Flammarion 1992 208 pages 26x18x1cm. 1992. Relié. 208 pages.
Reference : 157974
ISBN : 208201004X
Très Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine. Stuttgart, Paris, imprimerie et librairie de Firmin Didot, 1822-1827.In-plano de viii pp., 20 pp., 13 ff. d’explication des planches, 64 planches numérotées à pleine page dont 5 en couleurs, 29 pp. de texte, 14 planches à pleine page.Cartonnage vert d’éditeur, dos lisse avec une pièce de titre en maroquin rouge, non rogné. Reliure de l’époque.710 x 517 mm.
Première et unique édition de cet « ouvrage de référence sur l’art, la culture et l’architecture antiques de la vallée du Nil » selon le catalogue du Royal Institute of British Architects.Graesse, Trésor de livres rares, 34 ; Blackmer 656 (avec 4 planches en couleurs seulement).Cet ouvrage aux dimensions impressionnantes, proposant « le relevé le plus complet de son temps des antiquités nubiennes », parut en treize livraisons entre 1822 et 1827.« Ce bel ouvrage a été publié en 13 livrais., dont la dernière est double : chaque livrais. coûtait 18 fr. – Pap. vél. 36 fr. » (Brunet, II, 1501).« The standard work on the ancient art, culture and architecture of the Nile Valley, and the most complete pictorial record of Nubian antiquities of its day'; 'most of the engravers whose work is seen here also worked on Description de l'Egypte, to which the present work was intended to be an informal adjunct” (RIBA 1180).« Le principal mérite de cet ouvrage - la suite de la ‘Description de l’Egypte’ – c’est d’être le complément nécessaire de toutes les études sur les anciens habitants de la vallée du Nil ; le second, c’est d’indiquer, avec une précision toute nouvelle, le lien qui unit les évolutions du goût en architecture et la marche de la civilisation chez un peuple ; joignez à cela la reproduction de dessins fidèles, accompagnés d’un texte rédigé par deux grands érudits, Letronne et Niebuhr.Né à Cologne le 14 juin 1790, Francisque-Christian Gau vint à Paris en 1809, pour y étudier l’architecture. Ses maîtres furent Debret et Lebas. En 1817, il saisit l’occasion qui lui était offerte d’aller en Egypte, et, grâce à la protection d’un médecin allemand et de notre consul Drovetti, il trouva moyen de pénétrer en Nubie ; là, il put mettre à exécution le projet, conçu depuis longtemps, de donner une continuation aux travaux archéologiques de la commission d’Egypte, en dessinant les monuments qui bordent le Nil au-dessus de la seconde cataracte.De retour en France, et après avoir terminé les deux derniers volumes du grand ouvrage de Mazois sur Pompéi, il abandonna la théorie et l’histoire pour la pratique, et, s’étant fait naturaliser, il obtint de la ville de Paris d’importants travaux,. Nous ne citerons que l’église Sainte-Clotilde, dans le faubourg Saint-Germain... Gau est mort à Paris en 1853. » (Vinet, 215).« Prix de la livraison : 16 fr. papier fin, et 36 fr. papier vélin. L’existence de monumens égyptiens dans la Nubie était connue depuis longtemps : quelques relations de voyages, principalement celle de Norden, n’avaient laissé aucun doute à cet égard. Lors de l’expédition d’Egypte, des circonstances impérieuses empêchèrent les savans français de s’avancer au-delà de Philé, et de compléter ainsi leur belle et inestimable collection des monumens égyptiens, en fournissant des moyens précieux de comparaison entre ceux de l’Egypte et ceux de la Nubie. Depuis, quelques voyageurs se sont avancés plus ou moins dans la vallée supérieure du Nil ; mais ils se sont contentés de décrire les monumens sans les reproduire par le dessin ; or, un monument qui n’est que décrit est connu bien imparfaitement...M. Gau, architecte habile, élève de l’école française, plein d’ardeur et de courage, conçut le projet de remplir l’importante lacune que la commission d’Egypte avait été contrainte de laisser dans son travail. Après s’être bien familiarisé, par l’étude des monumens de la haute Egypte, avec le caractère de l’architecture égyptienne, il remonta le Nil jusqu’à la seconde cataracte ; et c’est en descendant ce fleuve qu’il dessina et mesura vingt-un monumens du plus haut intérêt.Les trois premières livraisons de cet ouvrage ont paru, et justifient pleinement l’opinion qu’en avaient conçue tous ceux auxquels M. Gau avait montré ses beaux dessins, faits avec un choix, un goût remarquables, touchés avec une finesse singulière, et, par-dessus tout, offrant ce caractère de naïveté qui garantit une fidélité parfaite. Il était facile de voir que l’auteur, habitué à rendre exactement ce qu’il a sous les yeux, n’avait point mis des formes de convention à la place de celles des figures originales. Sous son crayon, les sculptures égyptiennes ne ressemblaient point à des sculptures grecques ; c’étaient bien là ces profils, souvent hardis, presque toujours incorrects, cette roideur, cette uniformité constante, cette absence totale de formes justes et gracieuses, caractères auxquels on reconnait sur-le-champ les découpures monotones qu’on appelle ‘bas-reliefs égyptiens’.La perfection des dessins de M. Gau a passé dans les gravures que contiennent les trois premières livraisons de son ouvrage ; les artistes distingués auxquels il en a confié l’exécution, ont répondu à son attente. Les planches ombrées sont d’un effet harmonieux ; le burin en est ferme et sûr : les vues pittoresques, si bien choisies par M. Gau, sont rendues avec goût et esprit ; et les dessins d’architecture et de sculpture offrent une précision et un fini qu’on ne saurait trop louer. Voilà pour la partie matérielle ; si le reste de l’ouvrage se continue comme il est commencé, ce sera un des mieux exécutés qui existent en ce genre...M. Gau a pris Philé pour point de départ, et il remonte le Nil du nord au sud ; ainsi les derniers dessins de son ouvrage seront des vues de la seconde cataracte...Le texte de cet ouvrage sera en grande partie rédigé par M. Niebuhr, qui doit donner l’explication des inscriptions nombreuses que M. Gau a recueillies dans son voyage. L’échantillon que ce savant distingué a donné de son travail dans ses ‘Inscriptions nubienses’, fait désirer vivement d’en voir la totalité.D’après un prospectus récemment publié, M. Gau annonce qu’il développera dans son texte plusieurs propositions importantes pour l’histoire de la philosophie des arts ; il croit pouvoir établir que toute l’architecture d’Egypte a ses types dans les monumens de la Nubie, depuis les premières ébauches grossièrement taillées dans le roc, jusqu’aux derniers édifices construits sous les Ptolémées...M. Gau annonce son ouvrage comme ‘pouvant faire suite’ à la grande description de l’Egypte : nous ne craignons pas d’affirmer qu’il en est une ‘suite indispensable’. Sans prétendre établir aucun parallèle entre deux ouvrages, dont l’un a été publié avec tous les moyens et toute la magnificence qu’un gouvernement seul pouvait déployer, l’autre entrepris par un seul homme, et avec les simples ressources de particuliers amis des arts, nous pouvons assurer que celui de M. Gau, parfaitement bien conçu, disposé dans des proportions plus petites et commodes, réduit aux objets essentiels et d’un intérêt véritable, présente, avec plus d’unité dans le plan, une exécution non moins parfaite et jusqu’ici beaucoup plus égale ». (Letronne, Journal des Savans, Janvier 1822, pp. 285 à 293).Le présent ouvrage renferme 64 planches à pleine page montrant plus de 180 vues, plans, coupes, élévations, détails architecturaux, dont 5 coloriées, ainsi que 14 planches d'inscriptions accompagnées d'une étude épigraphique de Niebuhr complétée par Letronne, et 13 belles vignettes placées en tête de l'explication des planches, dont 2 en couleurs. La plupart des artistes qui gravèrent ces dessins, réputés très fideles, participèrent également à l'illustration de la Description de l'Egypte, dont le présent volume constitue une suite officieuse.Précieux exemplaire sur papier vélin, très grand de marges car non rogné, conservé dans son cartonnage d’origine.
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 3 vues ainsi décrites par l'auteur : N° 1. L'entrée du Nil dans l'Egypte ; cette vue est une espece de carte qui présente tout à la fois l'aspect d'un site extraordinaire, dans lequel on voit la situation de nombre de points intéressants. Le Nil, après avoir traversé les cataractes, courant du sud-est au nord-ouest, tourne tout-à-coup au nord en traversant un banc de granit, dont il déchausse les roches, et dont son cours est déchiré : diverses oppositions rendent ce paysage aussi varié qu'étrange ; les deux chaînes libyque et arabique, nues, jaunes, brûlées, et sablonneuses, contrastent merveilleusement avec les aiguilles noires et aiguës des roches de granit ; ces rochers, baignés par le courant du fleuve, formant des isles que les alluvions arrosent perpétuellement, se couvrent alternativement de grands arbres et de champs de verdure, à travers desquels on apperçoit des ruines de tous les temps. Ce que l'on voit à droite de l'estampe, sur le premier plan, est ce qui reste d'un monastere des premiers siecles de la catholicité ; au-dessus est la vedette dite des quatre vents, d'où j'ai fait cette vue. C'est au bas de ce premier plan qu'étoit l'antique Contra-Syene, à présent Garbi-Assuan ou Essuen-occidentale ; la grande isle, au milieu du Nil, est l'Éléphantine, aujourd'hui Geziret-él-Sag, l'isle Fleurie ; au milieu, le village moderne ; la partie supérieure de l'isle couverte des ruines des monuments égyptiens ; sur la rive droite du Nil un monument romain qui arrive jusque dans le fleuve, et a résisté à son courant ; c'étoient des thermes, et nous en avions fait une batterie: sur les rochers, au-dessus de ce monument, sont les ruines de la ville arabe du temps des kalifes ; dans le lointain des châteaux, sur des pointes de rochers ; sur la plus grande plate-forme le fort que nous avons construit ; dans la petite vallée et à travers des tombeaux, l'on voit les restes de la route antique qui passoit de Syene au-delà des cataractes, et servoit de communication pour le transport des marchandises de l'Égypte en Éthiopie ; au-devant de tout cela Assuan ou la Syene moderne, ses jardins, et son mauvais château turc. N° 2. La vue pittoresque et perspective du pays, dont le n° i est la carte : le Nil traversant les rochers de granit ; à droite, l'isle d'Éléphantine ; à gauche, la ville arabe ; au-dessous les thermes romains, servant de môles pour le petit port d'Assuan. N° 3. Autre vue, prise du pied des rochers, sur lesquels sont perchées les ruines de l'ancienne ville fortifiée des Arabes au temps des kalifes, où l'on voit encore des inscriptions égyptiennes sur les mamelons de granit qui servoient de base à cette ville ; à gauche de l'estampe le profil de l'isle Eléphantine, les rochers et les revêtissements antiques qui défendent la partie sud des efforts du courant du Nil, et du poids de la masse de ses eaux au temps de l'inondation ; les mamelons de granit couverts d'hiéroglyphes ; une portion de quai, portant les restes d'une galerie ouverte donnant sur le fleuve ; au niveau des eaux du fleuve une porte ouvrant sur un escalier en granit, qui a pu servir de nilometre ; au-dessus une suite de ruines de monuments égyptiens, composés de couloirs ; de petites chambres ornées de sculptures hiéroglyphiques très soignées ; cette continuité de ruines semble aller joindre et arriver aux fabriques qui environnoient un temple, dont on peut voir la vue plus en grand , planche LXVI, n° 3 : les deux pointes qui dominent le tout sont les deux montants d'une superbe porte de granit (voyez planche LXV, n° 1) ; tout-à-fait à droite de l'estampe, parmi les palmiers, une chaîne à pot pour monter l'eau, posée sur une construction contre laquelle est incrusté un bas-relief en marbre blanc, ouvrage romain, représentant la figure du Nil dans la même attitude de celle de la statue de ce fleuve qui est an belvédere à Rome. Quelques rousseurs marginales, légers accrocs marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1790 Paris, Hôtel de Thou, 1790. 5 tomes en 5 vol. in-4: 20 x 26 cm. I/ [2]f. de faux-titre, au v. Titre de propriété, et titre, viii pp. d'épître au roi d'Angleterre, lxxxiii pp. d'introduction, 1 grande carte dép., 620 pp. de texte et tables + 8 pl. grav.; II/ [2]ff., 784 pp. de texte et tables + 1 carte dép. & 7 pl. grav.; III/ [2]ff., 858 pp. de texte et tables + 4 pl. grav.; IV/[2]ff., 752 pp. de texte et tables, [1] p. d'avis au relieur + 3 pl. grav.; V/ [2]ff., 1 carte dép., 328 pp. de texte et tableau pour le fin du voyage de Bruce + 43 pl. grav., clxiii pp. de titre, avertissement, texte, tableaux et tables des Voyages de Paterson + 1 carte dép. et 19 pl. dép. grav. Édition originale de la traduction française par Castéra. Bien complet des 5 cartes dép. et des toutes les planches à pleine page gravées d'après Bernard (65 pour le Bruce; 19 pour le Paterson), en-têtes et culs-de-lampe gravés; vignettes sur les pages de titre (diffèrent d'un vol. à l'autre). Magnifiques reliures de l'époque en veau marbré. Dos à 5 nerfs avec pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge, caissons à fleurons géométriques dorés, roulettes aux coiffes. Deux filets et une roulette encadrent les plats. Roulettes intérieures. Splendide exemplaire en excellent état. Cartes et planches du Voyage de Bruce (vol. 1 à 4 & 1ère partie du vol. 5): 4 grandes cartes dép. du Bruce (Route de Salomon, Tracé pour parvenir aux Sources du Nil, Golf dArabie [Mer Rouge]), 2 pl. de navigation (Canja à la voile), 2 pl. de portraits et costumes (Sheik el Harb, Arabe de Leheia), 7 pl. de texte en alphabet éthiopien, 1 plan de île de Masuah, 4 pl. d'antiquités (fresques trouvées à Thèbes, Tot, Hiéroglypes & Obélisque trouvés à Axum), 1 pl. d'architecture (Plan et élévations dun Mikeas), 4 pl. de militaria (armes des Kasmatis, 1ère 2ème, 3ème bataille de Serbraxos), 24 pl. de botanique (Cyperus Papyrus ; 2 x Balsamier de la Mecque ; 3 x Mimosa ; Ensecte, Kol-Quall (Euphrobe), Avicenne, Proté, ) & 19 pl. de zoologie (Rhinoceros, Hyène, Gerboise, Fennec, Ashkoko, Lynx botté, Aigle dor et Aigle noir, Poule de Pharaon, Lerkoom, LIbis, Le Moroc, Mouche, La vipère Cornue, Le Binny, La Tortue de Mer, La Perle). Pour les Voyages de Paterson (2nd partie du vol. 5): 1 grande carte (extrémité méridionale de lAfrique), 14 pl. de botanique (Hemante à Ombelle, Aloe, Stapele, Euphorbe, Geranium, Pentandria Monogynia, Mimosa ...), 3 pl. de zoologie (Serpent cornu, Girafe, Loxia) et 2 pl. représentant des Hottentots et habitation des Boschmens. Contenu du Bruce réparti en 9 livres: I /Chypre, Alexandrie, Rosette, le Caire ; II / Histoire des premiers temps, premiers peuples dAbyssinie et dAtbara, Origine de leur langue ; III / Lhistoire de Abyssiniens, depuis le rétablissement de la lignée de Salomon jusquà la mort de Socinios ; IV / Suite de lhistoire de Abyssiniens depuis la mort de Socinios jusquà la fin du 18e ; V / Route de Masuah à Gondar ; VI / Première tentative pour découvrir les sources du Nil ; VII / Retour des Sources du Nil à Gondar, bataille de Serbraxos ; VIII / Retour par le Sennaar, la Nubie et le grand Desert. Alexandrie, Marseille ; [Dernier livre] / Histoire naturelle / Tableau Pluie Abyssinie / Températures. Contenu des voyages de Paterson : 1er + 2ème dans le pays de Hottentots, 3ème dans le pays de Caffres, 4ème dans le pays des Mimiquoi. Appendix sur les poisons tirés du règne animal et végétal, Observations atmosphériques.
