Famot 1978 250 pages in8. 1978. Relié. 250 pages.
Reference : 156051
Etat de Neuf
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Les Cahiers Verts -3-, chez Bernard Grasset, 1950 1 volume in-12 (19 x 12 cm), broché, 205-(2) pages. Frontispice par Jean Cocteau (portrait de Marcel Jouhandeau). Parfait état. Exemplaire resté non coupé (jamais lu). Edition originale. Tirage de tête, celui-ci un des 32 exemplaires sur vergé de Montval satiné (n°5). Exceptionnel exemplaire de dédicace offert par l'auteur au libraire-éditeur Robert Chatté (Robert II) : "A Robert II, à Robert Chetté, que j'aime deux fois, parce qu'il aime Robert Coquet, mon Robert I, qui a tué en moi L'Imposteur. Il n'y a plus d'imposteur. Je ne suis, je ne serai jamais plus, grâce à Lui, que pur amour. Marcel. 19 février 1953." Ce volume mérite une analyse très approfondie de l'envoi autographe qu'il contient. Robert Coquet et Marcel Jouhandeau vécurent aux dires mêmes de Marcel Jouhandeau une véritable passion amoureuse. Jouhandeau parle ouvertement de son homosexualité dans ses livres dès 1939, il est âgé de 51 ans. Marié à Élisabeth Toulemont, dite Caryathis (Elise dans son oeuvre) en juin 1929, amie de Jean Cocteau et de Max Jacob, Jouhandeau ne se détourne pas malgré tout de son penchant pour les garçons. Il expose ce penchant dans plusieurs ouvrages tels que Chronique d'une passion (1949), Du pur amour (1970), et Tirésias (1954). Ce superbe envoi autographe nous renvoie donc à la grande passion amoureuse de l'auteur pour cet homme, Robert Coquet, par l'intermédiaire du dédicataire, Robert Chatté (Robert II), son ami. Le sulfureux Robert Chatté, peut-on lire. Robert Chatté était alors une figure éminente de la librairie clandestine, et l'un des plus grands spécialistes de la littérature érotique. Jean-Jacques Pauvert écrit dans ses mémoires : "Début 54 [...] j'avais fait la connaissance de Robert Chatté, le mystérieux libraire de Montmartre. Robert Chatté, grand, mince, très bien élevé, avec des oreilles décollées étonnantes, exerçait en appartement, prenant un grand luxe de précautions. Il n'ouvrait sa porte que si l'on usait d'un certain signal. Spécialiste de l'érotique, il avait fait imprimer aussi l'édition originale de Madame Edwarda de Bataille en 1941" (La Traversée du livre, p. 206). Une importante correspondance entre Robert Chatté et Jean Paulhan a été vendue en 2012 (plus de 160 lettres de Paulhan à Chatté). Jouhandeau et Chatté eurent d'étroites relations. On sait par quelques documents répertoriés qu'il lui offrit des manuscrits. Dans une courte notice, Pascal Pia rappelle que Chatté est mort à Villejuif, en septembre 1957, à l’âge de cinquante-six ans, "d’un cancer généralisé que, deux mois plus tôt, ses médecins habituels ne soupçonnaient point". Marcel Jouhandeau s’était efforcé d’adoucir sa fin. "Il y est, en partie au moins parvenu, selon ce que m’ont dit des tout derniers jours de Robert Chatté les infirmières de l’Institut Gustave Roussy qui l’ont vu mourir." (Pia). Voici le portrait qu'en fait de lui Pascal Pia : « Ce n’était en aucune façon un écrivain. Au fait, qu’était-il ? Lui-même n’a jamais cherché à se classer. De ses dons, extrêmement variés, il ne s’appliquait guère à tirer parti. Libraire sans boutique, commerçant sans patente, amateur sans spécialité, il ne se donnait pourtant pas des airs d’être détaché de tout. Au contraire, il laissait voir qu’une passion frénétique le possédait, mais il n’était pas moins visible qu’aucun objet ne pouvait longtemps fixer sa passion. Il a excellé dans la danse à claquettes, le maniement des cartes à jouer, l’art d’intéresser les dames de petite vertu, et aussi dans la mystification. Une de ses anciennes amies l’a toujours pris pour un Américain. Tout Parisien qu’il était, il ne lui avait jamais adressé la parole qu’avec l’accent yankee, même quand elle et lui s’affrontaient dans le plus simple appareil. En dépit de toutes ces aptitudes, il n’a jamais été ni l’artiste de music-hall, ni le teneur de bonneteau, ni le jules qu’il aurait pu devenir sans effort. Sans cesse il se trouvait en quelque sorte distrait de soi par l’un ou l’autre de ses personnages de rechange. Ses chansons ne sont pas des œuvres, mais des accidents. » Chatté fut également proche de Louis-Ferdinand Céline et de Gen Paul. N'oublions pas que Robert Chatté n'a pas lu ce volume. Peut-être a-t-il lu le texte dans un autre exemplaire et qu'il a souhaité précieusement conserver celui-ci intact. Très bel exemplaire, parvenu intact jusqu'à nous, qui réunit sous une seule couverture, une belle page de l'histoire amoureuse et amicale de l'auteur.
