliz. Il meurt prématurément en 1938. Marie Joseph Louis Camille Robert de La Motte Ango de Flers, marquis de La Motte-Lézeau, comte de Flers, dit « marquis de Flers », né à Pont-l’Évêque le 25 novembre 1872 et mort à Vittel le 30 juillet 1927, est un dramaturge français. Fils d’un sous-préfet de Pont-l’Évêque, Robert de Flers fit des études de lettres et de droit et songea à entrer dans la diplomatie avant de se tourner vers la littérature et le journalisme. Il fut le condisciple de Marcel Proust au lycée Condorcet et ils devaient rester très liés tout au long de leur vie. Il épousa en 1901 Geneviève Sardou, fille de Victorien Sardou, dont il eut François de Flers. Il eut pour secrétaire le jeune Gaston Gallimard. Un voyage en Orient à la fin de ses études, lui inspira ses premiers écrits : une nouvelle, La Courtisane Taïa et son singe vert, un conte, Ilsée, princesse de Tripoli et un récit de voyage, Vers l’Orient. Il fut avant tout auteur dramatique. Il écrivit d’abord en collaboration avec Gaston Arman de Caillavet des comédies gaies et spirituelles, telles que Le Sire de Vergy (1903), Les Sentiers de la vertu (1903), Pâris ou le bon juge (1906), Miquette et sa mère (1906), Primerose (1911), L’Habit vert (1913). Pendant quinze ans, le duo régna en maître sur le vaudeville. Après la mort de Caillavet, survenue en 1915, Robert de Flers se retrouva seul sur le théâtre de la Première Guerre mondiale, où il joua entre la France et la Roumanie un rôle diplomatique de premier plan. La paix revenue, il collabora avec Francis de Croisset : Les Vignes du seigneur (1923), Les Nouveaux Messieurs (1925), Le Docteur miracle (1926). Ensemble ils donnèrent le livret de l’opérette Ciboulette (1923), sur une musique de Reynaldo Hahn.
LES EDITIONS DES PORTIQUES. 1929. In-12. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos abîmé, Papier jauni. 214 pages. Premier plat désolidarisé, renforcé avec de l'adhésif. Dos partiellement manquant.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
4° édition. Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires