Ouest-france 1980 32 pages in8. 1980. Agrafé. 32 pages.
Reference : 135316
Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Perrin, 1933, in-8°, xv-402 pp, 2e édition, 5 pl. hors texte et une carte dépliante hors texte, notes, biblio, broché, bon état
"M. Lorédan a écrit un curieux chapitre d'histoire sociale, aussi abondamment documenté qu'on peut le souhaiter. Il a consulté plus de cinq cents pièces d'archives dans les différents dépôts des départements bretons avant de nous conter par le menu les destinées de Marion du Faouët et de sa bande. Assignations, monitoires, procès-verbaux de capture, interrogatoires, dépositions des témoins, testaments de mort, rapports d'exécution nous édifient complaisamment sur les faits et gestes de ces malandrins. Ces voleurs bretons n'ont rien d'héroïque. Ce sont de pauvres diables, merciers ou colporteurs, qui rançonnent le paysan, forcent les sacristies et quêtent insolemment, avant de finir à la potence ou sur la roue, parfois pour un maigre profit, un couvert volé ou un méchant chaudron. La justice ne leur est pas tendre, elle les laisse languir dans d'infectes prisons dont ils s'évadent, il est vrai, sans trop de peine, et après un procès sommaire leur applique le plus souvent la peine capitale et au préalable la question ordinaire et extraordinaire. Le livre de M. L. a le mérite de nous offrir un vivant tableau du régime judiciaire de l'ancienne France, de ses lenteurs, de ses complications et de ses duretés. Quant à l'héroïne même, il a suivi ses, traces dans des pièces nombreuses. Marie Tromel, simple fille de journaliers, née en 1717 près du Faouët, mène de bonne heure une existence errante, court les foires et les pardons, en compagnie de vagabonds et de voleurs dont elle devient vers 1743 le chef de bande. Incarcérée à Rennes en 1747, à Vannes en 1748, condamnée au bannissement, elle vit tranquillement au Faouët, mettant la région en coupe réglée ; arrêtée de nouveau en 1752, elle s'évade de la prison de Quimper ; reprise en 1755, elle y est exécutée la même année. La bande continue longtemps encore ses exploits ; M. L. suit jusqu'en 1770 les démélés que ces associés de Marion, souvent ses parents ou ses anciens galants, eurent avec la justice. Cette étude sera une utile contribution à l'histoire des moeurs de l'ancienne France et de la condition des paysans." (Revue critique d'histoire et de littérature, 1910) — "C'est un curieux chapitre d'histoire sociale que le volume très vivant, très richement documenté, que M. Lorédan a consacré à une Basse-Brette du XVIIIe siècle, Marie-Louise Tromel, dite Marion du Faouët. On y voit comment la misère jetait les pauvres « ménagers » de la mendicité dans le brigandage, et comment, dans ce pays coupé, à fermes dispersées, à routes impraticables, une bande d'énergiques partisans pouvait terroriser les populations, prélever une sorte d'impôt régulier sur les cultivateurs et sur les merciers, se rire des archers et des tribunaux ; comment les lenteurs de la justice, combinées avec les atrocités de la législation criminelle, les rivalités des juridictions entre elles, le délabrement des prisons, favorisaient les évasions. L'espèce de Mandrin femelle qui occupe une position centrale dans le récit de M. Lorédan a pu régner sur la lande de 1740 à 1755, malgré plusieurs arrêts de bannissement et plusieurs condamnations à mort. Après son supplice, « la bande à Marion » continue, quinze ans encore, à opérer entre Rosporden et Pontivy. – De pareilles études permettent de mesurer retendue du bienfait que fut, pour nos populations rurales, l'établissement d'un régime de paix publique. Celle de M. Lorédan fait, en outre, comprendre comment a pu s'organiser la chouannerie." (Henri Hauser, Revue Historique, 1910) — L’Ile-de-France a eu Cartouche ; le Dauphiné, Mandrin... la Bretagne a eu Marie Tromel, surnommé « Marion du Faouët », chef redouté d’une bande de brigands dont les actions défrayèrent la chronique durant plus de quinze années. Aujourd’hui le souvenir de cette héroïne hors-la-loi qui terrorisa tout le pays breton et qui fut pendue à Quimper en 1755 sous le règne de Louis XV, demeure un souvenir vivace dans la mémoire collective bretonne. Mais cette femme hors du commun est aussi la figure emblématique du petit peuple des campagnes et des bourgs de Bretagne ; elle est à sa manière le témoin vivant de l’époque noire du XVIIIe siècle, l’époque terrible de la Grande Misère. Et surtout elle est l’image de la révolte, du courage et de l’audace par l’énergie farouche qu’elle a su développer pour refuser le sort commun. L’oeuvre maîtresse de Jean Lorédan, éminent historien disparu en 1937, est sans conteste ce livre sur Marion du Faouët.
Perrin, 1910, in-8°, xv-399 pp, 10 planches hors texte (8 illustrations et photos, 2 plans dont 1 sur une planche-double), notes, biblio, reliure papier fantaisie, dos lisse, pièce de titre chagrin carmin (rel. moderne), bord des feuillets jauni, bon état
"M. Lorédan a écrit un curieux chapitre d'histoire sociale, aussi abondamment documenté qu'on peut le souhaiter. Il a consulté plus de cinq cents pièces d'archives dans les différents dépôts des départements bretons avant de nous conter par le menu les destinées de Marion du Faouët et de sa bande. Assignations, monitoires, procès-verbaux de capture, interrogatoires, dépositions des témoins, testaments de mort, rapports d'exécution nous édifient complaisamment sur les faits et gestes de ces malandrins. Ces voleurs bretons n'ont rien d'héroïque. Ce sont de pauvres diables, merciers ou colporteurs, qui rançonnent le paysan, forcent les sacristies et quêtent insolemment, avant de finir à la potence ou sur la roue, parfois pour un maigre profit, un couvert volé ou un méchant chaudron. La justice ne leur est pas tendre, elle les laisse languir dans d'infectes prisons dont ils s'évadent, il est vrai, sans trop de peine, et après un procès sommaire leur applique le plus souvent la peine capitale et au préalable la question ordinaire et extraordinaire. Le livre de M. L. a le mérite de nous offrir un vivant tableau du régime judiciaire de l'ancienne France, de ses lenteurs, de ses complications et de ses duretés. Quant à l'héroïne même, il a suivi ses, traces dans des pièces nombreuses. Marie Tromel, simple fille de journaliers, née en 1717 près du Faouët, mène de bonne heure une existence errante, court les foires et les pardons, en compagnie de vagabonds et de voleurs dont elle devient vers 1743 le chef de bande. Incarcérée à Rennes en 1747, à Vannes en 1748, condamnée au bannissement, elle vit tranquillement au Faouët, mettant la région en coupe réglée ; arrêtée de nouveau en 1752, elle s'évade de la prison de Quimper ; reprise en 1755, elle y est exécutée la même année. La bande continue longtemps encore ses exploits ; M. L. suit jusqu'en 1770 les démélés que ces associés de Marion, souvent ses parents ou ses anciens galants, eurent avec la justice. Cette étude sera une utile contribution à l'histoire des moeurs de l'ancienne France et de la condition des paysans." (Revue critique d'histoire et de littérature, 1910) — "C'est un curieux chapitre d'histoire sociale que le volume très vivant, très richement documenté, que M. Lorédan a consacré à une Basse-Brette du XVIIIe siècle, Marie-Louise Tromel, dite Marion du Faouët. On y voit comment la misère jetait les pauvres « ménagers » de la mendicité dans le brigandage, et comment, dans ce pays coupé, à fermes dispersées, à routes impraticables, une bande d'énergiques partisans pouvait terroriser les populations, prélever une sorte d'impôt régulier sur les cultivateurs et sur les merciers, se rire des archers et des tribunaux ; comment les lenteurs de la justice, combinées avec les atrocités de la législation criminelle, les rivalités des juridictions entre elles, le délabrement des prisons, favorisaient les évasions. L'espèce de Mandrin femelle qui occupe une position centrale dans le récit de M. Lorédan a pu régner sur la lande de 1740 à 1755, malgré plusieurs arrêts de bannissement et plusieurs condamnations à mort. Après son supplice, « la bande à Marion » continue, quinze ans encore, à opérer entre Rosporden et Pontivy. – De pareilles études permettent de mesurer retendue du bienfait que fut, pour nos populations rurales, l'établissement d'un régime de paix publique. Celle de M. Lorédan fait, en outre, comprendre comment a pu s'organiser la chouannerie." (Henri Hauser, Revue Historique, 1910) — L’Ile-de-France a eu Cartouche ; le Dauphiné, Mandrin... la Bretagne a eu Marie Tromel, surnommé « Marion du Faouët », chef redouté d’une bande de brigands dont les actions défrayèrent la chronique durant plus de quinze années. Aujourd’hui le souvenir de cette héroïne hors-la-loi qui terrorisa tout le pays breton et qui fut pendue à Quimper en 1755 sous le règne de Louis XV, demeure un souvenir vivace dans la mémoire collective bretonne. Mais cette femme hors du commun est aussi la figure emblématique du petit peuple des campagnes et des bourgs de Bretagne ; elle est à sa manière le témoin vivant de l’époque noire du XVIIIe siècle, l’époque terrible de la Grande Misère. Et surtout elle est l’image de la révolte, du courage et de l’audace par l’énergie farouche qu’elle a su développer pour refuser le sort commun. L’oeuvre maîtresse de Jean Lorédan, éminent historien disparu en 1937, est sans conteste ce livre sur Marion du Faouët.
1995 LE FAOUET.Quistinic,L'aventure carto ,1995, in8 carré(20x20) broché ,143ppOuvrage collectif . Près de 150 photos ou cartes postales du début du XXè classées par quartier et par thème avec un texte explicatif .
1910 Paris, Editions Perrin et Cie, 1910 - In-8 - Reliure pleine toile - 1 è edition - Gravures & plans HT - XV + 402 pages - Bel Ex. très propre
SOMMAIRE Marion du Faouët et sa bande (1740-1755) I. Les paysans au 18ème siècle en Bretagne II. Histoire et légende. Les parents et l'enfance de Marie Tromel III. L'adolescencede Marion IV. Une alerte V. Conflits judiciaires VI. Retour d'Henri Pezron. Histoire galantes et autres VII. Premières infortunes de Marion VIII. Au sortir des prisons de Rennes IX. Voleurs d'églisesX. Le Véhut XI. Un scandale. Par les chemins d'exil XII. Au sortir des prisons de Vannes. Un autre galant de Marion XIII. La fortune des Finefont XIV. Etienne Prévost, Alice et Cie XV. OlivierGuilherm XVI. Quelques inquiétudes. Une lettre royale XVII. Prisons bretonnes XVIII. Décadence de Marion XIX. Un fait sérieux et dramatique XX. Fugitifs XXI. Dernier procès et mort de Marion - Après la mort de Marion, les Parents, amis et sucesseurs de Marion (1755-1770) I. Corentin, Jeanne, Joseph, Guillaume Tromel et Cie II. Autres parents et amis de Mariondu Faouët III. Conclusion IV. Deux mendiantes. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Liv'editions 1995 252 pages in8. 1995. broché. 252 pages. Née en 1717 au Faouët pendue à Quimper en 1755 sous le règne de Louis XV Marie-Louise Tromel alias Marion du Faouët a réellement existé. Elle appartient à la lignée historique et légendaire des bandits de grand chemin tels Mandrin ou Cartouche qui ont volé pour survivre tout en défiant l'autorité. Belle intelligente et ambitieuse la jeune Marion s'est jurée de sortir de la misère ; elle aussi veut manger à sa faim et boire à sa soif. Elle deviendra donc le chef puissant et redouté d'une bande de brigands qui règnera plus de 15 ans en accomplissant des exploits de toute sorte. Mais surtout elle deviendra la figure emblématique du peuple des campagnes le symbole de la révolte du courage et de l'audace. --Ce texte fait référence à l'édition Poche
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