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Paris Rombaldi éditeur. Pierre de Tartas 1965 in 4 (23,5x18) 5 volumes reliures skyvertex noir de l'éditeur, dos et plats ornés de filets et guirlandes dorés, imprimés sur grand vélin crème. Collection " Les immortels chefs-d'oeuvre ". Tome I : Obsèques de Jean Cocteau. Discours prononcé à Milly-la-Forêt le 16 octobre 1963 par M. André Chamson. Les Parents Terribles suivi de La Machine à écrire (282 pages), illustrations originales en couleur de Gérard Economos. Tome II : La Belle et la Bête suivi de l'Aigle à deux têtes (312 pages), illustrations originales en couleur de Edouard Dermit; Tome III : Thomas l'imposteur suivi de la Machine Infernale (218 pages), illustrations originales en couleur de Leila Mikaeloff. Tome IV : Les Enfants Terribles, suivi de Opium, suivi de Colette (232 pages), dessins originaux de Jean Cocteau. Tome V : Picasso suivi de Le Potomak, suivi de Le Grand Ecart (330 pages), illustrations originales de Picasso, Jean Cocteau et Leila Mikaeloff. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
État : Bon état - Année : 1981 - Format : in 8° - Pages : 156pp - Editeur : Edition de Présent - Lieu d'édition : Castres - Type : Broché-cousu - Divers : Dos légèrement insolé et bruni. Intérieur bien propre. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/francois-brigneau/9748-jules-l-imposteur?lrb
Une biographie très critique de jules Ferry, adulé par les ˮintellectuelsˮ d'aujourd'hui. Mais au-delà de la personne de jules Ferry, une mise en perspective des enjeux réels de la lutte entreprise par les Républicains contre la religion et de l'emprise progressive des loges sur le gouvernement de la France. Paru initialement sous forme de feuilleton dans la revue ˮItinérairesˮ cet ouvrage, très agréable à lire, est d'une rigueur historique exemplaire. c'est aussi un outil intellectuel essentiel pour comprendre l'état actuel de la France et la puissance des ˮlobbiesˮ. Première édition de 1981 avec une préface de Jean Madiran.
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L'unité. 1986. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 47 pages agrafées - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Entretien exclusif avec Lionel Jospin - Raymond l'imposteur - un soir à Stockholm par François Mitterrand - Olof Palme le combattant des justes causes - URSS : si tu t'arrêtes un instant du prends une verste de retard - ces catastrophes qui nous menacent - la planete jeune enfin sur orbite. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
[s.l, Lausanne], Marguerat, 1946 1 volume 13,7 x 20,5cm Broché sous couverture grise rempliée. 296p., 4 feuillets. Bon état sauf plis légèrement marqués au dos et petites traces laissées sur les gardes par les adhésifs d'une ancienne couvrure.
1er des 11 volumes de la 1ère édition collective des oeuvres de Jean COCTEAU (1889-1963), réunissant 3 romans, "Le Grand écart" (1923), "Thomas l'imposteur" (1923), "Les Enfants terribles" (1929) et "Le Fantôme de Marseille", nouvelle de 1933 dont l'écrivain tirera le monologue écrit pour Edith Piaf (publié dans le VIIIè volume). Tirage à 4065 exemplaires: 1 des 3000 (des 4000 sur alfa bouffant vélin blanc filigrané alma) réservés aux souscripteurs, justifié n°2025.