Robert laffont 1977 375 pages in8. 1977. Broché jaquette. 375 pages.
Reference : 137581
Bon Etat tranche dessus salie
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
2009 vzw Verzamelaars Unie Hasselts Keramiek Soft cover
Reclame op Hasseltse Keramiek 1895 - 1920 Magnifique Hasseltse keramiek spreekt zachte kaft, 30 x 21 cm, 128 blz, zeer goede staat
Paris 1810 imprimerie de P.Didot l'ainé Hardcover Fine
Le Parrain magnifique, poëme en dix chants ouvrage posthume 210 x 135 mm, hard cover demi cuir, 120 pg, en bon état ,
Perrin 2002 in8. 2002. Broché. 230 pages. Jack Lang avoue en avant-propos avoir "la vocation d'Italie". Amoureux de Rome et de Venise évidemment il est plus que tout passionné par Florence la capitale des arts et par son histoire. Pour Jack Lang s'il y eut un homme qui a cristallisé et porté en lui toute les aspirations de la grandeur et de l'intelligence du pouvoir c'est bien Laurent le Magnifique. Mais ce livre n'est pas une biographie. C'est un essai. À chaque page pénétré par la culture du Quattrocento l'auteur s'efforce de ne pas nous faire crouler sous le détail historique mais plutôt de rendre vivant le tableau de cette ville et de cet homme Florence et Laurent de Médicis qui seront les vrais agents de transition faisant basculer l'Europe du vieux Moyen Âge vers la juvénile Renaissance. Lang décrit avec justesse "le miracle florentin" et quelques illustrations polychromes rendent sa lecture agréable et instructive. L'autre aspect saisissant de ce livre est que la leçon d'histoire de l'art devient subtilement une histoire politique voire même un petit traité de politique: "les Médicis et son représentant le plus doué Laurent ont compris qu'une cité s'élève par son art et son esprit". En somme et comme par magie en dépit de cinq siècles d'écart on n'est plus très loin du projet cher à François Mitterrand. N'y a-t-il pas de la part de son ancien ministre de la Culture cachée dans ce portait-essai une forme d'hommage discret au président que l'on nommait "le Florentin"? --Denis Gombert Bon Etat intérieur propre
Fayard, 1987, in-8°, 421 pp, 16 pl. de gravures hors texte, généalogie, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
"Ecrire en historien la vie et le cadre de vie d'un personnage aussi prestigieux que Laurent de Médicis n'est pas une mince affaire. La bibliographie du sujet, ou plutôt des sujets, est immense; tous les aspects de l'histoire y paraissent tour à tour, et M. Cloulas a su les harmoniser en un récit constamment passionnant. Les premiers chapitres sont surtout l'histoire de la banque Médicis, basée sur les travaux de R. De Roover et de ses élèves. Et l'histoire de cette fabuleuse fortune culmine en effet avec Cosme l'Ancien, tandis que le Magnifique aura à traverser des crises et à régler la déconfiture des filiales de la banque Médicis à l'étranger, – ce qui n'est pas pour diminuer les mérites du personnage, bien au contraire. De belles pages montrent le jeune Laurent, homme de fêtes et de plaisirs – il ne sera mécène que plus tard – séduisant tout Florence aussi bien que les princes étrangers. Le point culminant du livre est la conjuration des Pazzi, qui est montrée dans son contexte international aussi bien que florentin. Le népotisme de Sixte IV (Della Rovere et Riario), la volonté pontificale de recupérer les bénéfices de l'alun romain, trop longtemps drainés par les Médicis, l'antagonisme du roi de Naples, font de cette conjuration l'épisode le plus dramatique d'une guerre italienne. Et la conjuration elle même, qui voulait réveiller les instincts républicains du peuple de Florence, tout comme l'assassinat de Galeazzo Maria Sforza a Milan en 1476, n'a pas abouti. Ces échecs sont un signe des temps: A Florence comme à Milan, le peuple n'a pas suivi les Brutus. Les institutions républicaines sont devenues, depuis longtemps, des jouets aux mains des puissants. Le peuple le sait et s'y est resigné. Il ne se soulève plus. C'est là que l'on touche du doigt le passage d'une époque à l'autre, de l'Italie communale à celle des principats. Puisque les institutions communales fonctionnent, hypocritement et moyennant de constantes refontes, en faveur d'une famille ou d'un personnage, mieux vaut que le maître soit magnifique, prestigieux, et sachant manoeuvrer pour le bien de la patrie. Or tel est le cas de Laurent, qui sait rééquilibrer les ligues princières qui se redivisent sans cesse la Péninsule. L'art politique du Quattrocento, c'est celui de maintenir l'équilibre des forces, et la gloire de Laurent c'est d'avoir été l'aiguille de la balance. Laurent le Magnifique s'éteint alors que l'audience de Savonarole commence à grandir et peu avant la descente de Charles VIII en Italie. C'est à nouveau la fin d'une époque. Mais quelle époque ! Ivan Cloulas se livre au plaisir de décrire le palais et les villas, les oeuvres d'art, les peintures célèbres et leur significations symboliques, l'idéal de vie exprimé par les humanistes et par les oeuvres de Laurent lui-même, abondamment citées et élégamment traduites. Parvenu à la dernière page, le lecteur soupire : dejà fini !" (Alain Dufour, Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, 1983)