Berger-levrault 1935 286 pages in8. 1935. Broché. 286 pages.
Reference : 154819
Etat Correct pages uniformément jaunies
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Perrin, 1908, fort in-8°, 437 pp, 12 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"En 1908, Pierre Vialles, un historien montpelliérain qui a déjà fait paraître un ouvrage sur la cour des Comptes de Montpellier, publie cette biographie importante. L'auteur a disposé de documents inédits sur sa carrière à Montpellier. Il insiste aussi sur le rôle de chef d'Etat qu'a tenu Cambacérès en 1794 et 1795." (Laurence Chatel de Brancion) — "L'œuvre de M. P. Vialles est solide, exacte, intéressante. Il nous fait mieux connaître l'intéressante figure de ce petit conseiller à la Cour des Aides de Montpellier que la Révolution porta jusqu'aux plus hautes charges de l'Etat. On a coutume de l'y voir briller au second rang, comme second consul ou archi-chancelier de l'Empire. L'un des mérites de ce livre est de nous rappeler que Cambacérès sut occuper dignement le premier rang, puisqu'il fut, depuis Thermidor jusqu'à la fin de la période conventionnelle, le véritable chef du gouvernement, comme président des Comités de législation, de sûreté générale et de salut public. Le livre de M. V. mérite plus particulièrement d'être signalé ici pour le long chapitre (pp. 12-66) consacré à la vie de Cambacérès à Montpellier jusqu'au début de la Révolution. On y trouve de précieux détails sur l'administration municipale du père de Cambacérès, qui fut maire de Montpellier durant de longues années (1753-1756 et 1761-1778), et sur la célèbre querelle de la Cour des Aides et des Etats de Languedoc. On a l'impression que dans ces conflits entre la noblesse terrienne, la noblesse de robe et la noblesse administrative doit résider la cause déterminante qui fit, dès les premiers jours de 1789, de hardis révolutionnaires d'hommes aussi éminemment modérés et amis de l'ordre que le président Bonnier ou le conseiller Cambacérès..." (L.-J. Thomas, Annales du Midi, 1910) — "M. Vialles a écrit un livre consciencieux, intéressant, souvent même amusant, et par certains endroits légérement scabreux, sur celui qui fut le grand jurisconsulte de la Convention, le second consul de la République et l'archichancelier de l'Empire. La tâche était rendue difficile par la disparition de documents importants tels le dossier Cambacérès qui a existé dans les papiers de la police générale jusqu'en 1814, et la collection des lettres que l'archichancelier envoyait quotidiennement à l'Empereur absent, et qu'il semble avoir brûlées dans la nuit du 29 au 30 mars 1814, avant de partir pour Blois avec Marie-Louise. Quarante et une de ces intéressantes lettres envoyées par Cambacérès à Napoléon pendant la campagne de France, du 25 janvier au 28 février 1814, échappées au feu et conservées aux Archives nationales, ont été réimprimées en annexe par M. Vialles." (André Fribourg, Revue de synthèse historique, 1908)
Plon, 1943, fort in-8°, xxxi-536 pp, un portrait en frontispice, une carte dépliante hors texte, sources et biblio, index, broché, bon état
Etienne Hubert Cambacérès (1756-1818), né à Montpellier, était le frère du Second Consul, puis Prince Archichancelier de l’Empire, Jean-Jacques Régis Cambacérès qui lui assura aide, protection et promotion. Ordonné prêtre en 1780, il devint en 1788, Grand Vicaire de l’Évêque de Montpellier. Protégé par son frère il ne fut pas inquiété pendant la Révolution et c’est grâce à l’appui de ce même frère qu’il fut nommé Archevêque de Rouen le 9 avril 1802 et fait Cardinal le 1er février 1805. Lors du conflit de l’Empereur avec le Pape, il chercha une voie médiane. Déjà Sénateur depuis 1805 il fut appelé à siéger à la Chambre des Pairs des Cent Jours, mais observa une prudente réserve. Il mourut à Rouen en 1818 à son poste d’Archevêque sans avoir été inquiété par la Seconde Restauration. — "Le sujet traité est avant tout « la réorganisation d'un diocèse français au lendemain de la Révolution ». Il ne s'agit donc pas simplement ni même principalement d'une monographie du cardinal Cambacérès. Sans doute, il occupe la place d'honneur, dans ce copieux exposé de la mise en marche du Concordat, dans l'archidiocèse de Rouen. Mais ce qui intéresse le lecteur, c'est moins sa personnalité, en somme sans grande envergure, que l'oeuvre de restauration religieuse à laquelle il préside avec une certaine rudesse, mais aussi avec une constante dignité. Du cardinal Cambacérès, la légation du Saint-Siège en France portait ce jugement, dont M. Ledré nous assure qu'il n'était marqué ni d'excessive rigueur ni, certes, de flatterie : « C'était un homme de talent médiocre, mais un ecclésiastique exemplaire, de principes excellents et qui ne manquait pas de fermeté » (p, 508). Donnons une idée du riche contenu de l'ouvrage. Après une abondante bibliographie dont tout le livre atteste qu'elle n'est pas là seulement pour la parade, et une introduction à la fois géographique et historique, le volume se divise en deux parties. La première, qui comprend environ 160 pages, (p. 15-175), nous décrit le lamentable état du clergé et de la religion en Seine-Inférieure, vers 1801. (...) La seconde partie de l'ouvrage s'intitule « le Cardinal Cambacérès ». Elle comprend 340 pages. C'est là que se trouve à proprement parler exposée la mise en marche du Concordat. (...) En une série de chapitres fortement documentés, il nous est présenté dans l'organisation des paroisses, dans la solution des problèmes financiers (traitements des curés, casuel, réparations des églises, frais du culte, etc.), dans la direction de la discipline ecclésiastique, dans la création des séminaires et la restauration des congrégations. C'est dire toute la richesse de cette étude. (...) On notera les qualités de fond, documentation impeccable et précise, exposition lumineuse et exacte, impartialité et sérénité parfaites..." (Léon Cristiani, Revue d'histoire de l'Église de France, 1943)
1999 PERRIN Soft cover
Mémoires inedits ,Eclaircissements publiés par Cambaceres sur les principaux événements de sa vie politique, 2 volumes couverture broché , 240 x 155 mm, avec boîte Tome 1 : La révolution, le consulat :792 pp Tome 2 : L'empire : 533 pp en bon état
Perrin 1999 Perrin, 2 volumes, 1999, 792 et 533 pp, "reliures" souples éditeur, environ 245x160mm, tranches salies, bon état pour le reste et intérieurs bien propres.
Préface de Jean Tulard. Présentation et notes de Laurence Chatel de Brancion. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Perrin, 1996, in-8°, 272 pp, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Cambacérès, homme de l'ombre, des réseaux, du pouvoir et de l'argent, est un personnage clef de la Révolution et de l'Empire. Ce provincial, né à l'époque des Lumières, sait prendre le vent d'où qu'il vienne. Révolutionnaire de la première heure, il rédige les cahiers de doléances de la noblesse de Montpellier. Juriste habile, il se taille une réputation comme président du tribunal criminel de l'Hérault. Franc-maçon militant, il s'attache des fidélités indéfectibles. Mais c'est à Paris que se fait l'histoire du temps. Et Cambacérès y montre les mêmes qualités de sérieux et d'entregent, d'abord à la Convention, puis au Comité de Salut public et au Directoire. Son triomphe, il le doit à un homme, Napoléon Bonaparte, auprès duquel il devient tout à la fois le premier juriste de l'Empire – c'est lui qui rédige le code civil – et une sorte de vice-empereur qui, derrière le goût du luxe, de la pompe, de la table et des fêtes, régente la Cour et dispute à Talleyrand les rênes du pouvoir intérieur. Grâce à des archives inédites, Pierre-François Pinaud, enseignant à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, brosse le portrait de celui qui fut, avant la lettre, le "Premier ministre" de la France.