James Bruce (1730-1794), écossais, une fois nommé ambassadeur à Alger en 1763, il se met à explorer l'Egypte, le Nil bleu, le désert de la mer Rouge, l'Arabie heureuse et l'Abyssinie. Il rentre en Angleterre en 1773 et publie la relation de ses voyages (Edinburgh, 1790). Sur proposition de Lord Halifax, le but du voyage de Bruce était la découverte des Sources du Nil. Malheureusement, il n'est remonté qu'aux sources d'un affluent, le Nil bleu. "Ce fut pourtant le premier voyage vraiment scientifique en Afrique qui fit entrer ce continent dans la géographie positive" (Paul Santi, 1965, no. 143). Ouvrage extraordinaire autant pour l'aventure de cette quête que pour le contenu scientifique inédit. Gay, Bibliographie des ouvrages relatifs à l'Afrique et à l'Arabie, 1875, p. 5 / Michaux, Bio universelle, V, pp. 666-667 / Royle, The Mainstream Companion to Scottish Literature, 2012.
Paris, Chez Plassant, 1792. ATLAS seul in-4, relié cartonnage d’attente , titre , liste des planches , 4 cartes dépliantes et 87 (88) planches dont 18 (19) à double page , non rogné , quelques brunissures , défauts à la reliure.
Atlas seul devant accompagner l’édition française parue entre 1790 et 1792 du Voyage aux sources du Nil, en Nubie et en Abyssinie, pendant les années 1768, 1769, 1770, 1771 & 1772 du voyageur écossais James Bruce et du Voyage de Paterson chez les Hottentots et les Cafres. James Bruce parcourut une grande partie de l’Éthiopie durant 4 années, à la recherche des véritables sources du Nil. Il crut les avoir découvertes, alors qu’il ne s’agissait que du Nil d’Abyssinie, aussi appelé Nil Bleu . L’atlas comprend 87 planches représentant la faune, la flore, des costumes, des antiquités et des vues des pays visités, ainsi que 4 grandes cartes dépliantes. Les planches 1 à 65 concernent le voyage de James Bruce, les autres celui de Paterson et les 4 cartes complétant l’atlas. Chadenat, n°1062. — Gay, n°44. P1-4E
Paris, Chez Plassant, 1792. ATLAS seul in-4, en feuilles , titre , liste des planches , 4 cartes dépliantes et 88 planches dont 19 à double page , non rogné , pages de titre et liste des planches légèrement effrangés et salies
Atlas seul devant accompagner l’édition française parue entre 1790 et 1792 du Voyage aux sources du Nil, en Nubie et en Abyssinie, pendant les années 1768, 1769, 1770, 1771 & 1772 du voyageur écossais James Bruce et du Voyage de Paterson chez les Hottentots et les Cafres. James Bruce parcourut une grande partie de l’Éthiopie durant 4 années, à la recherche des véritables sources du Nil. Il crut les avoir découvertes, alors qu’il ne s’agissait que du Nil d’Abyssinie, aussi appelé Nil Bleu . L’atlas comprend 88 planches représentant la faune, la flore, des costumes, des antiquités et des vues des pays visités, ainsi que 4 grandes cartes dépliantes. Les planches 1 à 65 concernent le voyage de James Bruce, les autres celui de Paterson , les 4 cartes complétant l'atlas. Chadenat, n°1062. — Gay, n°44. P1-4E